Discussion:Lapsus

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Une discussion a eu lieu à propos des lapsus commis sur un clavier : http://www.langue-fr.net/index/L/lapsus.htm Cham 6 décembre 2005 à 17:28 (CET)[répondre]

Lapsus de lecture[modifier le code]

Quelqu'un saurait si le lapsus à la lecture (parlée ou non), très fréquent, a un nom ? --Globu 9 août 2007 à 12:18 (CEST)[répondre]

oui, il s'agit du "lapsus lectionis". marilableu 5/11/11

Référence embarrassante à l'inconscient ?[modifier le code]

La modification du 26 septembre ajoute le lapsus de R.Dati à la liste d'exemples expliquant que les lapsus sont causés par un "débordement intrusif de l'inconscient dans le langage".

"# Le 26 septembre 2010, Rachida Dati prononce lors d'une émission de télévision le mot « fellation » en voulant parler d'inflation[4]."

Néanmoins, je me demande s'il est pertinent de mettre cet exemple sur le même plan que les autres exemples de l'énumération. En effet, pour chacun des autres exemples, la cause qui poussa l'inconscient à engendrer le lapsus était clairement identifiée: si Vivien est amené à intervertir les mots "texte" et "sexe" c'est justement car le contenu du texte traite de pornographie. On peut se demander s'il est acceptable d'ajouter le lapsus de R.Dati à cette liste: comme aucune raison ne vient justifier l'utilisation du terme "fellation", ne serait-ce pas une façon de supposer implicitement que ce terme se trouve 'a priori' dans l'inconscient de cette personne? Ce sous-entendu est fort gênant...

Le lapsus de Rachida Dati est il un lapsus ?[modifier le code]

Le buzz a immédiatement dit Rachida Dati a commis un lapsus. En effet, on entend le mot "fellation" au lieu d'"inflation" Pourtant, rien dans l'interview ne semble pouvoir avoir conduit à utiliser un terme sexuel au lieu d'inflation. Une écoute un tant soit peu attentive permet de remarquer deux choses : -le mot effectivement prononcé est "in--fellation", avec une hésitation après la première syllabe. -il y a hésitation sur un second mot, quelques secondes plus tard, mais dans ce cas la première syllabe est répétée.

Au vu de ces éléments, il s'agirait plutôt d'une hésitation qui conduit à un bafouillement, plutôt qu'à l'emploi d'un mot pour un autre. C'est une situation différente de "Omaha/Obama beach", dans laquelle il y a réellement un mot différent sans conteste. Une hypothèse vraissemblable est que Mme Dati a hésité sur ce qu'elle voulait dire, peut être le choix d'un mot. Pourquoi pas "croissance" au lieu de 'inflation", puisque en effet, c'est plus la croissance qui est nulle que l'inflation, et dans ce cas, le lapsus consite à dire "inflation" au lieux de "croissance", ce qui aurait sans doute fait moins de buzz. Une autre hypothèse est que les chiffres donnés juste avant soient exagérés ("20, 25%"), ce qui aurait pu engendrer un doute et une hésitation rétrospectives. Il ne s'agit sans doute pas d'un mécanisme inconscient, dans le sens d'un lapsus de type freudien, mais probablement d'un dérapage dû à un décallage entre ce qu'elle a dit et ce qu'elle veut dire. Il ne faut donc probablement pas chercher de pensée d'ordre sexuel, mais sans doute autre chose, qui n'a peut être pas vraiment d'intérêt.

En conclusion, je suis d'avis de supprimer la référence du dérapage de Mme Dati comme exemple encyclopédique de lapsus.

Pas si simple. La connotation sexuelle inconsciente est peut-être dans le patronyme de Mme Dati (DATY = Dining at the Y = cunilingus en langage codé des call-girls : voir ref dans l'article). --Tracouti (d) 1 novembre 2010 à 18:12 (CET)[répondre]
Le fait que DATY ait une signification codée sexuelle ne constitue pas une cause plausible de lapsus. Le lapsus n'est reconnu comme tel que lorsque qu'il s'agit d'un déplacement repérable. Trouver une connotation sexuelle au patronyme dati est une chose, établir un lien avec le prétendu lapsus en est une autre, qui me semble hors du sujet de l'article. J'ai ouvert cette discussion justement pour établir si oui ou non il y a lapsus.

