Elsa Björkman-Goldschmidt

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Elsa Björkman-Goldschmid
Biographie
Naissance
Décès
(à 93 ans)
Stockholm, Suède
Sépulture
Nom de naissance
Elsa Andrea Elisabeth Björkman
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Waldemar Goldschmidt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie les Neuf (-)
Nya Idun (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnes liées
Honorine Hermelin (ami), Harriet Löwenhjelm (ami), Elsa Brändström (ami), Amelie Posse (en) (ami), Alva Reimer Myrdal (ami)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Elsa Brändström : l'ange de Sibérie, 1932

Det var i Wien, 1944

Elsa Andrea Elisabeth Björkman-Goldschmidt née le 16 avril 1888 à Linköping et morte à Stockholm le 6 avril 1982 est une artiste et écrivain suédoise active en Suède et en Autriche.

Après avoir fréquenté l'Académie des Beaux-Arts de Stockholm, elle a travaillé comme graveuse aquafortiste. En 1916, alors qu'elle assiste la Croix-Rouge en Russie, elle rencontre son futur mari, le chirurgien autrichien Waldemar Goldschmidt. Ils se marient à Vienne où elle participe activement au développement de l'organisation Save the Children et a commence à travailler comme correspondante pour la presse suédoise. En 1938, l'antisémitisme grandissant contraint le couple à s'installer en Suède où elle publie plusieurs livres sur sa vie à Vienne[1],[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Née à Linköping le 16 avril 1888, Elsa Andrea Elisabeth Björkman-Goldschmidt est la fille d'un officier, Daniel Magnus Fredrik Björkman, et de sa femme, Maria née Heyman[1]. De 1906 à 1908 elle suit des études pour devenir enseignante au sein du Séminaire Anna Sandström à Stockholm, l'année suivante elle voyage à l'étranger pour améliorer ses compétences linguistiques. Elle passe ensuite un an à l'Académie des beaux-arts, se consacrant à la gravure en taille douce, à la gravure sur bois et à la lithographie.

En 1910 elle part en Belgique ou elle passe une année supplémentaire à étudier les arts graphiques, effectuant des voyages d'études en Italie et en Allemagne [2]. À cette même période elle présente son travail lors d'expositions en Suède et à l'étranger avec un certain succès[1].

Voyage en Russie[modifier | modifier le code]

En 1916, elle part en Russie avec son amie l'infirmière Elsa Brändström pour travailler comme infirmière non formée dans les camps de prisonniers de guerre sibériens. Elle retourne en Russie à plusieurs reprises au cours des années suivantes en tant que déléguée de la Croix-Rouge suédoise, faisant l'expérience de la Révolution russe. Elle y rencontre son futur mari, le chirurgien autrichien Waldemar Goldschmidt, travaillant alors dans un hôpital de Moscou.

Les années Viennoises[modifier | modifier le code]

Ils se marient à Vienne en 1921, ils s'y installent et s'impliquent dans diverses associations culturelles, dont la société littéraire Samfundet De Nio et l'association féminine Nya Idun[1]. Elle participe également au développement de l'organisation Save the Children. C'est à cette époque qu'Elsa Björkman-Goldschmidt délaisse les arts graphiques pour se consacrer à l'écriture, contribuant aux chroniques du quotidien suédois Dagens Nyheter, et en rédigeant en 1932 la biographie de son amie Elsa Brändström, traduit en français sous le titre de Elsa Brändström : l'ange de Sibérie[4].

En 1938, après l'annexion de l'Autriche par les nazis, ils sont contraints, en tant que Juifs, de retourner en Suède[1].

L'écrivaine[modifier | modifier le code]

De retour en Suède Björkman-Goldschmidt fait le récits de ses années à Vienne dans une série de livres publiés à partir des années 1940 : Det var i Wien (1944), Donaurapsodi (1945), Wien vaknar (1949) et Följ med till Wien (1959)[1].

Björkman-Goldschmidt est une amie proche de la poétesse et artiste suédoise Harriet Löwenhjelm, à la mort de celle-ci Björkman est désigné comme légataire de son héritage littéraire et artistique. Björkman permettra la publication des poèmes et des lettres de Löwenhjelm et écrit la première biographie consacrée à Löwenhjelm[5].

Elsa Björkman-Goldschmidt meurt à Stockholm le 6 avril 1982[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « skbl.se - Elsa Andrea Elisabeth Björkman-Goldschmidt », sur skbl.se (consulté le ).
  2. a b et c (de) « Elsa Björkman-Goldschmidt », sur www.geschichtewiki.wien.gv.at (consulté le ).
  3. « Björkman-Goldschmidt, Elsa Andrea Elisabeth », sur Nordic Women's Literature (consulté le ).
  4. Librairie Les Saisons, Elsa Elsa Brändström : l'ange de Sibérie, Biogr... - Elsa Björkman-Goldschmidt - TURQUOISE (lire en ligne).
  5. Elsa Björkman-Goldschmidt, Harriet Löwenhjelm, Norstedt, (lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Elsa Björkman-Goldschmidt, Elsa Brändström : l'ange de Sibérie [« Elsa Brändström »], TURQUOISE, coll. « Le Temps Des Fe », (1re éd. 1932), 264 p. (ISBN 978-2-918823-20-9, EAN 9782918823209).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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