Frances Johnson-Morris
Nationalité | |
---|---|
Formation |
Université du Liberia Louis Arthur Grimes School of Law (en) |
Activités |
Frances Johnson-Morris est une juriste et une femme politique libérienne qui a été présidente de la Cour Suprême, présidente de la Commission électorale nationale libérienne (NEC) en 2005, plusieurs fois ministre, présidente de la Commission libérienne de lutte contre la corruption, puis est devenue avocate dans le secteur privé.
Biographie
[modifier | modifier le code]Johnson-Morris est titulaire d'une licence en anglais de l'université du Liberia puis d'un diplôme en droit de la Louis Arthur Grimes School of Law, à Monrovia[1].
Elle devient juge résident de circuit de 1989 à 1997[1]. Elle est nommée en 1996 juge en chef de la Cour suprême du Liberia, alors que la situation est très tendue dans ce pays, avec la première guerre civile libérienne puis avec l’accession à la présidence de Charles Taylor[1],[2]. Après l’accession de Charles Taylor à la présidence, début août 1997, elle est remplacée dans cette fonction par Gloria Musu-Scott.
En 2002, elle est brièvement détenue, à la prison du quartier général de la police à Monrovia, officiellement à la suite d'une confusion d'identité mais peu de temps après qu'elle ait critiqué la mise en place de l'état d'urgence[3]. Lorsque Charles Taylor se retire, mettant ainsi un terme à la deuxième guerre civile libérienne et qu’un gouvernement de transition vers un fonctionnement plus démocratique se met en place, en 2003, elle est choisie comme présidente de la Commission électorale nationale libérienne, et à ce titre supervise l’élection présidentielle libérienne de 2005 et en proclame les résultats[4],[5]. Cette élection se traduit par l’arrivée à la présidence d’Ellen Johnson Sirleaf en 2006, ayant devancé George Weah[2]. Frances Johnson-Morris devient également directrice nationale de la Commission catholique Justice et Paix au Liberia de 2004 à 2005[1]. En 2006, Frances Johnson-Morris est nommée ministre de la Justice, une nomination vivement critiquées par George Weah, et occupe le poste de procureur général du Liberia[2],[6], avant de devenir ministre du Commerce et de l'Industrie en 2007, jusqu'en 2008[2],[1]. De 2008 à 2013, elle devient présidente de la Commission libérienne de lutte contre la corruption[2],[7],[8].
En 2013, elle quitte toute fonction publique et reprend une activité privée d’avocate[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code](en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Frances Johnson-Morris » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Frances Johnson Morris Allison », sur African Women in Law
- (en) Aili Mari Tripp, Women and Power in Post-Conflict Africa, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 91-93
- « Liberia », Human Rights Watch, no 4, (lire en ligne)
- « Weah en tête des résultats partiels », sur Le Monde,
- « Ellen Johnson-Sirleaf élue présidente du Liberia », sur Jeune Afrique,
- « Polémiques autour de la nomination de certains membres du gouvernement de Mme Sirleaf », sur The New Humanitarian,
- (en) « Liberia: Cllr. Frances Johnson-Morris, Others Confirmed », sur The News (via AllAfrica),
- (en) James Butty, « Liberian Officials Accused of Resisting Anti-Corruption Probe », sur Voice of America,