François-Joseph de Rosily-Méros

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François-Joseph de Rosily
Comte de Méros
Surnom Comte de Rosily
Rosily-Méros
Naissance
au château de Méros, Plonévez-du-Faou
Décès (à 68 ans)
à Brest
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Chef d'escadre
Années de service 17201771
Conflits Guerre de Sept Ans
Distinctions Grand-croix de Saint-Louis
Autres fonctions Inspecteur général des troupes et des garde-côtes en Bretagne
Commandant de la Marine à Brest

François Joseph de Rosily-Méros[1] dit le « comte de Rosily », né le au château de Méros à Plonévez-du-Faou et mort à Brest le [2], est un officier de marine et aristocrate français. Il combat pendant la guerre de Sept Ans et termine sa carrière avec le grade de chef d'escadre. Plusieurs de ses fils se distingueront après lui au sein de la Marine de guerre française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

François Joseph de Rosily descend de la famille de Rosily qui appartient à la noblesse bretonne. Le plus ancien ancêtre connu est Roland de Rosily, contemporain de Saint-Louis au XIIIe siècle[réf. nécessaire].

Il est le deuxième fils de Joseph Marie de Rosily, seigneur de Vieuxbourg (né en 1667), et de sa femme Françoise Geneviève Le Pape de Coetlespel. Son père, lieutenant général des armées du roi (infanterie), est chevalier de l’ordre de Saint-Lazare. Son portrait[3] a été peint par Hyacinthe Rigaud en 1704.

Le jeune François-Joseph reçoit, le 29 octobre 1706, les cérémonies complémentaires du baptême dans l’église trèviale du Moustoir.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il entre jeune dans la Marine royale. Il intègre une compagnie de gardes de la Marine, le 7 mai 1720. Promu enseigne de vaisseau le , il passe aide-major . En 1739, il est en Louisiane. Le , il est nommé major de la Marine. En 1749, il est capitaine de vaisseau et l'un des principaux officiers supérieurs de la place de Brest.

En 1756-1757, au début de la Guerre de Sept Ans, il est présent à Louisbourg, sur l'île Royale. Il commande en 1757 Le Diadème, vaisseau de 74 canons, faisant partie de l'escadre du prince de Bauffremont. Le 18 mars, il capture — en allant à Saint-Domingue —, le vaisseau anglais le HMS Greenwich, de 50 canons[4]. La même année, dans l’escadre de Dubois de la Motte pendant la guerre de Sept Ans, il se signale par sa valeur et ses lumières dans le combat qu’il soutient contre un vaisseau anglais de 80 canons. Il l’aurait pris sans la manœuvre du commandant de l’escadre qui lui tire des coups de canons de rappel au moment où le vaisseau anglais allait se rendre. Toute la France prend connaissance des belles manœuvres de ce combat où il est blessé sans le quitter. Il commanda encore Le Diadème en 1758. Il a alors sous ses ordres le jeune Lamotte-Picquet.

Nommé inspecteur général des troupes et des garde-côtes en Bretagne le 21 janvier 1758, il est promu chef d'escadre des armées navales le . Grand-croix de Saint-Louis, il achève sa carrière en qualité de commandant la marine à Brest où il meurt en 1771, à l'âge de 68 ans.

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Il épouse le 30 novembre 1741 à Brest Marie Jeanne Renée Gourio du Menmeur, née à Saint-Renan en 1714. Parmi leurs enfants :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. son nom est parfois orthographié Rosily-Mesros
  2. Archives municipales de Brest, Actes numérisés de la paroisse Saint-Louis, sépultures de l'année 1771, acte d'inhumation du , vue 18 de la numérisation : « Le premier mai mil sept cent soixante et onze, Messire François-Joseph Derosily, chef d'escadre des armées navales du Roy, chevalier de l'ordre royal et militaire de St-Louis, commandant la marine au port de Brest, époux de Dame Marie-Anne-Renée Gourio du Menmeur, mort hier âgé de soixante-huit ans, a été inhumé dans cette église en présence des messieurs officiers de la marine et de la garnison ».
  3. Joseph Roman, Le livre de raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Laurens, Paris, 1919
  4. Il a alors sous ses ordres le jeune Charles Louis du Couëdic qui trouvera une mort héroïque pendant la guerre d'indépendance américaine.
  5. Xavier Beguin-Billecocq, L’amiral de Rosily fait halte à Mascate (1785), article paru en 1991

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Olivier Chebrou de Lespinats, Officiers de Marine de l'Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem (1610-1910), (lire en ligne)
  • « François-Joseph de Rosily », p. 11-15, [lire en ligne]