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Discussion:Nouvelle-Guinée

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(Le but de mon travail est de montrer qu’à partir d’une faible discontinuité ou séparation géographique, on peut trouver deux cultures différentes)

I Partie géologique

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Nous allons d’abord nous demander de quelle nature et quelle est l’origine de cette discontinuité géographique.

L’Australie et le Papouasie-Nouvelle-Guinée sont deux pays d’Océanie, l’Australie se situant au sud-ouest de l’océan pacifique et la Papouasie au Nord de l’Australie

En observant le détail des cotes de l’Australie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, on s’aperçoit d’une nette complémentarité de ces deux continents qui, si on les rapprochait, s’emboîteraient comme les pièces d’un puzzle. Ce qui nous amène a formuler l’hypothèse suivante, issue de « la théorie de la dérive des continents » d’Alfred Wegener (qui utilisa lui l’image d’une page de journal déchirée pour décrire ces observations) ainsi que d’un modèle actuel de la création des océans, « le rift continental »:

[Pour Wegener, toutes les terres émergées étaient regroupées à la fin de l’ère primaire en un super continent qu’il dénomma Pangée. Les continents actuels seraient des blocs provenant d’une fracturation de cet ancien continent unique ; ils auraient dérivé à la surface du globe comme d’immenses radeaux.]

Hypothèse 1 :

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L’Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée n’auraient donc formé qu’un seul continent qui lui-meme n’était qu’une partie de la Pangée. Au fil des siècles ce continent se serait détaché et aurait dérivé. Puis, dans un premier temps la croûte continentale s e serait amincie, ce qui aurait constitué un prélude à l’écartement des deux plaques. Un rift continental se serait mis en place constituée d’un fossé central dans lequel se seraient accumulés des sédiments fluviatiles et lacustres. Une invasion marine aurait ensuite submergé le rift, type mer rouge. Ultérieurement, l’océan s’élargirait en un véritable océan du type océan atlantique actuel.

De cette hypothèse on déduit qu’il doit y avoir une activité sismique superficielle au niveau de l’ancien rift devenu alors faille. Or avec le logiciel sismolog, on s’aperçoit qu’il n’y a aucune activité sismique superficielle entre Australie et Papouasie-Nouvelle-Guinée mais une activité sismique profonde qui se situe plus au nord-est : c’est donc une zone de subduction. (Voir document annexe 1 et 2)

 Notre première hypothèse se trouve donc réfutée : il n’y a pas de phénomène d’accrétion entre ces deux pays mais au nord-est de ceux-ci un phénomène de subduction entre la plaque indo-australienne et la plaque pacifique, la première recouvrant la seconde à la vitesse de quelques centimètres par an.

Ce même logiciel nous montre que la bande océanique entre Australie et Papouasie-Nouvelle-Guinée est, bien qu’assez large peu profond. Une autre hypothèse peut être formulée.

Hypothèse 2 :

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L’Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée appartiendraient à une même plaque lithosphérique et la séparation entre ces deux pays ne serait due qu’a la montée des eaux.

Pour vérifier cette hypothèse je me suis plongé dans un atlas de l’Australie et de l’Océanie avant l’arrivée des Européens sur lequel on peut trouver, en première page, une carte situant le « grand continent Australien » (zone marron) par rapport aux continents actuels :

L’hypothèse apparaît clairement vérifié mais j’ai voulu quantifier cette montée des eaux, autrement dit évaluer une hauteur pour cela j’ai retourner le problème c'est-à-dire que je me suis renseigné sur la profondeur de certains points dont un est qui est à la lisière de l’ancien rivage supposé à l’aide d’une carte actuelle :

On peut donc déduire et conclure que la séparation entre Australie et Papouasie-Nouvelle-Guinée est due à une montée des eaux d’environ une centaine de mètre, cette élévation des eaux est estimée à environ 5000 ans. (Voir document annexe 3)

II Partie géographique

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Après avoir compris l’origine de la séparation entre Australie et Papouasie-nouvelle-guinée, nous allons comparer les populations issus de ces deux continents sur différents thèmes suivant un plan chronologique.

1° Peuplement

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Quand, en raison du bas niveau des mers, Tasmanie, Australie et Papouasie-nouvelle-guinée étaient reliées entre elles, il y a entre 70 000 et 50 000ans, l’homme s’aventura pour la première fois sur le continent australien alors beaucoup plus étendu (voir document 3). Cette odyssée depuis l’Asie du sud est fut une œuvre de pionniers, car elle impliquait au moins une grande traversée, et ces Australiens de la première heure comptent parmi les premiers navigateurs. Il est donc plus que probable que la Papouasie-nouvelle-guinée ait été colonisée pour la première fois en même temps que l’Australie étant donné que le déplacement de l’Australie vers la Papouasie-nouvelle-guinée était alors possible à pied.