Lapsus pour Kouchner?[modifier le code]

Je l'avais supprimée, car à mon sens ce n'en est pas un (de lapsus) mais il a été rétabli. Je lance donc le débat, le mot est répété plusieurs fois toujours avec la même faute (la référence elle même ne se prononce pas sur un lapsus ou une méconnaissance...), dans le doute je serai pour la suppression. Des avis contraires?--Victo (d) 11 octobre 2010 à 15:56 (CEST)[répondre]

Là aussi, la connotation inconsciente existe : Kouchner ne maitrise pas le sujet, il "pédale dans le yaourt", il prononce yaourt au lieu de Ouïghour... --Tracouti (d) 1 novembre 2010 à 18:12 (CET)[répondre]

Article complètement erroné : refonte urgente.[modifier le code]

Les émotions conscientes générées par le surmoi après le lapsus dont il est question ici (ie, "malaise") sont complètement propres à l'auteur qui a écrit cet article tout comme la "solution" (depuis quand le lapsus est un problème ?) qu'est l' "humour" l'est aussi. Ce qui est écrit ici est extrêmement faux depuis très longtemps maintenant. Je ne recommande plus depuis très longtemps wikipedia pour tout ce qui est d'ordre "psy".

Proposition de substitution :

"Le lapsus est une expression linguistique de désirs inconscients symbolisés par l'inconscient. Il peut être de forme linguae, calami ou éventuellement memoriae dans le cas de la mémoire linguistique. Ces désirs peuvent être jugés condamnables par le surmoi.

Lorsque l'expression d'un désir inconscient est inexistante, le refoulement est total et le décèlement du désir inconscient est impossible. NB : Il y à également inexistence d'expression lorsqu'il y à absence de désir inconscient. La distinction entre refoulement total et absence de désir inconscient est alors impossible par les moyens de l'expression humaine puisque les mesures de l'expression sont nulles dans les deux cas.

Lorsque l'expression d'un désir inconscient existe, elle se manifeste sous la forme d'actes communément appelés "actes manqués" (NB : un acte est "manqué" au sens du surmoi mais "réussi" au sens de l'inconscient puisque celui-ci a réussi à s'exprimer). Les lapsus sont des actes manqués de forme linguistique.

Le lapsus se caractérise par le contournement de barrières que le Surmoi a dressées devant des désirs de l'inconscient parce qu'il les juge réprimables. Pour exprimer un désir, l'inconscient camoufle (ie, symbolise) l'expression du désir refoulable par le surmoi de sorte à ce que celui-ci ne le reconnaisse pas et autorise son expression par la conscience à son insu. C'est le lapsus. Le cryptage effectué par l'inconscient est en général tel que la conscience ne comprend pas de prime abord le sens du lapsus. Pour y aboutir, des interprétations psychanalytiques doivent être tentées. Dans le cas de barrières saines du surmoi, la peur consciente générée par l'échec de l'expression du désir conscient provient de la reprise d'autorité répressive du surmoi sur l'inconscient alerté a posteriori par la conscience de l'ambivalence de l'expression physique finale.

Par exemple : le lapsus "Je veux coucher avec ma mère" au lieu de "Je veux coucher avec ma femme" est énoncé consciemment. La barrière du surmoi est saine car elle est contre l'inceste mais a échoué dans son rôle de barrière car le désir sexuel infantile inconscient s'est néanmoins exprimé. Le paradoxe entre le désir sexuel inconscient infantile (avec la mère) et le désir sexuel conscient (avec la femme) est énoncé physiquement à la conscience,le surmoi le relève, réprime l'inconscient (ie, refoule le désir infantile) et alerte la conscience (ie, on prend conscience de son lapsus sans comprendre le sens du lapsus à cause du refoulement).

Dans le cas de barrières d'origine névrotique du surmoi, cette même peur provient du rejet traumatique de la souffrance par la conscience qui justifie l'existence de la barrière.

Par exemple : le lapsus "Mes parents sont mon frère et ma mère" au lieu de "Mes parents sont mon père et ma mère" est énoncé consciemment (NB : on suppose ici que le frère n'est pas le père de l'individu qui énonce le lapsus, ie, qu'il n'y à pas eu inceste entre le frère et la mère pour donner naissance à l'énonciateur du lapsus). Dans ce contexte-ci, la barrière du surmoi n'est pas saine car le lapsus est faux au regard de la réalité (ie, le père existe et n'est pas le frère de l'individu). L'expression inconsciente exprime un désir différent de la réalité. Il est donc névrosé et a été créé par un trauma. (eg : abandon/rejet du père et/ou transfert paternel sur le frère non endeuillé, etc...).

Dans ce dernier cas, une démarche psychanalytique peut être opérée pour lever la barrière du surmoi et obliger la conscience à faire face à sa souffrance refoulée par le surmoi dans l'inconscient. Si la démarche psychanalytique échoue ou n'est pas opérée, la régression est assurée. Si la démarche psychanalytique réussie (par les voies émotives du pardon, de la résilience, de la sublimation, de l'expression et de l'acceptation de la souffrance, etc... de la part de la conscience face aux raisons d'existences des souffrances inconscientes), alors la barrière du surmoi est levée par la conscience.

