Discussion:Sabina Spielrein

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Éléments biographiques[modifier le code]

Bonjour, la partie biographie de SS est centrée sur sa relation avec Jung sans mention des éléments biographiques tels dans l'article dans Wikipedia en anglias ici

She was born in 1885 into a wealthy Jewish family in Rostov-on-Don, Russian Empire. Her mother Eva (born Khave) Lublinskaya was the daughter and granddaughter of rabbis from Yekaterinoslav.(Richebächer, Sabine (2008). Eine fast grausame Liebe zur Wissenschaft. Munich: BTB.) Eva trained as a dentist, but did not practise. Sabina's father Nikolai (born Naftul) Spielrein was an agronomist. After moving from Warsaw to Rostov, he became a successful merchant. On her birth certificate, Sabina appeared as Sheyve Naftulovna,[13] but throughout her life and on official documents she used the name Sabina Nikolayevna.[6] She was the eldest of five children. All three of her brothers later became eminent scientists. One of them, Isaac Spielrein, was a Soviet psychologist, a pioneer of work psychology.[13] From her early childhood, Sabina was highly imaginative and believed that she had a 'higher calling' to achieve greatness, and she communicated about this privately with a 'guardian spirit'.[3]:60 However, her parents' marriage was turbulent and she experienced physical violence from both of them. She suffered from multiple somatic symptoms and obsessions.[14][15] Some commentators believe she may have been sexually abused by someone in the family.[16] She attended a Froebel school followed by the Yekaterinskaya Gymnasium in Rostov, where she excelled in science, music and languages.[8] She learned to speak three languages fluently. During her teens, she continued to be troubled emotionally and became infatuated first with her history teacher, then with a paternal uncle.[3]:65 While at school, she resolved to go abroad to train as a doctor, with the approval of her rabbinic grandfather. At the end of her schooling she was awarded a gold medal.

Pouvons-nous inclure ces éléments traduits ainsi :

Elle est née en 1885 dans une riche famille juive à Rostov-sur-le-Don, dans l'empire russe. Sa mère Eva (née Khave) Lublinskaya était la fille et la petite-fille de rabbins de Yekaterinoslav. [8](Richebächer, Sabine (2008). Eine fast grausame Liebe zur Wissenschaft. Munich: BTB.) Eva a suivi une formation de dentiste mais ne s'est pas exercée. Le père de Sabina, Nikolai (né Naftul) Spielrein était un agronome. Après avoir déménagé de Varsovie à Rostov, il est devenu un marchand prospère. Sur son acte de naissance, Sabina figurait sous le nom de Sheyve Naftulovna [13]Ljunggren, Magnus (2001). "Sabina and Isaak Spielrein". In Björling, Fiona (ed.). On the Verge: Russian Thought Between the Nineteenth and Twentieth Centuries. Lund University. pp. 79–95., mais toute sa vie et sur des documents officiels, elle utilisait le nom Sabina Nikolayevna [6].Etkind, Alexander (1997). Eros of the Impossible: The History of Psychoanalysis in Russia. Boulder, CO: Westview Press. p. 172. Elle était l'aînée de cinq enfants. Ses trois frères devinrent plus tard d'éminents scientifiques. L'un d'entre eux, Isaac Spielrein, était un psychologue soviétique, un pionnier de la psychologie du travail. [13] Dès sa tendre enfance, Sabina était très imaginative et croyait avoir un "plus grand appel" pour atteindre la grandeur, et elle a communiqué à ce sujet en privé avec un "esprit gardien". [3]:Carotenuto (ed.), Aldo (1986). Tagebuch einer hemlichen Symmetrie: Sabina Spielrein zwischen Jung und Freud. Freiburg: Kore. Cependant, le mariage de ses parents était tumultueux et elle a subi la violence physique de tous les deux. Elle souffrait de multiples symptômes somatiques et d'obsessions. [14]Steffens D (trans) (2001). "Burghölzli Hospital Records of Sabina Spielrein". Journal of Analytical Psychology. 46: 15–42. [15]Hensch, T, ed. (2006). Sabina Spielrein. Nimm meine Seele: Tagebücher und Schriften. Freitag. pp. 234–56. Certains commentateurs pensent qu'elle a peut-être été agressée sexuellement par un membre de la famille [16]Graf-Nold, A. (2001). "The Zurich School of Psychotherapy in Theory and Practice: Sabina Spielrein's Treatment at the Burghölzli Clinic in Zurich". Journal of Analytical Psychology. 46: 73–104.. Elle a fréquenté une école Froebel suivie du gymnase Yekaterinskaya à Rostov, où elle a excellé dans les domaines de la science, de la musique et des langues. [8]Richebächer, Sabine (2008). Eine fast grausame Liebe zur Wissenschaft. Munich: BTB. Elle a appris à parler trois langues couramment. Pendant son adolescence, elle continua à être troublée émotionnellement et se passionna d'abord pour son professeur d'histoire, puis pour son oncle paternel [3]: 65 Elle était encore à l'école, quand elle e décidé d'aller à l'étranger pour se former en tant que médecin, avec l'accord de son grand-père rabbin. À la fin de ses études, elle a reçu une médaille d'or.

