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Discussion:Famille de Maistre (Savoie)/Archive 1

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Discussion à propos du roman généalogique du faux comte Aristide Donnadieu, dit de Mestre, sur les origines de Joseph de Maistre , édité chez Dardel à Chambéry en 1949[modifier le code]

Le roman édité en 1949 à Chambéry, sur « Les origines languedociennes de Joseph de Maistre » , mentionné et actualisé en 2011 par le baron Serge de Maistre de Vaujours dans son ouvrage généalogique intitulé : « ESQUISSE SUR LES MAISTRE », édité chez chez Patrice DU PUY, est basé sur des écrits apocryphes: La famille de Maistre savoisienne n'a aucun lien de parenté avec la famille de Maistre de Vaujours originaire du Languedoc.

Remarques

  • Le romancier Aristide Paul Antoine Donnadieu, né le 13 septembre 1894 à Béziers, (Hérault) , a demandé le 2 mars 1950, d'ajouter à son nom celui de Mestre et porte à la ville le titre comtal emprunté à la famille savoisienne (Source: Jean-Marie Dioudonnat, le Simili-Nobiliaire Français, Sedopols, , p.273, éd. 2012 ), en se déclarant cousin du languedocien Armand de Maistre, baron de Vaujours et , par ce biais, cousin par ligne collatérale du comte savoisien Joseph de Maistre . Les études des généalogistes démontrent que la parenté entre les Languedociens et les Savoyards n'a jamais existé et que les écrits de Mr Donnadieu sont apocryphes.
    • En publiant ce roman généalogique en 1949, le romancier Aristide Donnadieu, qui se disait descendant de la famille languedocienne, avait pour objectif, d'usurper légalement , dès 1950, le nom de Maistre, en reprenant l'ancienne dénomination de Mestre , et en s'affublant du titre de comte attribué à la famille savoyarde.
      • En publiant en 2011,un ouvrage généalogique intitulé « Esquisse sur les Maistre », calqué sur le roman d'Aristide Donnadieu, faux comte de Mestre, , le baron languedocien Serge de Maistre de Vaujours, entretient la confusion de la parenté entre les deux familles homonymes.

Citation de l'exorde du pseudo ouvrage généalogique commis par Aristide Donnadieu en 1949[modifier le code]

« Je dois à l'obligeance de madame de Maistre, veuve de mon excellent ami et lointain cousin, (sic !); le commandant Armand de Maistre de Vaujours, chef d'armes et de Maison des Maistre de Languedoc, communication de l'acte dit de "Reconnaissance des deux familles", dressé le 21 septembre 1815 en l'Étude de Maître Maine-Glatigny, notaire à Paris. Dans cet acte intervenu entre le baron Armand Jean François de Maistre de Vaujours et le comte Joseph de Maistre, ce dernier expose d'abord: "qu'il sait descendre d'un Jean de Maistre établi dans les États du roi de Sardaigne au début du XVII° siècle; que ce Jean se disait le fils de Louis et natif du Languedoc; que le petit-fils de Jean, dans sa profession de foi catholique, dit qu'il abjure la fausse doctrine apportée du Languedoc par son grand-père et qu'il est de tradition publique que sa famille était étrangère et venait de France; que dès que ses parents surent que la famille de Maistre de Vaujours était originaire du Languedoc, ils cherchèrent à connaître les rapports qui pouvaient exister entre eux, et qu'ils avaient déjà assemblé beaucoup de documents qui furent dispersés et brûlés pendant la Révolution; mais que voulant fixer irrévocablement ce qu'il sait être à la connaissance des deux familles; il a prié le baron de Maistre de bien vouloir déclarer ce qu'il sait à cet égard" ».