Quand, en raison du bas niveau des mers, Tasmanie, Australie et Papouasie-nouvelle-guinée étaient reliées entre elles, il y a entre 70 000 et 50 000ans, l’homme s’aventura pour la première fois sur le continent australien alors beaucoup plus étendu (voir document 3). Cette odyssée depuis l’Asie du sud est fut une œuvre de pionniers, car elle impliquait au moins une grande traversée, et ces Australiens de la première heure comptent parmi les premiers navigateurs. Il est donc plus que probable que la Papouasie-nouvelle-guinée ait été colonisée pour la première fois en même temps que l’Australie étant donné que le déplacement de l’Australie vers la Papouasie-nouvelle-guinée était alors possible à pied.

2° La vie en communauté

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Ensuite, de multiples sociétés se sont créées sur ces deux continents : les aborigènes, terme désignant l'ensemble des peuples indigènes d'Australie, divisés en petites tribus sédentaires ou nomades réparties sur quelques cinq cents territoires, pour qui la terre est un support d'identité collective et d'échanges, l'organisation sociale repose sur la famille, dirigée par les hommes. C’est une société ou la guerre n’existe pas ; étant donné le peu de ressource de l’intérieur pays et le faible taux de natalité général (il faut savoir que chez les ménopause survient à 30 ans chez les femmes aborigènes), une guerre décimerait la population. De l’autre coté, la Nouvelle-Guinée témoigne de la complexité de l’histoire de l’Océanie, en effet sur ce continent cohabitent deux population principales : les Mélanésiens et les Papous. Les papous constituent probablement la première vague de migration vers la Nouvelle-Guinée, où ils furent rejoints par ces deux autres populations mais il est difficile de parler d’une civilisation papoue, tant les croisements ethniques et culturels furent nombreux dans la région. Contrairement à l’Australie, la société est éclatée en groupes claniques multiples et souvent batailleurs. Le mode de vie de certaines populations de l'intérieur n'a que peu évolué depuis l'âge de la pierre, en effet depuis les origines, les groupes humains établis sur les montagnes ont été, par exemple, constamment reliés aux groupes des basses terres par de vastes systèmes d'échange, notamment par le commerce des haches de pierre et du sel.

3° L’art.

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L’art aborigène est intrinsèquement lié aux différents rites qui rythment la vie de la tribu. Les peintures réalisées sur de l'écorce ou directement sur le sol montrent que la fabrication de l'œuvre est considérée comme un rite en elle-même, le style de peinture est principalement le pointillisme. Le thème de la Nature est omniprésent dans tout l’art aborigène.

Tandis que l’art papou, si tant est que l’on puisse définir un style au vu de la diversité des sociétés papoues où la langue varie de village en village, se caractérise par une ornementation dominée par les tracés curvilignes, par l’absence de l’utilisation du bois pour la confection des objets cultuels qui comprennent des masques réalisés en vannerie et par la moindre place accordée à la sculpture figurative.

4°Ouverture sur la situation actuelle.

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A l’heure actuelle, l’Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée appartiennent au Commonwealth, mot à mot « la richesse commune ». Pourtant, si l’on estimait à 300 000 le nombre d’aborigène avant la colonisation on en compte aujourd’hui plus que 75 000. L’arrivée du monde occidental a créé un choc des cultures où l’aborigène s’est retrouvé grand perdant étant donné son caractère pacifique. De la société du « rêve » où il vivait alors, il se retrouve aujourd’hui confronté à notre société moderne. La Papouasie-Nouvelle-Guinée a elle obtenu son indépendance en 1975, elle essaie depuis de devenir une nation forte malgré ses divisions multiples et ses problèmes sociaux. Les différentes populations s’expriment démocratiquement à travers leur parti politique. Mais il est à noter que la Papouasie-Nouvelle-Guinée reçoit toute son aide ou presque sous une forme budgétaire directe en provenance de l'Australie relativement prospère.

5°Conclusion

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Malgré leur origine commune les populations aborigènes et papoues ont évolué dans des directions quelque peu différentes, cela se traduit par l’art aussi bien que l’organisation de la société.


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questions

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est ce qu'il n'y a pas un problème de copyright avec ce texte ?

sinon il me semble que le nom officiel de ce pays est Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG pour les intimes)... mais rebaptiser la page ça ménerait à beaucoup de liens morts non ?

"La Nouvelle-Guinée est une île", divisé en deux: une partie indonésienne (Irian Jaya si je me souviens bien) et la PNG. Donc l'article Nouvelle-Guinée a sa légitimité. sebjd 10 mai 2004 à 19:17 (CEST)[répondre]
La Papouasie-Nouvelle-Guinée fait partie de la Coopération Économique Asie Pacifique (APEC) est une info qui devrait figurer dans la page PNG,

Enzino.

Superficie ?

