Discussion:Nos meilleures années (film)

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Un film remarquable ![modifier le code]

Un film, à beaucoup d'égards, remarquable par sa volonté (partiellement réussie) de superposer des destins individuels à trente ans d'histoire italienne. Une oeuvre "populaire" certes, dans la mesure où elle n'innove absolument pas sur le plan cinématographique. Le récit est linéaire et conventionnel dans sa structure; il utilise toutes les ficelles du mélodrame; il frôle parfois le roman-photo... On ne peut bien évidemment (mais on voudrait bien) comparer ce film aux grandes oeuvres du cinéma italien: on est loin de Fellini, d'Antonioni et même de Visconti. Et pourtant, on ne peut lui dénier un certain charme, une certaine profondeur même, tant le scénario est habilement construit. Remarquons, en particulier, les effets d'écho -les notations qui se répètent tout au long du film - et qui agissent comme autant de thèmes récurrents éveillant l'émotion, les personnages tout en contrastes qui, jusqu'à la fin, excitent notre intérêt, même si parfois on tombe dans le cliché. Il y a aussi une certaine nostalgie qui évite, toutefois, les effets trop faciles grâce à des séquences réflexives qui donnent du poids à ce qui risquerait de n'être que notations superficielles. Bref, c'est un film qui ne cesse de se "rattraper" lorsqu'il court le risque de sombrer dans le roman-photo (n'oublions pas, tout de même, qu'il s'agit initialement d'un téléfilm). Un film "populaire" donc, feuilletonnesque, mais jamais "indigne", souvent intelligent et finalement très émouvant. Et puis, il est vrai aussi que les acteurs sont de grande qualité, jouant ensemble (une amitié sous-jacente court tout au long du film), créant un véritable univers auquel, malgré toutes les critiques que l'on peut formuler, toutes les réserves que l'on peut émettre, on ne peut être insensible. Jean-Jacques B

Entièrement d'accord avec cet avis (autant à charge, qu'à décharge), je vais par souci de neutralité, en dégager les nombreux archétypes et stéréotypes qui l'émaillent et en faire une liste pour en détailler la richesse interne de ce propos historique et humain, liste entièrement validée dans les commentaires du réalisateur ne cachant pas ses intentions (bonus du DVD). Liste finie par Signé -- louis-garden 14 janvier 2007 à 11:48 (CET) :[répondre]

Analyse détaillée (sans révélation sur les péripéties) des références historiques, géographiques, culturelles présentes dans le film. L'Italie depuis 1966 jusqu'à 2003, une fresque géographique, historique et culturelle avec le traitement de nombreux thèmes.

De nombreux archétypes et figures emblématiques, autant de stéréotypes, de figures conventionnelles de la société italienne, destinées à fondre l'ensemble du film dans son temps et son lieu :

  • la famille (italienne), les réunions familiales pendant les grandes occasions, mariage, décès, etc.
  • Les rapports particuliers tragiques ou dramatiques entre deux éléments humains dans une même famille : mère-fils, mari-femme, la fratrie, deux frères entre eux, père-fille
  • Les rapports particuliers entre deux éléments humains hors de la famille : voyage de l'étudiant seul à l'étranger, la rencontre, la séparation, le mariage avec la sœur du copain d'enfance
  • le suivi des relations amicales dans et hors famille : les rencontres rituelles, les retrouvailles à travers tous les événements de la vie courante ou ceux exceptionnels
  • Toute l'Italie y est représentée par ses grandes capitales régionales : Milan, Rome, Florence, Naples, Palerme,
  • Les villes mais aussi les campagnes, en Sicile et en Toscane (le val d'Orcia)
  • Les événements majeurs ayant frappé l'Italie : L'inondation de Florence en 1966, les manifestations étudiantes et ouvrières, les Brigades Rouges, la Mafia
  • Les habitudes culturelles standard des Italiens, le football et ses rencontres internationales, les chants, partisans, qui s'en dégagent
  • Les troubles sociaux et politiques dus aux événements de l'année 1968, identiques dans tous les pays occidentaux
  • Les profils socio-culturels : le petit entrepreneur, la classe ouvrière, les étudiants, la banque, les anarchistes, les communistes, les policiers, les intellectuels, l'artiste
  • Le renouveau dans les traitements de la médecine psychiatrique et le suivi pendant des années d'un malade mental
  • L'autisme d'un personnage, malade mental qui peut représenter la passivité de la société italienne dans son ensemble pendant les années de plomb et la présence de la démocratie chrétienne au pouvoir gouvernemental italien
  • Les oppositions d'opinion politique entre les protagonistes : entre amis, dans la famille : entre marie et femme, entre frères, entre enfants et parents
  • Le personnage disparu, aimé de deux protagonistes précis réunis par son souvenir, son image fantomatique les observant
  • La fin heureuse du film, le Happy End avec la plupart des protagonistes, dans la campagne Toscane, dans une maison ancienne rénovée richement.
  • Le recours dans la bande sonore à toutes les chansons et musiques ayant marquées cette époque (le titre même du film s'il est connu récemment pour être le titre d'un recueil de poèmes en frioulan de Pier Paolo Pasolini, référence constante du réalisateur dans ses commentaires, est aussi le titre d'une ancienne chanson des chasseurs alpins italiens)

Transfert de ce détail analytique dans la page article. Signé -- louis-garden 21 janvier 2007 à 09:12 (CET) :[répondre]

Mondialisation de l'intelligence (et de la bêtise...)[modifier le code]

Quel est l'intérêt de citer une critique de l'américain Bob Mondello ? On n'a pas de critiques en Francophonie ? Ou alors vous avez traduit l'article de la wikipédia anglophone ? ou c'était sur la pochette du DVD ? :-) Matthieu, 62.178.30.180 (d) 25 mai 2009 à 07:28 (CEST).[répondre]

L'audience du film est internationale, un Américain notoire peut également avoir un avis critique en rapport avec le sujet (pas lu). --- Salutations. louis-garden pinxit (On en cause) 14 juin 2011 à 09:04 (CEST)[répondre]

Toute personne ayant vu le film aura fait le même constat sur les multiples descriptions de ce chapitre. Une telle description pour un tableau, dont les éléments sont également reconnaissables, ne provoque pas de suppression (sans argument de plus). Avez-vous vu le film, en premier, ensuite que trouvez-vous d'inédit dans le détail exposé de chacune de ces figures emblématiques des travers italiens, ainsi les grandes villes italiennes y sont (re)présentées : Rome, Milan, Florence ; qu'y a-il de TI là dedans? --- Salutations. louis-garden pinxit (On en cause) 14 juin 2011 à 09:04 (CEST)[répondre]