« Le baron de Maistre répond: "Il existe effectivement dans ma généalogie un Louis qui eut de son mariage avec Anne d'Estienne, trois fils: Antoine, maréchal de camp, forma la branche de Saint-Félix; Pierre forma la branche des seigneurs de Cabrières en Languedoc.La destinée de Jean m'était inconnue, mais il est question de lui dans le testament de son frère Antoine, le 30 mars 1598. Je dois dire encore que toute ma famille professait la religion protestante et, malgré la différence d'armes, la concordance de nom , de temps, de lieu et de circonstances, me persuade que monsieur de Maistre descend effectivement de la même souche que moi et je déclare que je les considère comme mes parents. Mais tous les titres de la baronnie de Vaujours ayant été brûlés pendant la Révolution, il est difficile de retrouver des documents" »...

...« Il paraît que lorsque François-Xavier Maistre, président du Sénat de Savoie, reçut du roi de Sardaigne le titre de comte, il dut justifier de l'origine de sa famille. Les archives de Sardaigne étaient encore en plus mauvais état que celles de France, il remonta jusqu'où il put, et se borna à présenter une généalogie à peu près semblable à celle publiée par le comte de Foras dans son Armorial de Savoie »... (fin de citation).

Extrait du Dictionnaire de la noblesse - (La Chesnaye-Desbois, 1775, T.IX, p.397)[modifier le code]

« Louis de Maistre, arrière-petit-fils d'Almaury [1], eut d'Anne d'Estienne, son épouse, trois garçons: -Antoine qui suit ; - Jean, docteur ès-droit, avocat à la cour des comptes de Montpellier, mort sans avoir été marié ; -et Pierre, rapporté après la postérité de son frère aîné. »

Commentaire[modifier le code]

Les investigations entre les deux familles de Maistre homonymes reposent sur un personnage central d'origine languedocienne: Jean de Maistre, fils de Louis, de confession protestante, qui aurait émigré au début du XVII° siècle et qui serait à l'origine de la famille savoyarde de Joseph de Maistre : La source historique de La Chesnaye-Desbois prouve au contraire que ce personnage est mort sans alliance ni postérité et que rien ne prouve qu'en sa qualité d'avocat à la Cour des Comptes de Montpellier, ce protestant se soit trouvé dans l'obligation de s'exiler dans les États catholiques de Savoie! Cette version est de nature apocryphe.

Ni le comte Joseph de Maistre, ni le baron Armand de Maistre de Vaujours ne semblent avoir eu connaissance du décès de ce Jean de Maistre , sans alliance ni postérité, comme il est mentionné dans le Dictionnaire de la noblesse de La Chesnaye-Desbois, publié 40 ans avant la mise au point de l'acte notarié de 1815. L'argumentation développée par les deux cousins de complaisance en eut été changée. En attendant , le dénommé Jean de Maistre, fils du baron languedocien Louis de Maistre, se disant descendant des capitouls de Toulouse, est historiquement considéré comme mort sans alliance ni postérité.

Pourtant, chose stupéfiante, Aristide Donnadieu a cité en 1949 La Chesnaye-Desbois, sans remarquer ce détail! Il n'a pas enregistré, ni acté le décès de Jean de Maistre, resté sans alliance! Toujours à l'affut de légendes historiques, il expose brillamment dans son ouvrage des variations (instructives quant à son « honnêteté intellectuelle »), sur "Les origines languedociennes de Joseph de Maistre", ce qui suit:

  • « ...ce serait plutôt Michel Maistre, le fils de Jean, (et non pas son petit-fils, comme l'a cru Joseph de Maistre lors du rappel de ses souvenirs de famille en 1815), qui aurait abjuré la doctrine protestante "apportée du Languedoc" ». (renvoi 6).
  • « ...Dans la généalogie possédée par la famille de Maistre de Vaujours, on parle pour la dernière fois de Jean de Maistre en 1598 dans le testament de son frère Antoine. Vers cette date, vivait-il déjà plus ou moins dans la "clandestinité"? C'est possible »...
  • « La même généalogie mentionne, sans autre référence, son mariage avec une demoiselle Berthe de Castellaz, alors que les actes retrouvés par M. Doublet en 1928 donnent pour épouse à ce Michel Maistre, fils de Jean, une demoiselle Bertine Castello, native de Nice et que Michel aurait épousé en 1617. Il n'y a pas opposition entre les deux thèses: Jean de Maistre se serait marié, alors qu'il se cachait déjà il aurait ensuite émigré dès les premières années du XVII° siècle, comme le rapportait la tradition restée dans la famille de Joseph de Maistre. C'est donc son fils Michel et non lui , qui , en 1617, épousait à Nice, Demoiselle Bertine Castello, alias Berthe de Castellaz d'après les Maistre de Vaujours ». (renvoi 31).

Recherche historique de Georges Doublet aux Archives de Nice en 1928 - Thèse d'Aristide Donnadieu en 1949[modifier le code]

  • François Vermale avait de son côté, prononcé une conférence en 1929 publiée à Chambéry ,la même année, (soit, 20 ans plus tôt que Donnadieu) , sur l'ouvrage de l'historien niçois, agrégé de lettres, Georges Doublet, daté de 1928, dans le recueil des Mémoires et Documents de la Société savoisienne d'Histoire et d'Archéologie (Tome LXVI, p.263 et suivantes): son étude porte sur « L'ascendance niçoise de Joseph de Maistre ». Elle est basée sur une recherche historique approfondie aux Archives de la ville de Nice , qui sont en parfait état, contrairement à ce qu'indique le baron Serge de Maistre de Vaujours , (qui confond le royaume de Sardaigne et le comté de Nice au XVII° siècle !), dans son ouvrage généalogique "Esquisse sur les Maistre" de 2011. Le baron Serge de Maistre de Vaujours paraphrase, hélas, le livre consacré à "l'Ascendance Languedocienne de Joseph de Maistre" publié en 1949 à Chambéry par son faux cousin Aristide Donnadieu, dit de Mestre, (sic !), qui a reçu un prix d'honneur de la part de l'Académie Florimontane d'Annecy , qui fut, sans doute, éblouie par cette surprenante révélation sur l'origine languedocienne du grand écrivain savoyard , sans avoir détecté son aspect mensonger!

Observations[modifier le code]

  • Le généalogiste Serge de Maistre de Vaujours, à l'instar de son mentor et faux parent, Aristide Donnadieu , confond le comté de Nice et le royaume de Sardaigne , qui n'ont aucun rapport entre eux au XVII° siècle ! (sic) .
  • Serge de Maistre, baron de Vaujours, généalogiste à l'école de Donnadieu, insiste en donnant le ton dans l'introduction (page 13) de son ouvrage intitulé: ESQUISSE SUR LES MAISTRE, publié chez Patrice du Puy,éditeur à Paris, en 2011 : Il indique textuellement et sans ambiguïté « BRANCHE DE SAVOIE: Maison originaire du Comté de Toulouse où elle est citée pour la première fois au XIVe siècle depuis Bernard de Maistre, élu capitoul de Toulouse en 1320, réélu en 1328 et établissant sa filiation prouvée depuis la fin du XV° siècle... » : (Errare humanum est, perseverare diabolicum!)
  • Serge de Maistre de Vaujours indique à la page 99 de son ouvrage:« certains comme Aristide Donnadieu, dans son ouvrage Les Origines Languedociennes de Joseph de Maistre font une analyse fine sur les circonstances , les lieux, les relations familiales (la Maison de Condé, les Toiras etc ) , les mêmes prénoms qui se retrouvent dans les deux branches ( les familles nobles avaient leurs prénoms de prédilection pour mieux perpétuer le souvenir de leurs ancêtres), leur religion, leurs charges et leurs fonctions, le choix de la Savoie (HENRI II de Montmorency, La Chesnaye des Bois, Foras, Père Anselme ) : nous notons que Pierre Larousse, dans son Dictionnaire Universel (1866) écrit , dans la rubrique Joseph de Maistre, que la famille de Maistre était originaire du Languedoc . AU XVII° siècle , elle formait deux branches dont l'une alla s'établir en Savoie. On trouve un capitoul de ce nom, Bernard Maistre à Toulouse dès l'an 1320.D'autres s'appuient sur une autre hypothèse d'un archiviste niçois , M. Doublet, se basant sur une assez imprécise concordance d'actes notariés du XVI° qui ne peuvent certifier cette thèse » ( sic).

