Eugène-Léon Rivet
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Eugène-Léon Rivet (Conflans, -Paris, ), est un officier de marine et pilote de l'aéronavale français. Il est le frère de Paul Rivet et l’oncle de Paul Milliez[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le croiseur Protet. Enseigne de vaisseau (), il passe sur le contre-torpilleur Javeline (1903-1905) et à la 2e flottille de torpilleurs en Méditerranée (1906).
En 1907, il est breveté torpilleur et embarque sur les cuirassés Gaulois (1908) et Marceau (1909-1910). Promu lieutenant de vaisseau (), instructeur sur le croiseur-école Duguay-Trouin (1911-1912), il sert en 1914 sur le croiseur cuirassé Dupetit-Thouars. En 1915, il commande un dragueur de mines à Cherbourg puis l' Au-Revoir et une section de patrouilleurs dans la Manche (1916).
Commandant de la canonnière Espiègle (1917), il obtient deux citations. Nommé capitaine de corvette en , il commande les patrouilles aériennes en Corse puis dans la Loire et devient en , chef du service aérien à Rochefort. Il sert quelque temps au cabinet du ministre (1919) puis est nommé en 1920 à la Commission de contrôle aéronautique interalliée en Allemagne.
Capitaine de frégate (), il commande le centre-école d'aérostation maritime de Rochefort et est breveté pilote de dirigeable en 1922. Il est alors nommé au commandement du centre d’aérostation de Cuers-Pierrefeu puis commande le cuirassé Patrie (1923) avant de devenir chef adjoint au Service central de l'aéronautique navale.
Capitaine de vaisseau (), commandant du croiseur Primauguet (1928) puis du porte-avions Béarn (1929-1930), il devient en octobre 1930 professeur au Centre des hautes études navales et est promu contre-amiral en .
Major général à Sidi Abdallah, il commande de 1934 à 1936 la division navale du Levant puis passe major général à Brest () et vice-président du Comité technique et de la Commission permanente des essais.
Vice-amiral (), préfet maritime de la 1ère région à Cherbourg en 1937, commandant en chef et préfet maritime de la 4ème région à Bizerte en [2], il est nommé vice-amiral d'escadre en , avant de prendre sa retraite en .
Arrêté par les Allemands en Tunisie le , il est prisonnier en Italie puis en Allemagne.
En , il est élu à l'Académie de marine. Il meurt le en son domicile dans le 16e arrondissement de Paris[3].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Grand-croix de la Légion d'honneur ()
- Officier d'Académie (1932)
- Officier de l'ordre du Mérite maritime ()
- Grand-officier de l'ordre du Nichan Iftikhar
- Commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite
- Officier de l'ordre du Soleil levant
- Chevalier de l'ordre de l'Aigle blanc
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 454
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Paul Milliez Médecin de la liberté (1980, rééd. 1982), Le Seuil, (ISBN 2020060639), entretiens avec Igor Barrère.
- Décret du 10 mai 1939, Journal Officiel, 11 mai 1939, p. 6029.
- Archives de Paris 16e, acte de décès no 872, année 1964 (page 28/31).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Eugène-Léon Rivet sur le site de l’École navale (avec photographies)
- « Cote 19800035/606/68462 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Vice-amiral français
- Élève de l'École navale
- Pilote d'aéronavale
- Préfet maritime de Cherbourg
- Préfet maritime de Bizerte
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Membre de l'Académie de marine
- Naissance en juillet 1880
- Naissance en Meurthe-et-Moselle
- Décès en juin 1964
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès à 83 ans