Donjon de Cigogné

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Donjon de Cigogné
Image illustrative de l’article Donjon de Cigogné
Le donjon, face ouest.
Type Château-fort
Début construction XIVe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1962)[1]
Coordonnées 47° 15′ 39″ nord, 0° 55′ 51″ est
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces de France Touraine
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Commune Cigogné
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Donjon de Cigogné
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Donjon de Cigogné
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
(Voir situation sur carte : Indre-et-Loire)
Donjon de Cigogné

Le donjon de Cigogné est une tour carrée, unique vestige d'un château construit sur la commune de Cigogné, dans le département d'Indre-et-Loire. Elle est intégrée depuis le à la liste des monuments historiques en tant qu'édifice inscrit.

Cette propriété privée ne se visite pas.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le donjon de Cigogné se trouve dans le chef-lieu de la commune, au voisinage immédiat de l'église Notre-Dame de Cigogné, au nord-est de celle-ci.

Historique[modifier | modifier le code]

Vue générale du donjon

Construit à la fin du XIIIe siècle ou plutôt au début du XIVe siècle, le donjon faisait partie d'un château, il était relié, au sud, à un corps de bâtiment aujourd'hui disparu, il n'en reste plus qu'un pan de mur. Le château constituait un fief laïc dépendant de l'archevêché de Tours[2]. Au XIe siècle, le fief de Cigogné était la propriété de Lisois d'Amboise, compagnon de Foulques Nerra[3].

Jean-Mary Couderc, dans son Dictionnaire des communes de Touraine, note qu'« il est intéressant de noter le face-à-face de la tour, siège d'un fief laïc, relevant de l'archevêché de Tours, et de l'église, dépendant, depuis l'origine, de l'abbaye Saint-Julien de Tours[2]. »

Une fuye de plan circulaire, ruinée, se trouve au nord-est du donjon[1].

Architecture[modifier | modifier le code]

Détail d'un cul-de-lampe.

Le donjon de Cigogné est une tour de plan carré construite en moellons irréguliers, les quatre angles sont constitués par un chaînage vertical en grand appareil. Il a aujourd'hui perdu son couronnement, on devine, à ses quatre coins, le départ des culs-de-lampe dont les encorbellements supportaient des échauguettes[2].

Une voûte en berceau couvre la salle du rez-de-chaussée, alors que les deux étages supérieurs étaient séparés par un plancher[1]. Une fenêtre à meneau surmontée d'un oculus éclaire la face ouest de la salle du premier étage, à laquelle on accède maintenant par un escalier extérieur en bois plaqué contre la façade sud du donjon, la fenêtre côté est a été murée[3].

Un souterrain (muré) est signalé à proximité de la base du donjon[4].

Pour en savoir plus[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Claude Croubois (dir.), L’indre-et-Loire – La Touraine, des origines à nos jours, Saint-Jean-d’Angely, Bordessoules, coll. « L’histoire par les documents », , 470 p. (ISBN 2-903504-09-1). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 9e éd. (1re éd. 1930), 733 p. (ISBN 978-2-85554-017-7 et 2-85554-017-8). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Notice no PA00097696, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a b et c Couderc, p. 323.
  3. a et b Ranjard, p. 314.
  4. « Présentation du plan local d'urbanisme (PLU) : Cavités souterraines », sur le site de la commune de Cigogné, p. 106-107.