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Emilie Mayer

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Emilie Mayer
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Emilie Luise Friederika MayerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Maîtres
Genre artistique
Œuvres principales
Symphonie n°1, Symphonie n°2, Symphonie n°7 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Emilie Luise Friederika Mayer, née le à Friedland et morte le à Berlin, est une compositrice allemande.

Elle naît le à Friedland[1].

Fille du pharmacien August Friedrich Mayer (1777–1840) et de Henrietta Carolina Louisa, née Maas (1790–1814), Emilie Mayer joue du piano depuis l'âge de cinq ans.

Elle a tout d'abord étudié dans sa ville natale puis, au début des années 1840, elle suit des cours de composition avec Carl Loewe à Stettin[2]. À partir de 1847, elle poursuit ses études musicales de contrepoint auprès d'Adolph Bernhard Marx et d'instrumentation auprès de Wilhelm Wieprecht à Berlin[3]. Ses deux premières symphonies sont publiées la même année[4]. Elle commence à être reconnue comme compositrice et plusieurs de ses œuvres sont jouées à Berlin.

En 1855, elle est à Munich, en 1856 à Vienne où son quatuor à cordes en la majeur et son trio avec piano en mineur sont créés.

Emilie Mayer reste célibataire et, pendant de longues années, sa maison à Berlin est ouverte à des personnalités de la vie sociale et politique[3].

Elle est inhumée au cimetière de la Trinité à Berlin-Kreuzberg. Longtemps restée inconnue, sa tombe est identifiée et gravée à son nom avant de faire l'objet d'une cérémonie de commémoration en 2021[5].

Esthétique

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Emilie Mayer est d'abord influencée par l'école classique de Vienne, notamment par Mozart, bien que ses dernières œuvres soient plus dans un style romantique[6].

Les harmonies de Mayer sont caractérisées par de brusques changements de tonalités et l'usage fréquent d'accords de septième, avec septième diminuées, lui permettant une grande variété de résolutions[4]. La musique d'Emilie Mayer se définit principalement par une tendance à posséder un centre tonal avec une septième de dominante, mais à ne pas résoudre sur la tonique directement. Parfois, la résolution ne se fait pas.

Ses rythmes sont souvent très complexes, avec plusieurs strates interagissant en même temps.

Elle a composé huit symphonies, un concerto et quinze ouvertures orchestrales. Elle a également composé de la musique de chambre, des œuvres vocales et des pièces pour instruments seuls. Certaines de ses compositions ne nous sont pas parvenues.

Compositions pour orchestre

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  • Ouverture (no 1) en do mineur
  • Ouverture (no 2) en ré majeur (1850)
  • Ouverture (no 3) en do majeur (1850)
  • Ouverture (no 4) en ré mineur (1850)
  • Ouverture sérieuse (no 5) (1879), présumée perdue
  • Ouverture de Faust (no 6), op. 46 (1880-1881)
  • Ouvertura giocosa (no 7) (1883), présumée perdue

Composition concertante

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Pièces pour piano

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  • 9 Tänze (avant 1840)
  • Sonate pour piano en ré mineur (1860-1870)
  • Sonate pour piano en ré majeur (1850–1880)
  • Allemande fantastique, op.29 (1871)
  • Tonwellen (valse), op. 30 (1871)
  • Ungaraise, op. 31 (1871)
  • Valse, op. 32 (1871)
  • Mazurka, op. 33 (1871)
  • Drei Humoresken, op. 41 (1875)
  • Impromptu, op. 44 (1878)
  • La modesta, op. 45
  • 6 Klavierstücke für die Kinderwelt, op. 48/1 (1882)
  • March en la major

Musique de chambre

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Compositions pour violon et piano

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  • Sonate pour violin et piano en fa majeur, op. 17
  • Sonate pour violin et piano en la mineur, op. 18
  • Sonate pour violin et piano en mi mineur, op. 19
  • Sonate pour violin et piano en ré mineur, op. 29
  • Notturno pour violin et piano, op. 48/2 (1883)
  • Sonate pour violin et piano en ré mineur
  • Sonate pour violin et piano en ré majeur
  • Sonate pour violin et piano en mi bémol majeur