Je ne sais pas comment procéder avec la traduction en regard aux règles WP. Cordialement, --TEMPLARSimonTemplar (discuter) 23 octobre 2019 à 17:26 (CEST)[répondre]

Bonjour TEMPLARSimonTemplar Émoticône, oui, c'est une bonne idée et vous pouvez tout à fait effectuer une traduction, pensez à récupérer les références de l'article anglais tant qu'à faire. La condition est ensuite d'insérer le modèle {{Traduction/Référence}} dans la section « Notes et références » en renseignant les paramètres langue, article d'origine et id d'historique. Cordialement, — Jolek [discuter] 25 octobre 2019 à 20:08 (CEST)[répondre]
Merci cher Jolek, mais c'est du choinois pour moi ... Donc je vous fais la traduction, aucun souci, mais le reste je ne sais pas faire...en plus je suis "allergique" aux traductions et manipulations techniques, donc je posterai la traduc ici et quelqun pourrait l'ajouter en bonne et due forme. Sidonie61 connaissait bien ces astuces techniques et était la conseillère de wikification si j'ose dire... du portail psychanalyse.Fifilolotte aussi. Avez-vous lu la tribune sur Le NouvelObs ? Il faudrait se concerter... Cordialement, --TEMPLARSimonTemplar (discuter) 25 octobre 2019 à 21:37 (CEST)[répondre]
Bonjour TEMPLARSimonTemplar Émoticône pour le modèle de traduction, pas de souci je peux m'en occuper.De quelle rubrique du Nouvel Obs parlez-vous ? car je n'ai pas suivi la discussion. Bien cdt, --Sidonie61 (discuter) 25 octobre 2019 à 22:19 (CEST)[répondre]
Bonsoir Sidonie61, celle-ci: [1] Cordialement bien sûr, --TEMPLARSimonTemplar (discuter) 25 octobre 2019 à 22:24 (CEST)[répondre]
Merci Émoticône pour cet article intéressant ainsi que pour votre traduction depuis l'article anglais pour lequel les références seront un plus, bonne continuation dans cette dernière, --Sidonie61 (discuter) 25 octobre 2019 à 22:45 (CEST)[répondre]

Suite de traduc[modifier le code]