Commentaire sur les observations de l' auteur de l' Esquisse sur les Maistre, reprises par V.de Chapuis[modifier le code]

À trop vouloir démontrer l'authenticité du cousinage imaginaire entre la famille Languedocienne et la famille savoyarde, l'intervenant V. de Chapuis, décidément inséparable de Serge de Maistre de Vaujours , trouve le moyen d'appuyer ses arguments, en se référant à des écrits postérieurs à l'année 1815, tels le Larousse de 1866, qui ne font que répéter à l'envi et en boucles, les erreurs de l'acte notarié concocté par les deux faux cousins! Faut-il faire de plus amples commentaires sur l'ineptie de ce procédé  ?

====Voici , en contrepartie, un extrait de l'étude de Georges Doublet , bien sourcée et bien documentée: « Michel Maistre, natif de Nice, est le troisième fils de Jean Maistre, meunier sur le Paillon. Il ouvre un magasin d'étoffes à Nice, rue des marchands. Il épouse en 1617, une niçoise, Bertine Castello, héritière d'une famille de teinturiers en draperie, qui reçoit une dot de 400 florins. Elle hérite de son père 2 parcelles de terre sises à Riquier (Nice). Michel, de son côté hérite de son père, une vigne située à Billet. Il est qualifié de notable marchand dans les actes. De l'union de Michel Maistre et de Bertine Castello sont issus 12 enfants, tous baptisés en la cathédrale Sainte-Réparate de Nice. Michel Maistre est mort avant novembre 1651. Sa femme , Bertine Castello est morte en 1675 ».

Observation sur l'imaginaire Berthe de Castellaz[modifier le code]

L'inscription avérée à plusieurs reprises (12 fois !) de Bertine Castello, épouse Maistre, ancêtre de Joseph de Maistre, mère de famille nombreuse, sur les Registres des baptêmes de la Cathédrale Sainte Réparade, de Nice, semble devoir écarter l'hypothèse de son double mythique baptisé sans scrupule Berthe de Castellaz par Aristide Donnadieu . Il est suivi, en faveur de l'existence de ce personnage de légende, par le baron Serge de Maistre de Vaujours, (qui semble avoir retrouvé la trace de cette dame imaginaire dans les archives Vaujours qui seraient sauvées de la Révolution !)Cela resterait à démontrer !

Serge de Maistre,auteur de l'"Esquisse sur les Maistre" en 2011, aux éditions Patrice du Puy, semble devoir rejoindre Aristide Donnadieu dans ses aspects les moins crédibles! Il est, à son tour, rejoint par son fidèle et inséparable alter ego,v.de Chapuis.

Citation du livre d'Henri de Maistre[modifier le code]

Dans l'ouvrage édité en 1990 chez Perrin, produit par le comte Henri de Maistre sur son ancêtre Joseph de Maistre " , préfacé par Gabriel Mazreff, nous relevons le texte suivant (p.24-25) : « François-Xavier Maistre était le fils aîné d'un artisan niçois, André...En 1708-1709, il devient second syndic de la ville de Nice...Pas question de lésiner sur les moyens : on le place chez les Jésuites reconnus pour le sérieux de leur éducation intellectuelle. À la sortie de sa scolarité , François -Xavier , bon élève, peut aller suivre ses études de droit à l'Université de Turin où il emporte ses diplômes aux applaudissements du jury...Il lui faut attendre sept ans pour devenir substitut de l'avocat général de Nice...Le 22 janvier 1740, une décision royale élève l'avocat François Xavier Maistre au poste de sénateur au sénat de Savoie... ».

