Dmitry Rovinsky

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Dmitri Rovinski
Portrait de Dmitry Rovinsky. Gravure de Vassili Mate en 1873.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Bad WildungenVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Kountsevo, Спасское-Манухино (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Дмитрий Александрович РовинскийVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
École impériale de jurisprudence (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Père
Ровинский, Александр Павлович (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Ekaterina Rovinskaya-Volchanetskaya (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Œuvres principales
Judicial reform of Alexander II (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Dmitry Aleksandrovitch Rovinsky (russe : Дми́трий Алекса́ндрович Рови́нский), né le (calendrier julien) (calendrier grégorien) à Moscou et mort le à Bad Wildungen, est un historien de l'art et un compilateur d'albums de référence sur les portraits et gravures russes du XVIIIe siècle au XIXe siècle. Il est membre honoraire de l'Académie des sciences et de l'Académie des arts.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dmitry Aleksandrovitch Rovinsky naît le 16/28 août 1824 dans la famille d'un policier de Moscou[1]. En 1844, il obtient son diplôme de la faculté de droit de Saint-Pétersbourg[2]

Droit[modifier | modifier le code]

Il commence son service à Moscou, occupant divers postes juridiques[1]. En 1866, il devient procureur de la région judiciaire de Moscou[2]. De 1870 jusqu'à la fin de sa vie, il est sénateur du département de cassation criminelle[1].

Art[modifier | modifier le code]

À partir des années 1840, il s'intéresse grandement à la collection de gravures, y compris les louboks[1]. Sa réputation d'historien de l'art et de collectionneur se développe après 1853, avec la publication d'articles sur divers sujets, notamment l'Académie d'art sous le règne de Catherine II et l'école russe de peinture d'icônes, ainsi que la gravure et les arts graphiques russes[2].

Ses travaux fondamentaux sur l'histoire de la gravure russe et des louboks sont les premiers du genre[1]. Ses traités historiques et bibliographiques, riches en données réelles, sont très estimés par les critiques d'art et conservent leur importance jusqu'à aujourd'hui[1]. En tant qu'éditeur de ses propres ouvrages, Dmitry Rovinsky accorde une grande attention aux procédés polygraphiques (il est l'un des premiers à appliquer l'héliographe) et imprime des livres sur un excellent papier, avec un superbe design, etc[1]. Dmitry Rovinsky cède une partie de ses biens pour créer à son tour des prix pour les meilleurs livres illustrés destinés au grand public, le meilleur travail de recherche sur l'archéologie de l'art et la meilleure peinture[1]. La collection unique de gravures et autres œuvres d'art de Dmitry Rovinsky, ainsi que sa bibliothèque, sont léguées au musée de l'Ermitage, à la Bibliothèque d'État de Russie, à la bibliothèque publique et à l'Académie des arts[1].

Il reçoit le prix Ouvarov (1864) pour son travail sur les graveurs russes entre 1564 et 1764[2]. En 1870, il est élu à l'Académie des arts de Saint-Pétersbourg[2]. La publication de son œuvre monumentale sur les estampes populaires russes (1881-93) et d'autres documents visuels - richement illustrés d'exemples tirés de sa vaste collection personnelle - est l'aboutissement de 25 ans de recherches dans des dépôts d'État et privés russes, européens, égyptiens, chinois, japonais et indiens[2].

Mort[modifier | modifier le code]

Dmitry Rovinsky meurt le 23 juin 1895 à Bad Wildungen, Waldeck, Allemagne[1]. La "Collection Rovinsky pour une iconographie russe" est publiée en 2006 en allemand avec un commentaire complet.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j (en) « Dmitry Rovinsky » (consulté le ).
  2. a b c d e et f (en) R. H. Davis jr et Edward Kasinec, « Rovinsky, Dmitry Aleksandrovich », sur oxfordartonline.com (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Hermann Goltz, Alles von Zarin und Teufel. Europäische Russlandbilder. Die gesamten Rovinskij-Materialien für eine Russische Ikonographie., Cologne, DuMont, (ISBN 3-8321-7725-6).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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