Après la mort sudaine de sa seule soeur Emilia, due au typhoïde, la santé mentale de Spielrein commença à se détériorer et à l'âge de 18 ans, elle souffrit d'une grave hystérie comprenand des tics, des grimaces, des rires et des pleurs incontrôlables [14],Steffens D (trans) (2001). "Burghölzli Hospital Records of Sabina Spielrein". Journal of Analytical Psychology. 46: 15–42. [15]Hensch, T, ed. (2006). Sabina Spielrein. Nimm meine Seele: Tagebücher und Schriften. Freitag. pp. 234–56.. Après un séjour infructueux dans un sanatorium suisse, où elle développa un nouvel engouement pour l'un des médecins, elle fut admise à l'hôpital psychiatrique Burghölzli, près de Zurich, en août 1904. Le médecin directeur était Eugen Bleuler, qui le dirigeait comme une communauté thérapeutique à activités sociales pour les patients, y compris le jardinage, le théâtre et les conférences scientifiques. [16] Graf-Nold, A. (2001). "The Zurich School of Psychotherapy in Theory and Practice: Sabina Spielrein's Treatment at the Burghölzli Clinic in Zurich". Journal of Analytical Psychology. 46: 73–104.L'un des assistants de Bleuler était Carl Jung, nommé par la suite directeur adjoint. Dans les jours qui ont suivi son admission, Spielrein a révélé à Jung que son père l'avait souvent battue et qu'elle était troublée par les fantasmes masochistes d'être battue. Bleuler a veillé à ce qu'elle soit séparée de sa famille et a ensuite demandé à son père et à ses frères de ne plus avoir aucun contact avec elle. [15]Hensch, T, ed. (2006). Sabina Spielrein. Nimm meine Seele: Tagebücher und Schriften. Freitag. pp. 234–56. Elle se rétablit rapidement et en octobre, elle put s'inscrire à une école de médecine et commencer à aider Jung à effectuer des tests d'association de mots dans son laboratoire. Entre octobre et janvier, Jung a effectué des tests d'association de mots et elle a également utilisé des techniques psychanalytiques rudimentaires. [17]Minder, B. (2001). "Sabina Spielrein, Jung's patient at the Burghölzli". Journal of Analytical Psychology. 46: 43–66. Plus tard, il l'a évoquée à deux reprises dans des lettres à Freud comme son premier cas analytique, bien que, dans ses publications, il ait évoqué deux patients ultérieurs en ces termes. [7]: 47,187 Lors de son admission, Spielrein est tombée amoureuse de Jung. De son propre choix, elle demeura résidente à l'hôpital de janvier à juin 1905, bien qu'elle ne reçoive plus de traitement. Elle a travaillé comme stagiaire aux côtés d'autres étudiants russes, dont Max Eitingon, ainsi que de psychiatres expatriés qui étudiaient avec Bleuler, dont Karl Abraham.

Étudiante en médecine 1905–11

Elle a fréquenté la faculté de médecine de l'Université de Zurich de juin 1905 à janvier 1911 et y a excellé sur le plan académique [8]. Ses journaux intimes montrent un très large éventail d'intérêts et de lectures, notamment en philosophie, religion, littérature russe et biologie évolutive. Elle vivait dans différents appartements, se mêlant à un cercle social composé principalement d'étudiantes en médecine juives russes. Un grand nombre d'entre eux sont devenus fascinés par le mouvement émergent de la psychanalyse en Europe occidentale et ont étudié avec Bleuler et Jung. Au cours de ses études en médecine, Spielrein s'est principalement concentré sur la psychiatrie. Un certain nombre d'entre eux, comme Spielrein, sont devenus psychiatres par la suite, ont passé du temps avec Freud à Vienne et ont été publiés dans des revues psychanalytiques. Ceux-ci comprenaient Esther Aptekman, Fanya Chalevsky, Sheina Grebelskaya et Tatiana Rosenthal. [8]Ljunggren, Magnus (1989). "The psychoanalytic breakthrough in Russia on the eve of the First World War". In Rancour-Laferriere, Daniel (ed.). Russian Literature and Psychoanalysis. Amsterdam: John Benjamins. [18] Politiquement, Spielrein s'identifiait au socialisme, même si certains de ces étudiants russes contemporains étaient des partisans du Parti socialiste révolutionnaire ou du sionisme. [19]Richebächer, Sabine (2003). "'In league with the devil, and yet you fear fire?' Sabina Spielrein and CG Jung: A suppressed scandal from the early days of psychoanalysis". In Covington, C.; Wharton, B. (eds.). Sabina Spielrein: Forgotten Pioneer of Psychoanalysis. Hove: Brunner-Routledge. pp. 227–50.