Observation[modifier le code]

Surprise: Nous apprenons par ces notes de Donnadieu que les archives généalogiques languedociennes de la famille de Maistre de Vaujours , qu'il cite dans son ouvrage de 1949, ne semblent pas avoir été détruites sous la Révolution , contrairement aux allégations du baron Armand de Maistre de Vaujours enregistrées dans l'acte de 1815! Et pourtant le baron Armand de Maistre de Vaujours avait fait enregistrer officiellement et juridiquement dans cet acte notarial , que « '''La destinée de Jean m'était inconnue''' »: Donnadieu invente donc de toute pièce le mariage clandestin de ce Jean de Maistre , languedocien protestant, qui serait paradoxalement en exil dans un pays catholique, (alors que Genève tendait ses bras aux protestants français). Ce Jean de Maistre serait descendant des capitouls nobles moyenâgeux de Toulouse, sans preuves à l'appui, (sic), avocat de la chambre des comptes de Montpellier. Il est mort historiquement sans alliance.

Ce personnage, Jean de Maistre, n'a aucun rapport avec Jean Maistre, ancêtre de Joseph de Maistre, qui descend en droite ligne d'une famille roturière niçoise, dont le fondateur était muletier, telle qu'elle a été relevée aux Archives de Nice par Doublet et exposée en Savoie en 1928 par Vermale dans une communication à une Société historique de Chambéry.


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Message déposé automatiquement par un robot le 12 décembre 2018 à 08:21 (CET).

Ajout déplacé[modifier le code]

Ajout d'un contributeur mal placé , à voir quoi en faire. Pour info Notification Entremont :: (Merci, B-noa (d · c · b)) : (Il s'agit probablement d'une relance du pseudo V.De Chapuis, (V. comme Vaujours !) , ancêtre (et pseudo?) de l'auteur de l'Esquisse sur les Maistre).

Ajout mal placé du contributeur du 12 décembre 2018, signé DE CHAPUIS[modifier le code]

« Les historiens et les généalogistes estiment que le rapprochement entre la famille des comtes de Maistre de Savoie et la famille des barons de Maistre de France n'est pas prouvé; néanmoins après que des papiers de famille ont été brûlés pendant la Révolution, les comtes Joseph et Xavier de Maistre, ainsi que leur frère François, avec Armand-Jean-François de Maistre, baron de Vaujours, confirment par acte notarié du 21 septembre 1815 en l'étude de maître Maine Glatigny, leur parenté;Joseph de Maistre dit dans l'acte "qu'il sait descendre d'un Jean de Maistre établi dans les états du roi de Sardaigne au début du XVIIe siècle [2] et que Jean se disait fils de Louis et natif du Languedoc..."(les Maistre de France sont originaires du Languedoc); dans une lettre du 15 novembre 1817,Joseph de Maistre propose à Armand Jean François de Maistre d'écarteler leurs armoiries;par contre Georges Doublet ne croit pas à cette parenté dont vous trouvez ici sa version.Serge de Maistre dans son livre "Esquisse sur les Maistre"(éd. du Puy 2011)écrit que tous"les historiens qui se sont penchés sur cette parenté sont partagés(...)par respect de nos aïeux avec cette reconnaissance de parenté signée par le chef des deux branches en 1815 qui ont connu les archives détruites pendant la Révolution" (Pages 99 et 100), il étudia les deux familles dans son livre ».|De chapuis (d · c · b)}}