Sonates pour violoncelle et piano

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  • Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur, op. 38
  • Sonate pour violoncelle et piano en do majeur, op. 40
  • Sonate pour violoncelle et piano en ré majeur, op. 47
  • Sonate pour violoncelle et piano en fa majeur
  • Sonate pour violoncelle et piano en do majeur
  • Sonate pour violoncelle et piano en do mineur
  • Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur
  • Sonate pour violoncelle et piano en mi mineur
  • Sonate pour violoncelle et piano en la majeur
  • Sonate pour violoncelle et piano en si bémol majeur
  • Sonate pour violoncelle et piano en si mineur

Trios avec piano

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  • Trio avec piano en mi mineur, op. 12
  • Trio avec piano en ré majeur, op. 13
  • Trio avec piano en mi bémol majeur
  • Trio avec piano en ré mineur
  • Trio avec piano en mi mineur
  • Trio avec piano en la mineur
  • Trio avec piano en si mineur, op. 16
  • Trio avec piano en si bémol majeur

Quatuors avec piano

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  • Quatuor avec piano en mi bémol majeur
  • Quatuor avec piano en sol majeur

Quatuors à cordes

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  • Quatuor à cordes en sol mineur, op. 14
  • Quatuor à cordes en fa majeur
  • Quatuor à cordes en ré mineur
  • Quatuor à cordes en mi mineur
  • Quatuor à cordes en sol majeur
  • Quatuor à cordes en si bémol majeur
  • Quatuor à cordes en la majeur

Quintette à cordes

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  • Quintette à cordes en ré majeur
  • Quintette à cordes en ré mineur
  • Die Fischerin
  • Du bist wie eine Blume, op. 7/1
  • O lass mich dein gedenken, op. 7/2
  • Wenn der Abendstern die Rosen, op. 7/3
  • Erlkönig (version 1)
  • Erlkönig (version 2)
  • 2 Gesänge
  • 2 Kinderlieder

Discographie

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  • Quatuor en sol mineur opus 14, avec des quatuors de Fanny Mendelssohn et Maddalena Laura Sirmen, Erato Quartet Basel, CPO Records (2000)
  • Sonate pour violoncelle et piano en ré majeur opus 47, DA3154 T. Blees / M. Bergmann, FONO FCD97728 (1990)
  • Symphonie no 5 avec des œuvres de Fanny Hensel et Luise Adolpha Le Beau, Kammersymphonie Berlin, dir. Jürgen Bruns, Dreyer Gaido (2003)
  • Trios pour violon, violoncelle & piano op. 13 & 16, Nocturne pour violon et piano op. 48, Trio Vivente, label CPO Records - SWR2 (2017)
  • Symphonie no 4, Concerto pour piano, Quatuor à cordes, Sonate pour piano, Ewa Kupiec et Yang Tai piano, Klenke Quartett, Neubrandenburger Philharmonie, dir. Stefan Malzew et Sebastian Tewinkel, Capricio (2018)

Bibliographie

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  • Carl von Ledebur: Tonkünstlerlexikon Berlins von den Anfängen bis in die Gegenwart. Ludwig Rauh, Berlin 1861, S. 357

Notes et références

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  1. (de) Deutsche Biographie, « Mayer, Emilie - Deutsche Biographie » Accès libre, sur www.deutsche-biographie.de (consulté le )
  2. « Emilie MAYER - Dictionnaire créatrices » Accès libre, sur www.dictionnaire-creatrices.com (consulté le )
  3. a et b (en) Marie-Aline Cadieux, The Cello and Piano Sonatas of Emilie Mayer (1821-1883), Ohio State University, (lire en ligne), p. 3-6
  4. a et b (en) Rebekah Hanson, « Chamber Music by Female Composers: A Pedagogical Analysis and Historical Overview », American String Teacher, vol. 73, no 1,‎ , p. 41–48 (ISSN 0003-1313 et 2515-4842, DOI 10.1177/00031313221146949, lire en ligne, consulté le )
  5. (de) « Spendenaufruf für das wiedergefundene Grab der Komponistin Emilie Mayer », sur Evangelische Friedhofsverband Berlin Stadtmitte, (consulté le )
  6. Gabriel Navaridas, ComposHer, « Emilie Mayer – Symphonies n°1 et 2 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.composher.com, (consulté le )

Liens externes

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