Elliott Murphy

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Elliott Murphy
Elliott Murphy au New Morning le 16 mars 2017 (photo de Christian Taillemite).
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Paris (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Garden City High School (en)
Empire State College (en)
Nassau Community College (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
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Genre artistique
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Distinction

Elliott Murphy, né le à Rockville Centre, dans le comté de Nassau (État de New York), est un auteur-compositeur-interprète, musicien et écrivain américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elliott Murphy - Olivier Durand. MJC Morlaix le 26 avril 2019

Encouragé par sa mère Josephine, Elliott Murphy apprend la guitare à l’âge de douze ans. Avec son époux Elliott Senior, elle lui transmet sa passion de la musique et du spectacle. Elliott Murphy a seize ans lorsque son père décède. Il dédiera plusieurs chansons à ses parents : On Elvis Presley Birthday, Time Flies, Pneumonia Alley.

Il commence à jouer de la guitare avec son groupe The Rapscallions. Adolescent, il joue dans de petits groupes amateurs de rythm'n blues. Il part ensuite pour l'Europe et y renforce sa formation de musicien en jouant dans les rues de nombreuses villes.

Elliott Murphy enregistre en 1973 chez Polydor son premier album, Aquashow pour lequel il est accompagné par un groupe de folk-rock dont fait partie son frère Matthew Murphy à la basse.

Le disque est suivi de trois albums Lost Generation (1975), Night Lights (1976) et Just a Story From America (1977). Ces albums ne rencontrent toutefois pas le succès escompté auprès du grand public.

Il signe chez New Rose Records en 1985 avec l’album Milwaukee produit par Jerry Harrison du groupe Talking Heads.

De nombreux disques enrichissent sa discographie dans les années 1980 et 1990, dont 12 (1990), où figure la chanson Something like Steve Mc Queen, et Selling The Gold (1995) dans lequel Bruce Springsteen, son vieil ami, l'accompagne, dans les chœurs, sur un titre.

Le public américain semblant peu réceptif à sa musique, Elliott Murphy s’expatrie à Paris en 1989. Il y vit depuis, avec sa femme et son fils. Il est rejoint en 1996 par le guitariste français Olivier Durand (ex Little Bob Story). Elliott Murphy enchaine depuis les albums : Beauregard (1998), String Of Storm (2003) et Coming Home Again (2007).

Elliott Murphy parcourt l’Europe, enchainant un nombre impressionnant de concerts. Il s'est affirmé comme un formidable artiste de scènes sur lesquelles il a l'habitude de se donner sans compter.[réf. nécessaire] En témoigne le concert qu'il a donné le 9 juin 2007 au Spirit of 66 à Verviers (Belgique) au cours duquel il a joué pendant 4 heures et 20 minutes sans interruption[1].

Posant un regard tendre sur l'aspect erratique de nos existences, il chante nos fêlures intimes. Pour Elliott Murphy, la musique et la littérature (en particulier F. Scott Fitzgerald) sont indispensables car c’est l’art qui nous console, nous élève et nous rend heureux.

Le , il participe au concert de Bruce Springsteen and The E-Street Band au Stade de France en interprétant avec son fils et le Boss Born to Run. Et de nouveau le , à l'AccorHotels Arena, toujours avec son fils, toujours sur le même morceau.

Il a été nommé chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres le .

Repères chronologiques professionnels[modifier | modifier le code]

  • 1969 : il écrit les notes de la pochette du légendaire Live 69 du Velvet Underground.
  • 1972 : rôle mineur au cinéma dans le Roma de Fellini.
  • 1981 : joue le rôle d'une Rock star dans New York Beat Movie d'Edo Bertoglio.
  • 1984 : joue son rôle dans l'épisode du 11 décembre 1984 de La Edad de Oro de Paloma Chamorro.
  • 1989 : s'installe définitivement à Paris (le 14 juillet).
  • 1995 : il écrit la musique originale et fait une apparition dans le film Sylvie, ses mots pour le dire de Daniel Schweizer sous forme d'un extrait de concert organisé en 1993-94 à Genève dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA.
  • 1996 : début de la collaboration avec Olivier Durand guitariste-chanteur du groupe Normandy All Stars
  • 1997 : il compose la musique du film court métrage Tout le monde descend de Laurent Bachet.
  • 2009 : sortie d'une chanson-hommage Johan & Elliott par le compositeur français Jessepop.