  1. On ne connait pas la filiation entre Almaury et Louis
  2. Note d'Entremont: Au passage, notons que le royaume de Sardaigne n'est attribué qu'au début du XVIIIème siècle à la dynastie de Savoie, exactement en l'année 1718 et non pas au XVIIème siècle. Cette inexactitude dans la forme , correspond au texte de l'acte notarié de 1815: elle correspond effectivement à la déclaration actée et supposée de Joseph de Maistre, telle qu'elle est mentionnée par Donnadieu à la page 8 de son ouvrage, et elle est de nature à révéler la légèreté de l'argumentation ! Jamais, Joseph de Maistre, ministre plénipotentiaire du roi de Sardaigne auprès de l'empereur de Russie, n'aurait commis une telle bourde ! (La rédaction de l'acte notarié serait-elle l'oeuvre du seul baron de Vaujours?) .Autre singularité: les papiers des Maistre savoyards auraient été brûlés pendant la Révolution. Or la Révolution Française de 1789 est étrangère à la Savoie qui était indépendante. Ce n'est que le 21 septembre 1792 que la Savoie a été envahie par les troupes du ci-devant marquis de Montesquiou, la fleur au fusil! On reste sceptique devant cette allégation...il n'est , à notre connaissance, mentionné nulle part, les circonstances de cette destruction de documents dans les États de Savoie! En revanche, Donnadieu expose à la page 9 de son ouvrage sur les origines languedociennes de Joseph de Maistre: « Il paraît que lorsque François-Xavier Maistre, (père de Joseph), président du Sénat de Savoie, reçut du roi de Sardaigne le titre de comte (par lettres patentes du 8 septembre 1778), il dut justifier de l'origine de sa famille. Les archives de Sardaigne étaient encore en plus mauvais état que celles de France, il remonta jusqu'où il put, (c'est à dire jusqu'à son père) et se borna à présenter une généalogie à peu près semblable à celle publiée par le comte de Foras dans son Armorial de Savoie »...On en arrive à la réflexion que si les archives familiales des Maistre de Savoie n'existaient pas avant la Révolution , la destruction sous la Révolution de documents révélant la parenté des deux familles relève d'une mystification coupable dont Donnadieu se rend le complice, sans se rendre compte des contradictions invraisemblables qu'il affiche dans son ouvrage!... Si,par ailleurs, le baron de Vaujours confirme de son côté la destruction des documents rattachant les Maistre languedociens aux Maistre savoisiens, (et spécialement ceux-là...pourquoi pas ceux relatifs aux origines languedociennes des capitouls de Toulouse?), il serait bon que l'auteur des Esquisses en donne l'historique des circonstances

Simple observation sur l'ajout ci-dessus[modifier le code]

Xavier de Maistre, frère de Joseph, était en poste en Russie en 1815 et aurait été bien en peine de signer un acte notarié le 21 septembre 1815 à Paris (sauf si l'acte a été commandé par correspondance depuis Saint-Petersbourg! (à vérifier). En outre, Joseph et Xavier de Maistre n'ont jamais eu de frère prénommé François! Grâce à Dieu, Serge de Maistre, auteur de l'Esquisse, n'est pas à l'origine de cette allégation. Décidément, nous nous faisons promener de légendes en légendes ! Entremont (discuter) 27 mars 2019 à 22:59 (CET)[répondre]

Bonjour De Chapuis (d · c · b)

Décidément , alors que l'hypothétique parenté entre les Maistre savoyards et les Maistre languedociens ne présente, aujourd'hui , aucun intérêt pour personne sous notre belle République, je suis surpris qu'un intervenant s'acharne à tenter de démontrer ,sans arguments à l'appui, que ce lien de parenté est réel!

