Farnham Maxwell-Lyte

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Farnham Maxwell-Lyte est né le 10 janvier 1828 à Brixham, dans le Devon (Angleterre), il est mort le 4 mars 1906 en Angleterre. Chimiste de profession, il a appliqué ses connaissances à la photographie. Pyrénéiste, la majorité de ses photographies ont été réalisées dans ces montagnes.

Biographie

Farnham Maxwell-Lyte est le cinquième et dernier enfant de Henry Francis Maxwell et de Anne Lyte. En 1846, il entre au Christs College à Cambridge et devient ingénieur des mines. En 1851, il épouse Eleanora Julia Bolton (1828-1896). Ils auront cinq enfants.

En 1853, pour raisons de santé, il se rend en France, à Luz dans les Pyrénées. Puis il s’installe à Pau, parmi une importante société anglaise où il rencontre un groupe de photographes comme John Stewart et Jean-Jacques Heilmann, Pierre Langlumé, Louis Désiré Blanquart-Evrard, qu'on appellera le « groupe de Pau ». Il vit en France de 1853 à 1880. En 1854, il est parmi les fondateurs de la Société française de photographie. Il est membre de la Photographic Society of Great-Britain. Ses paysages pyrénéens lui valent une médaille d'argent à Bordeaux en 1859.

En 1864, il fait partie des fondateurs de la société Ramond, installée à Bagnères-de-Bigorre. Contrairement à ce qui est souvent dit, il n’est pas certain qu’il ait participé à la fameuse réunion fondatrice, à l’hôtel des Voyageurs de Gavarnie, où se trouvaient Henry Russell, Charles Packe, Émilien Frossard et ses deux fils. Mais Maxwell-Lyte fut impliqué de près dans cette société, dont il fut vice-président.

C'est à l'initiative de la société Ramond que l'observatoire du Pic du Midi est créé. Maxwell-Lyte effectue lui-même des observations avec une grande lunette astronomique, et réalise la première opération astronomique : les photographies de l'éclipse de soleil du 18 juillet 1860.

Météorologiste, il détermine la température moyenne de Bagnères-de-Bigorre sur deux ans d'observations.

En tant que photographe, Maxwell-Lyte apporte de nombreux perfectionnements à la technique, travaillant avec le collodion et le papier à la cire, et un procédé de son invention qu’il appelle métagélatine et qui est adopté par plusieurs photographes. Il invente aussi une méthode pour insérer dans une photographie de paysage un ciel rapporté, ceci pour pallier les problèmes de sensibilité des plaques au collodion[1]. Il expose souvent ses photographies dans les années 1850-1860 et reçoit plusieurs prix internationaux.

Revenant à son métier d'origine, il achète les sources sulfureuses du Moudang, et une mine de sel, les salines de Dax, mais ces entreprises sont des échecs.

Il meut subitement, à son domicile de Kensington district, à Londres.

Notes et références

  1. Dans une lettre au Moniteur de la Photographie (1861) il justifie son procédé : [1]

Bibliographie

  • Paul Mironeau, Christine Juliat, Lucie Abadia, Pyrénées en images. De l'œil à l'objectif. 1820-1860 (cat. exp.), musée national du Château de Pau, 1996, 128 p., ill. NB.
  • Hélène Saule-Sorbé, Les Pyrénées photographiées de Farnham Maxwell Lyte, extrait du Bulletin de la Société Ramond 2004, cote : 8070.
  • Henri Beraldi, Cent ans aux Pyrénées, Paris, 1898-1904, sept volumes in-8°. Rééditions par « Les Amis du Livre Pyrénéen », Pau, 1977, puis par la « Librairie des Pyrénées et de Gascogne », Pau, 2001.