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Bonjour,

Encore une fois sur cet article nous trouvons plusieurs grandeurs concernant la superficie de cet île ( 786 000 km2 dans l'infobox et 829 200 km² dans le paragraphe géographie). Quelqu'un a-t-il des infos et des sources a ce sujet ? CaptainHaddock BlaBla 12 décembre 2010 à 13:27 (CET)[répondre]

Trait d'union (et non tiret)

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L'usage du trait d'union dans les toponymes est parfois compliqué mais d'une rare limpidité dans le cas de la Nouvelle Guinée. En effet, d'après nos WP:CT, il ne doit être mis que pour les collectivités territoriales (régions, communes) françaises ou francisées (ce qui explique New York mais La Nouvelle-Orléans). La Nouvelle Guinée n'est ni un État, ni une province, ni une région (au sens d'institution régionale). Il ne faut donc pas mettre le trait d'union. Le mettre est une cacographie et va à l'encontre des conventions que nous avons adoptées et qui reposent notamment sur le Lexique. Très cordialement.--ᄋEnzino᠀ (d) 12 décembre 2010 à 17:03 (CET)[répondre]

Salut, non je ne suis pas d'accord de prendre NOS pages de recommandations comme argent content, 1° parce que WP est a ses débuts 2° le monde est changeant très rapidement et la WP peut en souffrir par manque de contributeur et de compétence : take Care amigo ; nous devons absolument prendre des précautions (cela me rappelle un débat sur le respect de l'orto des marques & sociétés...) ; en revenant à notre sujet, je constate que de nombreuses sources et pas n'importe lesquelles ont décidé autrement, ils emploient le tiret/trait d'union/ligne courte de 2mm/horizon restreint Émoticône Senat.fr ; UNESCO ; CIRS ; GITPA (dans l'encylp. UNIVERSALIS aussi) et j'en passe... à la vue de ses sources je commence à douter de cette correction et comprends l'avis de Rémi ci-dessous et de CptaineH dans ta Pdd. M'enfin mais on fait quoi ? Cdlt.--Butterfly austral 12 décembre 2010 à 18:19 (CET)[répondre]
En fait c'est plus compliqué les règles de la commission nationale de toponymie française [1] aurait tendance à mettre le trait d'union, car le « Nouvelle » donne comme information que l'île n'est pas en Afrique. Les règles canadiennes ([2] et [3] et [4] aurait tendance à avoir aucun trait d'union car il s'agit d'une entité naturelle. --Fralambert (d) 13 décembre 2010 à 06:44 (CET)[répondre]
Moi, je préfère toujours « l'argent comptant » et parfois même trébuchant (ça me rend heureux de palper) et considère que je ne suis pas content qu'on me dise « take care amigo », car j'essaie de parler d'abord en français (et pas en espagnol anglicisé). Et que je suis sûr de ce que j'avance. Quant aux règles québecoises (et non canadiennes), elles ne s'appliquent pas à la francophonie dans son ensemble, pour éviter de retomber dans la querelle des régionalismes (endive/chicon, par exemple, Émoticône). On souffre effectivement de manque de compétence (en français), mais il y en toujours qui me ressemblent.--ᄋEnzino᠀ (d) 19 décembre 2010 à 20:52 (CET)[répondre]
La Commission nationale de toponymie française est tellement forte qu'elle retourne les LR+AR qu'on lui envoie pour signaler les nombreuses coquilles ou erreurs. Le Lexique est bien plus fiable.--ᄋEnzino᠀ (d) 19 décembre 2010 à 20:56 (CET)[répondre]
(conflit d'édit) Si les règle canadienne ne s'applique pas alors c'est très clair, le toponyme prend un trait d'union selon cette règle de la commission nationale de toponymie de France: « Parmi les mots composant en français un toponyme, même désignant un lieu situé hors de France, sont joints par des traits d’union les mots ayant perdu dans la composition leur sens ou leur syntaxe habituels » p. 3. Mais je suis d'accord pour admettre que les règles de la commission de Toponymie du Québec sont plus claire. --Fralambert (d) 19 décembre 2010 à 21:02 (CET)[répondre]

Titre de l'article

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Serait-il possible que le titre de l'article corresponde aux occurrences du titre dans l'article ? Si on n'est pas d'accord avec la présence d'un trait d'union, autant aller jusqu'au bout en le supprimant aussi du titre. Merci. Rémi  12 décembre 2010 à 17:50 (CET)[répondre]

et du texte, et de toute la wiki par un bot...--Butterfly austral 12 décembre 2010 à 18:22 (CET)[répondre]
J'ai demandé le renommage. Il n'est toujours pas fait, alors que les Conventions sont claires, limpides mêmes.--ᄋEnzino᠀ (d) 19 décembre 2010 à 21:00 (CET)[répondre]

Possible incohérence dans la section histoire ?

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Il est écrit ceci dans la section Histoire, Européens :

La revendication fut disputée par les Pays-Bas et, en 1828, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales prit possession de la moitié occidentale de la Nouvelle-Guinée.

Or la Compagnie néerlandaise des Indes orientales a été dissoute en 1799 d'après l'article qui y est consacré. Syntex (discuter) 29 juillet 2021 à 18:21 (CEST)[répondre]