  • Serge de Maistre (de Vaujours), du clan languedocien, commet une erreur en déclarant en 2011, que « tous les historiens qui se sont penchés sur cette parenté sont partagés ». Il aurait mieux fait de citer ces fameux historiens antérieurs à l'année 1815 et leurs sources ,dans son ouvrage, qui n'est effectivement qu'une esquisse[1].! S'il fait allusion au pseudo comte Donnadieu, pseudo descendant des Maistre languedociens[2], il est exact que ce dernier a répandu, au vingtième siècle, (1949), une légende sur les origines languedociennes de Joseph de Maistre, sans citer lui-même la moindre source provenant de publications antérieures à l'an 1815, date de l'acte notarié de Paris co-signé par le baron de Vaujours et Nicolas de Maistre.
  • En revanche, l'archiviste Georges Doublet, après de nombreuses recherches sur la région de Nice, a démontré à partir d'archives locales que les Maistre savoyards sont originaires du comté de Nice et qu'ils descendent d'un meunier(voir dans le texte WP les sources historiques).
  • Effectivement, à l'initiative de Joseph de Maistre, le baron de Vaujours, a signé conjointement un acte notarié à Paris pour « reconnaître une parenté entre les Maistre savoyards et les Maistre languedociens » sur la base de documents inexistants, que la légende voudrait avoir été détruits sous la Révolution (sic). C'est oublier les Nobiliaires et Armoriaux existants avant 1815, qui n'en font pas état! En outre le baron de Vaujours a préalablement reconnu, qu'à sa connaissance, rien ne permettait de prouver un lien de parenté entre les deux familles, ce qui ne lui a pas interdit de conclure hardiment à l'existence probable d'un lien de parenté !

Armoiries[modifier le code]

Le baron Armand de Maistre de Vaujours a refusé , en 1817, la proposition de Joseph de Maistre, d'écarteler les armoiries de Maistre de Vaujours avec celles de la famille de Maistre de Savoie, sous le prétexte que ces dernières étaient la copie conforme de celles de sa belle-mère, née Le Maistre...

On peut supposer que le baron Armand de Vaujours, non convaincu de la réalité du cousinage proposé par Joseph de Maistre, ne voulait pas ajouter à cette légende , en ayant présumé que ces fausses armoiries écartelées seraient publiées dans les armoriaux futurs , ce qui risquait d'entrainer les critiques des héraldistes de la noblesse, à l'hilarité générale !

Les doutes[modifier le code]

Certains descendants des deux familles homonymes partagent le sentiment que le rapprochement imaginé par Joseph de Maistre et son faux cousin Armand de Maistre de Vaujours , ne résulte que d'une légende.

  • « Innocente coquetterie bien typique de cette période de crépuscule monarchique », déclare Henri de Maistre dans la biographie de son ancêtre, Joseph de Maistre, publiée chez Perrin en 1990.
  • Le baron Serge de Maistre de Vaujours, auteur de l'Esquisse sur les Maistre en 2011, dénonce de son côté: « les très vagues notions généalogiques accueillant de nos jours les légendes les plus niaises »[3].

Récidive[modifier le code]

Notre aimable correspondant, de Chapuis (d · c · b) insiste le 27 mars 2019 dans un nouveau commentaire, en indiquant:« L'auteur de cet article ne tient pas compte de l'acte notarié de reconnaissance signé par les écrivains Joseph et Xavier de Maistre et par Armand Jean François de Maistre en date du 21 septembre 1815 ».

Comme je suis cité, je me dois de répondre: « Vous faites erreur, v.de Chapuis ! : les frères de Maistre sont retenus en Russie ! Cet acte, est probablement élaboré par le baron de Vaujours qui, dans son ignorance de l'historique de la Savoie, s'imagine que le duché relevait du royaume de Sardaigne au début du XVII° siècle, ce que Joseph de Maistre aurait contredit !... Il est signé par Nicolas de Maistre , de passage à Paris, qui n'a pas eu le temps de l'analyser en profondeur . Il est fondé sur de vagues souvenirs imaginés par Joseph de Maistre, sans aucune participation de son frère Xavier, et, en outre, le baron de Vaujours indique formellement qu'il ne connaît pas le sort du soit-disant ancêtre languedocien dénommé Jean de Maistre, que les généalogistes patentés déclarent mort, sans alliance ni postérité. Cet acte est exactement comparable à un cautère sur une jambe de bois, car il ne repose sur aucun document probant ». Comment peut-on élaborer un ouvrage de généalogie sur de telles présomptions ?(sic) .

