Edge city

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Un exemple de edge city : Century City à Los Angeles en Californie.

Edge city est un terme américain qui désigne un espace urbanisé périphérique qui concentre des entreprises, des services et des centres commerciaux. Le terme fut utilisé en 1991 dans le livre Edge City: Life on the New Frontier de Joel Garreau. Il l'inventa alors qu'il était journaliste pour The Washington Post. On traduit l'expression en français par « ville-lisière »[1]. L'apparition des edge cities est relativement récente (années 1960-1970) et rend compte de la polynucléarisation des centres en géographie urbaine.

Définitions[modifier | modifier le code]

Joel Garreau établit une liste de cinq critères nécessaires à l'identification d'une edge city :

  • Elle doit avoir une superficie de plus de 500 000 m2 de bureaux[2] dans lesquels travaille un total de 20 000 à 50 000 personnes ;
  • Elle doit compter plus de 60 000 m2 de commerce de détail[2], c'est-à-dire la taille d'un centre commercial moyen. Les edges cities sont des quartiers administratifs et de services aussi bien que des lieux de loisirs et de shopping ;
  • Le nombre de chambres à coucher (dans les résidences) doit y être inférieur à celui des emplois ;
  • Elle doit être perçue et vécue comme un lieu bien identifié par la population ;
  • Son développement urbain doit être récent (moins de 30 ans).

La plupart des edge cities sont nées à proximité d'un échangeur autoroutier ou près des grands aéroports. Elles comptent peu d'industries lourdes. Elles ne constituent pas de municipalité distincte mais sont administrées par différents comtés. Elles sont environ deux-cents aux États-Unis et s'étalent horizontalement en s'appuyant sur le réseau routier et autoroutier.

Liste d'edge cities, par agglomération, aux États-Unis[modifier | modifier le code]

Atlanta[modifier | modifier le code]

Baltimore[modifier | modifier le code]

Charlotte[modifier | modifier le code]

Chicago[modifier | modifier le code]

Cleveland[modifier | modifier le code]

Dallas/Fort Worth[modifier | modifier le code]

Denver[modifier | modifier le code]

Détroit[modifier | modifier le code]

Houston[modifier | modifier le code]

Indianapolis[modifier | modifier le code]

Los Angeles[modifier | modifier le code]

Miami[modifier | modifier le code]

Milwaukee[modifier | modifier le code]

Minneapolis/St. Paul[modifier | modifier le code]

New York[modifier | modifier le code]

Philadelphie[modifier | modifier le code]

Phoenix[modifier | modifier le code]

Pittsburgh[modifier | modifier le code]

Salt Lake City[modifier | modifier le code]

San Francisco[modifier | modifier le code]

Seattle[modifier | modifier le code]

Saint-Louis[modifier | modifier le code]

Washington[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

The Mask : Edge City est le nom de la mégapole ou se déroule le film.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Voir la définition sur le site de Géoconfluences
  2. a et b Cynthia Ghorra-Gobin, « De la ville à l'urban sprawl, la question métropolitaine aux États-Unis », [1], dans Cercles, 13, 2001

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • (fr) [PDF] Cynthia Ghorra-Gobin, « De la ville à l'urban sprawl, la question métropolitaine aux États-Unis », [2], dans Cercles, 13, 2001
  • (fr) Un exemple d'edge city dans l'Utah

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) Cynthia Ghorra-Gobin, « L'étalement de la ville américaine. Quelles réponses politiques ? », dans la revue Esprit, , [lire en ligne]
  • (fr) Joel Garreau, Edge City: Life on the New Frontier, New York, Doubleday, AnchorBooks, 1991, 550 p. Lire le compte-rendu en ligne.