Spielrein a terminé sa thèse de médecine, dirigée d'abord par Bleuler puis par Jung, sur une étude approfondie du langage d'un patient atteint de schizophrénie. Il a été publié dans le Jahrbuch für psyanalytische und psychopathologische Forschungen, que Jung a édité. Elle a été l'une des premières personnes à mener une étude de cas sur la schizophrénie et à la faire publier dans un journal psychanalytique. [20]"Spielrein Association". [11] "Sabina Spielrein". Freud l'a référencé dans le même volume dans son post-scriptum du cas Schreber [21]. Il s'agissait du premier doctorat à avoir paru dans un journal psychanalytique et de l'une des premières études de cas psychanalytiques sur la schizophrénie. Sa thèse a grandement contribué à la compréhension du langage des personnes atteintes de schizophrénie. Étant donné que son étude était l'une des premières à s'intéresser à la schizophrénie, le besoin de recherches supplémentaires a commencé et a amené davantage de personnes à s'intéresser à la maladie mentale [22]. C'était également la première thèse écrite par une femme d'orientation psychanalytique. [23]Hall, Karen. Sabina Spielrein 1885-1942 Jewish Women: A Comprehensive Historical Encyclopedia, 1 March 2009. Jewish Women's Archive. Accessed 1 May 2015 Elle a quitté Zurich le lendemain de son diplôme, après avoir décidé d'établir une carrière indépendante de psychanalyste ailleurs [8].Richebächer, Sabine (2008). Eine fast grausame Liebe zur Wissenschaft. Munich: BTB.

Relation avec Carl Jung

À l'école de médecine, Spielrein a continué d'aider Jung au laboratoire, comme elle l'avait fait en tant que patient hospitalisé. Elle assistait également à ses visites dans les services de garde et le rencontrait socialement. Elle ne suivit plus aucun traitement de sa part, bien qu'environ à partir de la fin de 1907 , il tenta de manière informelle d'analyser son souhait d'avoir son enfant [24]. À l'été de 1908, alors qu'elle entrait en quatrième année à la faculté de médecine, elle et Jung commencèrent à avoir des rencontres de plus en plus intimes, qu'elle décrit dans ses journaux comme une "poésie". Les opinions divergent quant à la question de savoir s'ils ont ou non des rapports sexuels [8]: 178 [24] John Launer a examiné les éléments de preuve contenus dans ses journaux intimes et leurs lettres dans sa biographie de 2015 de Spielrein, Sex Versus Survival. La vie et les idées de Sabina Spielrein. [7]Launer, John (2014). Sex Versus Survival. The Life and Ideas of Sabina Spielrein. London: Bloomsbury Publishing. (ISBN 978-0-715-64741-7). Il a conclu qu'ils avaient eu un contact physique consensuel et érotique, mais qu'ils s'étaient arrêtés avant la pénétration sexuelle en raison de l'absence de contraception efficace et de la peur de la grossesse. [25] Launer, John (2015-09-02). "Carl Jung's relationship with Sabina Spielrein: a reassessment" (PDF). International Journal of Jungian Studies. 7 (3): 179–193. Ceci est corroboré par la déclaration de Spielrein dans une lettre à sa mère: "Jusqu'à présent, nous sommes restés au niveau de la poésie qui n'est pas dangereuse". [24] Lothane Z (1999). "Tender love and transference: Unpublished letters of CG Jung and Sabina Spielrein". International Journal of Psychoanalysis. 16: 12–27, 81–94. Lance Owens a en outre résumé les preuves documentaires dans son étude de 2015, Jung in Love: Le Mysterium in Liber Novus [26], Zvi Lothane, psychanalyste freudien et érudit en histoire psychanalytique, constitue le cas le plus solide et le mieux étayé contre une relation sexuelle consommée entre les deux partenaires. Lothane résume ses conclusions:

Les gens ont tendance à croire comme dicté par leurs propres émotions, projections et transferts. ... Notre jugement devrait vraiment être guidé par ce que les protagonistes ne se lassent jamais de s'affirmer: qu'il n'y avait pas de sexe. En dernière analyse, la question est de savoir si nous croyons leur témoignage ou non. J'ai choisi de les croire, non pas par prudence, mais parce que, à cette époque, les relations sexuelles avant le mariage, en particulier dans le cas du Spielrein, étaient différentes de celles que nous connaissons aujourd'hui. de plus, parce que le désir sexuel non consommé était encore plus poignant et romantique que le sexe consommé. Cependant, le mythe sexuel a la vie dure, fournissant un matériel sensationnel pour un certain nombre de productions théâtrales et une pléthore d'articles dans la presse populaire et les revues professionnelles. [27] Zvi Lothane, “Tender love and transference: Unpublished letters of C. G. Jung and Sabina Spielrein,” in C. Covington and B. Wharton, eds., Sabina Spielrein: Forgotten Pioneer of Psychoanalysis (Hove: Brunner-Routledge, 2003), 221. For an extended review of the evolution of the relationship between Spielrein and Jung, see, Owens, Lance S., Jung in Love: The Mysterium in Liber Novus, 27-35. (Online edition available.) Au cours des mois qui ont suivi, Jung a écrit à Freud à propos de cette relation, accusant Spielrein d'avoir tenté en vain de le séduire, avant d'admettre qu'il était devenu amoureux d'elle [28]McGuire, W, ed. (1974). The Freud/Jung letters: The Correspondence between Sigmund Freud and CG Jung. Princeton University Press.. : 207–35 Il a envoyé une série de lettres à la mère de Spielrein dans laquelle il écrivait "personne ne peut empêcher deux amis de faire ce qu'ils veulent ... il est probable que quelque chose de plus puisse entrer dans la relation" [3]Carotenuto (ed.), Aldo (1986). Tagebuch einer hemlichen Symmetrie: Sabina Spielrein zwischen Jung und Freud. Freiburg: Kore.. : 92 Spielrein a également écrit à Freud, précisant que, pendant quelques mois, leur relation avait été physique, elle avait impliqué ce que Spielrein a appelé à nouveau "poésie": "À la fin, l'inévitable se produisit ... le point où il ne pouvait plus le supporter et voulait de la «poésie». Je ne pouvais pas et ne voulais pas résister, pour de nombreuses raisons »[3]: 95 Eva Spielrein a menacé de le signaler à Eugen Bleuler et est venue à Zurich pour le faire. [3]: 96–7 Jung avait démissionné de son poste de médecin au Burghölzli, tout en continuant son travail de laboratoire et son enseignement universitaire. Un compte-rendu documenté de ces événements, comprenant les trois correspondance entre Spielrein, Jung et Freud, figure dans la biographie de Launer. [7]Launer, John (2014). Sex Versus Survival. The Life and Ideas of Sabina Spielrein. London: Bloomsbury Publishing. (ISBN 978-0-715-64741-7).

Après une interruption de plusieurs mois en raison de la controverse susmentionnée, Spielrein et Jung ont repris leurs relations à l'été de 1909 et ont continué à se voir en privé au cours des derniers mois de 1910. Spielrein a quitté définitivement Zurich vers janvier 1911 [29]Owens, Lance, Jung in Love: The Mysterium in Liber Novus, 29.. Dans le journal intime de Spielrein daté du 11 septembre 1910 - quatre mois à peine avant d'obtenir son diplôme de faculté de médecine et de quitter Jung et Zürich -, elle méditait à nouveau sur son rêve de porter le fils de Jung. Sabina a vu en réalité à quel point c'était totalement impossible, que cela ruinerait ses chances de trouver un autre amour et anéantirait ses ambitions scientifiques et professionnelles:

   Avec un bébé, je ne serais accepté nulle part. Et ce serait dans le meilleur des cas; Et si je n'étais même pas enceinte? Alors notre pure amitié serait détruite par la relation intime, et notre amitié est ce qui m'est terriblement cher. [30]

Cette entrée de journal intime de la fin de 1910 suggère fortement que Spielrein a réalisé que même si elles devaient enfin avoir des relations sexuelles, elle pourrait ne pas tomber enceinte. Et après avoir franchi cette étape, «notre pure amitié serait détruite par la relation intime…». Ces mots, écrits peu avant son départ de Zurich, sembleraient impliquer que, quelle que soit la nature de leur "poésie" physique, Jung et Spielrein n'avaient pas ceu des rapports sexuels. [31]Owens, Lance S., Jung in Love: The Mysterium in Liber Novus, 31.