Discographie[modifier | modifier le code]

Elliott Murphy au New Morning le 16 mars 2017 (photo de Christian Taillemite)
  1. 1973 : Aquashow (Polydor)
  2. 1975 : Lost Generation (Rca, rééd. CD en 1990)
  3. 1976 : Night Lights (Rca, réed. CD en 1990)
  4. 1977 : Just a Story From America (Columbia, rééd CD en 1990)
  5. 1980 : Affairs (Courtisane, rééd CD en 1990, New Rose et 1996, Musidisc)
  6. 1982 : Murph the Surf (Courtisane, rééd CD en 1990, New Rose et 1996, Musidisc)
  7. 1984 : Party Girls and Broken Poets (Wea, rééd CD en 1984, Déjàdisc)
  8. 1986 : Milwaukee (New Rose, rééd CD en 1990
  9. 1987 : Change Will Come (New Rose)
  10. 1987 : Après le déluge (New Rose, rééd CD en 1996)
  11. 1990 : 12 (New Rose)
  12. 1992 : If Poets Were King (New Rose, rééd CD en 1996, Musidisc)
  13. 1992 : Unreal City (Razor & Tie)
  14. 1993 : Paris/New York (New Rose)
  15. 1995 : Selling the Gold (Musidisc)
  16. 1998 : Beauregard (Last Call)
  17. 2000 : Rainy Season
  18. 2001 : La terre commune (w/ Ian Matthews) (Last Call)
  19. 2002 : Soul Surfing (w/ Rainy Season) (Last Call)
  20. 2002 : Soul Surfing - The Next Wave (EP Last Call)
  21. 2003 : Strings of the Storm (Double CD Last Call)
  22. 2006 : Murphy Gets Muddy (Last Call)
  23. 2007 : Coming Home Again (Last Call)
  24. 2008 : Notes from the Underground (Last Call)
  25. 2010 : Elliott Murphy (Last Call)
  26. 2013 : It takes a worried man (Last Call)
  27. 2014 : Intime (Last Call)
  28. 2015 : Aquashow Deconstructed (Last Call)
  29. 2017 : Prodigal Son (Last Call)
  30. 2019 : Ricochet (Last Call)
  31. 2020: The Middle Kingdom (MurphyLand)
  32. 2022: Wonder

Compilations[modifier | modifier le code]

  1. 1992 : Diamonds By The Yard (Razor & Tie)
  2. 1996 : Going Through Something (Déjàdisc)
  3. 2005 : Never Say Never - The Best of 1995-2005... and More (Last Call)

Albums live[modifier | modifier le code]

  1. 1991 : Live Hot Point (New Rose, rééd CD en 1991 et 1996, Musidisc)
  2. 1999 : April - Live (Last Call)
  3. 2001 : Last of the Rock Stars... And Me and You with the Rainy Season Band (Last Call)
  4. 2001 : Live In Solingen (w/ Ian Matthews) (Last Call)
  5. 2003 : Live In Wredenhagen (Last Call)
  6. 2003 : Lost Generation + Night Lights + Double CD nouvelle version des albums de 1975-76 avec 11 bonus (Last Call)
  7. 2009 : Alive in Paris (CD & DVD Last Call)
  8. 2011 : Just a Story from New York (Last Call)
  9. 2021: Live in Bilbao

Rééditions[modifier | modifier le code]

  1. 2002 : Murph the Surf (nouvelle version de l'album de 1982, avec nouvelle jaquette et 1 morceau supplémentaire)

Vintages Series[modifier | modifier le code]

  1. 2003 : Vintage Series Vol.1 (Last Call)
  2. 2003 : Vintage Series Vol. 2 (Last Call)
  3. 2004 : Vintage Series Vol. 3 (Last Call)
  4. 2004 : Vintage Series Vol. 4 (Last Call)
  5. 2004 : Vintage Series Vol. 5 (Last Call)
  6. 2005 : Vintage Series Vol. 6 (Last Call)
  7. 2005 : Vintage Series Vol. 7 (Last Call)
  8. 2005 : Vintage Series Vol. 8 (Last Call)

Participations[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Cold and Electric (1989), Entreligne (France), Ediciones Clip (Espagne), édition Nautilus (Allemagne/Suisse)
  • The Lion Sleeps Tonight (1990), Librairie Gibert Joseph (France), Stultifera Navis (Espagne)
  • Where the Women are Naked and the Men are Rich (1995), Celeste (Espagne)
  • Café Notes (2002), Hachette Littératures (France), FBE Edizioni (Italie)
  • Poetic Justice (2005), Hachette Littératures (France), FBE Edizioni (Italie)
  • Marty May (2013), éditions Joëlle Losfeld (France, traduction de l'anglais Christophe Mercier)
  • Strings of the Storm (2016), Éditions La Grange Batelière (France, traduction de François Esperet)
  • Just a story from America -Mémoires (2020) Éditions Du Layeur (France, traduction de l'anglais Belkacem Bahlouli. Préface de Laurent Chalumeau)

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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