François Alexandre Pernot

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François Alexandre Pernot
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
WassyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Maîtres
Distinction
Incendie de la cathédrale de Chartres, le 4 février 1836 (1837), musée des Beaux-Arts de Chartres.
S.A.R Madame la Dauphine à Chaumont, le , musée d'Art et d'Histoire de Chaumont.
Jésus pleurant Jérusalem et Saint Franciscain priant dans un paysage, église Notre-Dame de Wassy.

François Alexandre Pernot, né à Wassy (Haute-Marne) le et mort dans la même ville le , est un peintre et dessinateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pernot voyagea depuis l'Écosse à la Suisse en passant par le Rhin et les Vosges. Il figura aux salons de peinture et de sculpture de 1819 à 1863 et obtint une médaille de première classe en 1839 et une de deuxième classe en 1822. Le 6 mai 1846 il fut reçu chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur[1].

Congrès archéologique de France à Sens[modifier | modifier le code]

Lors de ce congrès organisé par la Société française d'archéologie en 1847, Alexandre Pernot, qui y participait, dessina un certain nombre de sites, de monuments et des œuvres d'art de la région ou y étant conservés. Certains dessins retrouvés dans les années 1990 permettent de documenter des monuments de la ville de Sens disparus, comme la Porte Notre-Dame[2].

Son journal[modifier | modifier le code]

Le journal tenu par Alexandre Pernot cite de nombreux noms de personnalités, d'artistes ou de collectionneurs.

Décès[modifier | modifier le code]

Il meurt à Wassy le 3 novembre 1865[3], sans doute des suites du choc consécutif au décès de sa fille, Marie-Joseph Léontine Pernot, survenu trois jours avant à Wassy, à l'âge de trente-neuf ans[4].

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une deuxième représentation de cet incendie est peinte en 1837 par Charles Fournier des Ormes dans un format plus réduit (75 × 92 cm), Logo monument historique Classé MH (1982).
  2. Dans son Journal (p. 59), Pernot précise qu'il n'a pas encore été payé de cette œuvre en 1845.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Cote LH//2102/51 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  2. Denis Cailleaux, « Un artiste archéologue : F.-A. Pernot, le congrès archéologique de 1847 et les monuments sénonais », in Deux siècles de Sociétés savantes, actes de l'association bourguignonne des sociétés savantes.
  3. Archives départementales de la Haute-Marne Acte de décès no 78, vue 160 / 527
  4. Archives départementales de la Haute-Marne Acte de décès no 74, vue 159 / 527
  5. Guy Briolet, Martine Dumortier, Françoise Lécuyer-Champagne, Jean-Pierre Pierre-Ivan, Maïté Vallès-Bled (préf. Martial Taugourdeau), L'Eure-et-Loir et les peintres, Chartres, Jean Legué, , 169 p. (ISBN 9782950074539), p. 37.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Pernot (Alexandre-François) », dans La Grande Encyclopédie, vol. 26, (lire en ligne), p. 412 ;
  • Alain Erlande-Brandenburg, « Les sculptures de Notre-Dame de Paris découvertes en 1839 », La Revue du Louvre, 2-1979, p. 83-89 ;
  • Denis Cailleaux, François-Alexandre Pernot, 1793-1865 : journal d'un artiste peintre au temps des romantiques, Éditeur Paris-Musées, 1990, 103 p. ;
  • Les cahiers haut-marnais, Nouveaux éclairages sur François Alexandre Pernot (1793-1865), no 279, 2015.

Liens externes[modifier | modifier le code]