Certains commentateurs ont vu dans la conduite de Jung une violation professionnelle des limites, tandis que d'autres y voyaient une conséquence involontaire et pardonnable des premières expériences sur les techniques psychanalytiques. L'historien et psychanalyste freudien Bruno Bettelheim a commenté son traitement et le résultat apparemment bénéfique, notant que "Le comportement de Jung était douteux d'un point de vue moral ... il répondait en quelque sorte à l'obligation première du thérapeute envers son patient: la guérir ». [32]Bettelheim, B. (30 June 1983). "Scandal in the Family [1st part]". The New York Review of Books: 39–43. Retrieved 15 February 2017. En revanche, Peter Loewenberg (parmi d’autres) a soutenu qu’il enfreignait l’éthique professionnelle et que cela" mettait en péril sa position au Burghölzli et conduisait à sa rupture avec Bleuler et à son départ de l’Université de Zurich ". [33]

À l'époque, Freud était tolérant à l'égard de ce qui s'était passé entre Jung et Spielrein et le considérait comme un exemple de contre-transfert. Plus tard, il avoua à Spielrein que cela avait joué un rôle dans le schisme qui le séparait de Jung: "Son comportement était trop mauvais. Mon opinion a beaucoup changé depuis le moment où j'ai reçu cette première lettre". [3]: 122 La relation entre Jung et Spielrein a démontré à Freud que les émotions et l’humanité d’un thérapeute ne pouvaient être exclues de la relation psychanalytique. Jung était parvenu à la même conclusion [34]. Avant cet épisode, Freud croyait apparemment qu'un médecin pouvait neutraliser ses émotions lors de l'analyse de patients. Lorsque Jung a parlé à Freud de sa relation avec Spielrein, Freud a modifié ses idées sur la relation entre médecin et patient. [35] Spielrein semble avoir considéré ses expériences avec Jung comme globalement plus bénéfiques qu'autrement. Elle a continué à le désirer pendant plusieurs années après et elle a écrit à Freud pour lui dire qu'il lui était plus difficile de pardonner à Jung d'avoir quitté le mouvement psychanalytique que pour "cette affaire avec moi". [3]: 112

On pense parfois que Spielrein a inspiré la conception de l'animation par Jung, en partie à cause d'une référence faite par Jung 50 ans plus tard dans Memories, Dreams, Reflections - le mémoire biographique compilé et édité par Aniela Jaffé - en référence à un intérieur féminin imaginativement rencontré. voix qui a réveillé sa conscience de l'anima intérieure. Il a raconté que c’était «la voix d’un patient… qui m’a beaucoup transféré» [36]Jung, CG (1963). Memories, Dreams, Reflections. London: Routledge. p. 178. This interpretation of Spielrein as the voice of Jung's anima is found in, Kerr, John, A Most Dangerous Method, 502-7.. Cependant, dans la transcription non publiée des commentaires de Jung enregistrés par Aniela Jaffé en 1957, Jung précisa que cette femme était Maria Moltzer et non Spielrein. [37]Carl G. Jung Protocols, Library of Congress; this is also documented in, Sonu Shamdasani, Cult Fictions: C.G. Jung and the Founding of Analytical Psychology (London: Routledge, 1998), 16, 57ff. Néanmoins, Lance Owens a documenté que la relation avec Spielrein était en effet cruciale pour la compréhension évolutive de Jung de ce qu’il appela bien plus tard, l’anima. [38]Owens, Lance S., Jung in Love: The Mysterium in Liber Novus, 27ff.


Si cela convient je continue la traduction, si non j'arrête ici... Cordialement, --TEMPLARSimonTemplar (discuter) 25 octobre 2019 à 22:03 (CEST)[répondre]