Françoise Dupuy
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Marie Luce Françoise Michaud |
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Françoise Dupuy, née Michaud le à Lyon et morte le à Paris, est une danseuse et chorégraphe française, qui s'est employée à faire connaître et aimer la danse contemporaine en France.
Biographie[modifier | modifier le code]
Françoise Dupuy,est née Michaud en 1925, à Lyon[1]. Elle a 5 ans lorsqu’elle prend de premiers cours de danse classique à l’Opéra de Lyon. Elle suit des cours avec Helene Carlut et se forme à la technique dalcrozienne [2]et à la rythmique Jaques-Dalcroze. Elle s'intéresse aussi à la musique, étudiée avec César Geoffray, et à la peinture, avec Albert Gleizes[3]. Elle découvre le plaisir du théâtre pendant la Seconde Guerre mondiale, et travaille avec Jean-Marie Serreau[3]. En 1946, elle déménage à Paris[3], et y prolonge sa formation, entre danse et théâtre, avec le mime Étienne Decroux[3].
En 1946 toujours, elle commence un parcours professionnel artistique en intègrant à Paris la compagnie du chorégraphe allemand Jean Weidt[3]. Elle y rencontre également son futur mari, Dominique Dupuy[3]. Ensemble, ils vont s'employer à rendre la danse contemporaine plus populaire. En 1955, ils fondent les Ballets modernes de Paris et créent des spectacles[1],[3]. En 1962, ils fondent un festival à Baux-de-Provence, y programmant notamment des artistes américains, tel que Merce Cunningham[3]. En 1969, elle lance avec Dominique Dupuy les Rencontres internationales de la danse contemporaine, et fonde aussi, avec Jacqueline Robinson, l’Institut de formation des rencontres internationales de la danse, où elle développe sa posture pédagogique[4], y formant une nouvelle génération de danseurs[5]. En 1984, alors qu'un débat est en cours sur l’enseignement artistique dans les écoles, mandatée par le ministère de la Culture, elle participe à la création d'un enseignement de la danse contemporaine et la création d'un diplôme d'État [5]. Elle et son mari sont considérés comme des pionniers de la danse contemporaine en France[6].
Elle meurt à 97 ans dans son sommeil, à son domicile à Paris, dans la nuit du 14 au 15 septembre 2022[3].
Ouvrages écrits[modifier | modifier le code]
- Participation à l'ouvrage collectif L'éveil et l'initiation à la danse, 2017, éditions du Centre national de la danse.
- Une danse à l’œuvre, écrit avec Dominique Dupuy, 2001, éditions du Centre national de la danse.
- On ne danse jamais seul. Écrits sur la danse, 2012, éditions Ressouvenances.
- Deux à danser écrit avec Dominique Dupuy
- Album, écrit avec Dominique Dupuy, 2017
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Hélène Marchié, « Dupuy, Françoise [Lyon 1925] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 1352
- Peres Valerie, « Influence de Françoise Dupuy dans l'enseignement institutionnalisé de la danse en France. L'exercice de la marche comme exemple de transposition didactique », La Pensée d'Ailleurs-pour une reconstruction de la forme scolaire, (lire en ligne
[PDF])
- Rosita Boisseau, « La mort de la danseuse Françoise Dupuy », Le Monde, (lire en ligne)
- V. Pérès, « Françoise Dupuy et les Rencontres Internationales de Danse Contemporaine », dans L.Gutierrez & S-A. Alix (dir.), Parcours de femmes pédagogues, L'Harmattan,
- « Françoise Dupuy », sur Evene / Le Figaro
- « La danse de mémoire des pionniers Françoise et Dominique Dupuy », Le Monde, (lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Entretien filmé avec Françoise Dupuy, par l'INA et le Ministère de la Communication, de 3h42min.
- Isabelle Dufau et Laurence Saboye, « Éclats de Françoise Dupuy, carnet pédagogique. Source pour une danse à venir. Synthèse du projet ». Centre national de la danse, Aide à la recherche et au patrimoine en danse, 2015.
