Frédéric Mairy
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| Frédéric Mairy | |
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| Fonctions | |
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| Conseiller d'État neuchâtelois | |
| En fonction depuis le | |
| Législature | 2021-2025 |
| Prédécesseur | Laurent Kurth |
| Conseiller communal du Val-de-Travers | |
| – | |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Fleurier |
| Nationalité | suisse et belge |
| Parti politique | Parti socialiste |
| Diplômé de | Université de Neuchâtel |
| Profession | Journaliste |
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Frédéric Mairy, né le à Fleurier, est une personnalité politique suisse (binational belgo-suisse), membre du parti socialiste.
Il est conseiller d'État du canton de Neuchâtel depuis le .
Biographie[modifier | modifier le code]
Frédéric Mairy naît le [1] à Fleurier, dans le canton de Neuchâtel. Ses parents sont belges et immigrent en Suisse lorsque le père, instituteur, vient y enseigner[2].
Il grandit à Buttes jusqu'à l'âge de 15 ans, puis habite à Môtiers pendant huit ans et Travers, toutes trois fusionnées en 2009 dans la commune neuchâteloise de Val-de-Travers[1],[2].
Après le gymnase du Val-de-Travers[1] et un voyage InterRail avec son ami d'enfance Laurent Favre à l'âge de 20 ans[3], il fait des études de journalisme à l'Université de Neuchâtel, complétées par des études en communication et en publicité pendant deux ans à l'Université de Strasbourg[2].
Il exerce d'abord la profession de journaliste à L'Express et à L'Impartial pendant cinq ans, puis occupe pendant deux ans un poste de chargé de communication pour une jeune pousse parisienne. Revenu à Travers en 2003[1], il est nommé chargé de communication pour le Théâtre du passage à Neuchâtel, dont il devient le directeur adjoint en 2004[1],[2].
Il est père de trois enfants[2] d'une précédente union[4] et vit à Couvet[2].
Parcours politique[modifier | modifier le code]
Il adhère au parti socialiste du canton de Neuchâtel en 2004[4].
Il siège au sein du Conseil général (législatif) de Travers en 2007 et 2008, puis de celui de Val-de-Travers[5],[6], où il est chef du groupe socialiste en 2012[1]. Il est élu au Conseil communal (exécutif) de Val-de-Travers en 2013[5], où il est chargé de l'économie, des finances, de la cohésion sociale et de la santé[6]. Il préside par ailleurs l'Association des communes neuchâteloises depuis 2016[5].
Jusque-là cantonnée au niveau communal, sa carrière politique s'ouvre aux niveaux cantonal et fédéral grâce à sa naturalisation[2] en 2020[3]. Candidat au Conseil d'État en , il arrive en sixième position au premier tour et se retire pour le second[7]. Il est candidat à la succession de Laurent Kurth lors de l'élection complémentaire de [5]. Seul candidat d'un grand parti, il est facilement élu (82,3 % des voix) et prend ses fonctions le [3].
Publications[modifier | modifier le code]
- De verdiers de cerises de neige : (Nicolas Bouvier, suite) (photogr. Éric Rechsteiner), Genève, Slatkine, , 152 p. (ISBN 9782832104149)
- Bref éloge de la fin, Genève, Éditions d'Autre part, , 100 p. (ISBN 978-2-940350-23-0)
- Citadelle de sable, Genève, Éditions d'Autre part, , 100 p. (ISBN 9782940518647), « hommage à ses grands-parents et à la Belgique »[3]
- Cours toujours (essai), Neuchâtel, Alphil, , 76 p. (ISBN 978-2-88930-544-5), « éloge de la course à pied »[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Procès-verbal de la séance extraordinaire du Conseil général de la commune de Val-de-Travers » [PDF], sur commune de Val-de-Travers, (consulté le ), p. 184
- Gabriel Risold, « Un candidat à la force tranquille », sur Courrier du Val-de-Travers hebdo, (consulté le )
- Alexandre Steiner, « À Neuchâtel, Frédéric Mairy est sans surprise élu au Conseil d’État », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le )
- « Frédéric Mairy », sur Parti socialiste neuchâtelois (consulté le )
- Alexandre Steiner, « Le PS neuchâtelois lance Frédéric Mairy pour succéder à Laurent Kurth », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- « Conseil communal », sur commune de Val-de-Travers (consulté le )
- boi avec ats, « Trois à gauche et trois à droite pour les cinq places au Conseil d'État neuchâtelois », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