Les raisons d'existences des résistances du surmoi peuvent être multiples. Certaines sont saines (eg, contre le désir d'inceste, contre le désir de meurtre, etc...) d'autres sont des névroses d'origines traumatiques (eg, contre le désir de l'expression verbale, contre le désir à la jouissance de certaines libertés, etc...)."

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 62.161.150.48 (discuter), le 14 avril 2015 à 14:06 (CEST)[répondre]

Et le pluriel ?[modifier le code]

En latin, un lapsus, des lapsi (il me semble, corrigez-moi si nécessaire).

En Français la réforme de l'orthographe de 1990 suggère que les mots d'origine étrangère suivent la règle française, « un spaghetti » -> « des spaghettis ».

Donc « des lapsuss » ? ce qui est très moche. Ou « des lapsus » sous prétexte qu'il y a déjà un S ? Mais dans ce cas il s'agit toujours d'une exception donc la réforme n'a aucun intérêt ?

Bref, quelle est l'orthographe recommandée par l'Académie Française ? Ça me semble suffisamment peu instinctif pour mériter une petite ligne sur le sujet.

Le dictionnaire du CNTRL dit lapsus au pluriel. --Pierrot Lunaire (discuter) 14 septembre 2015 à 19:15 (CEST)[répondre]

Arichitecture de l'article et neutralité...[modifier le code]

Je pose une question concernant la hiérarchie de l'information au sein de l'article :

Est-t-il légitime de placer l'approche psychanalytique Freudienne (par ailleurs insuffisamment documentée) avant l'approche cognitiviste ?

A la lumière de ce que la psychanalyse Freudienne vaut aujourd'hui dans la communauté scientifique, il me semble que non. Qu'en pensez-vous ? --MichelMonk (discuter) 16 août 2019 à 14:42 (CEST)[répondre]

Oui, c'est légitime, tant Freud et la psychanalyse travaillent la notion. Si l'on s'appuie sur des sources tertiaires, généralistes ou scientifiques, les références sont explicitement faites à la psychanalyse :
  • Le Petit Robert, ed. électronique 2014 : « La psychanalyse considère le lapsus comme un acte* manqué. Lapsus révélateur (d'un contenu inconscient). ».
  • Le Larousse, version en ligne : « La psychanalyse le considère comme une variété d'acte manqué. » [1].
  • Godfryd, Michel., Vocabulaire psychologique et psychiatrique, PUF, impr. 2015, ©1993 (ISBN 9782130633723 et 2130633722, OCLC 904979811, lire en ligne), p. 65 « Pour S. Freud, l’étude des lapsus permet un abord de l’inconscient, comme les rêves ou les actes manqués (Psychopathologie de la vie quotidienne, 1904). »
  • Kapsambelis, Vassilis. et Laugier, Françoise., Manuel de psychiatrie clinique et psychopathologique de l'adulte, Puf, (ISBN 9782130572107 et 2130572103, OCLC 795413531, lire en ligne) : « La Psychopathologie de la vie quotidienne, où ce sont les lapsus et les actes manqués qui servent de matériel de découverte de l’inconscient » p. 104
  • Robinson, Bernard., Psychologie clinique : de l'initiation à la recherche, De Boeck, (ISBN 2804150259 et 9782804150259, OCLC 70257394, lire en ligne), p. 22 : « Freud découvre également que les lapsus, les actes manqués, les oublis (3) ont un sens caché qui dépasse le sens de la logique rationnelle. Il a appelé ces ratés de la langue, de l’agir et de la mémoire « notre psychopathologie quotidienne », dans la mesure où ils répondent à la même logique que le symptôme (4) dans la névrose, la logique de l’Inconscient ou la logique du refoulement »
  • Rondal, Jean-Adolphe. et Esperet, Eric,, Manuel de psychologie de l'enfant, P. Mardaga, (ISBN 287009714X et 9782870097144, OCLC 300915080, lire en ligne), p. 50 « Cette investigation du « fonctionnement mental » de l’enfant peut prendre en considération les modes d'émergence de l'activité fantasmatique : d'où l’intérêt pour les digressions, les coq-à-l'âne, les lapsus, les rêveries et les rêves, mais aussi le jeu, le dessin ou encore l’improvisation psychodramatique. Tels sont les modes de transposition en clinique de l’enfant des deux notions qui fondent la méthode psychanalytique, l'association libre et le transfert. Les possibilités d’accès aux niveaux «profonds», aux conflits inconscients dans leur richesse et la diversité des élaborations auxquels ils donnent lieu, offrent les moyens d’une compréhension approfondie de l’enfant par recoupements avec les données de l’enquête familiale ».
Cordialement, — Jolek [discuter] 27 août 2019 à 17:07 (CEST)[répondre]