Sans autre commentaire. Cordialement. Entremont (discuter) 30 mars 2019 à 11:10 (CET)[répondre]

Réponse de v. de Chapuis[modifier le code]

Bonjour Entremont,

Votre réponse du 27 mars montre que vous n’avez pas lu l’acte notarié de parenté du 21 septembre 2015 et que vous ne connaissez pas la généalogie des Maistre de Savoie : - L’acte notarié n’est certes pas signé par Xavier de Maistre mais par son frère François Marie Nicolas, chevalier de Maistre, qui représentait ses deux frères, Joseph et Xavier, né le 6 juin 1756, colonel au Régiment de Savoie, qui avait épousé en 1802, Marie Marthe Perrin d’Avressieux ; dans cet acte, Joseph de Maistre dit : « qu’il sait descendre de Jean de Maistre établi dans les états du roi de Sardaigne au début du XVIIe siècle : que ce Jean se disait fils de Louis et natif du Languedoc : que le petit fils de Jean… » - L’auteur Serge de Maistre contrairement à ce que vous dites, a cité plusieurs sources dont vous trouverez la liste ci-dessous ; parmi celles-ci, il parle de Georges Doublet dont vous êtes un fervent disciple et d’autres comme l’annuaire généalogique de la noblesse de France (1911), Donnadieu ou les archives familiales. Pour vous si c’est un sujet mineur, cela n’empêche pas d’avoir une honnêteté intellectuelle qui prime avant tout. Je ne sais si Serge de Maistre est au courant de la présentation de Wikipédia, mais je trouve que mettre « famille homonyme, originaire de Gascogne (sic) en dépit des allégations du baron Serge de Maistre… » est une malhonnêteté intellectuelle[4] ! Je me demande si vous avez lu son livre ? Si je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’écrit l’auteur, étant moi-même auteur de plusieurs études généalogiques et historiques, je serai à votre place beaucoup plus nuancé sur vos propos ! Sources - Acte notarié n° 3.623 du 21 septembre 1815, Etude de maître Maine Glatigny à Paris. - Annuaire généalogique de la noblesse de France, 3e année 1911, Paris VIe - Pierre Larousse : Grand dictionnaire universel, rubrique Joseph de Maistre, Tome X page 970. - Borel d’Hauterive : Annuaire de la noblesse de France 1858 - Henri de Maistre : Joseph de Maistre, éd. Perrin 1990 - Georges Doublet : Article du 22 juillet 1928 dans l’Eclaireur du Dimanche de Nice - Armorial et nobiliaire de l’ancien duché de Savoie par le comte Amédée de Foras (Foras donne Jean-François comme le frère du comte François-Xavier (1715-1789) ! , Charles de Buttet le donne fils de Jean de Maistre et de Catherine Pellegrino Bianchi. - J. de Orestis di Castelnuovo : la noblesse niçoise, notes historiques sur soixante familles, éd. Laffitte Reprints, Marseille 1974 - Maurice de la Fuye : Xavier de Maistre, gentilhomme européen, Maison Mame Tours 1934 page 229 (lettre de Xavier de Maistre à la baronne Almaury de Maistre ) - Lettre du général baron de Maistre au comte Rodolphe de Maistre, Poitiers le 17 mars 1902. - Les carnets du comte Joseph de Maistre (1790-1817), livre journal, Emmanuel Vitte 1923, p. 205 - Gabriel de Maistre : Xavier de Maistre, lettres à sa famille (1791-1852), 4 vol. éd. Paléo décembre 2005, tome 2, pages 251 à 253, lettres numéros 184 et 185. - En Aulnay Jadis, publication de la société historique de Raincy, numéros 1 (1972), 2 (1973), 3 (1974), 13 (1984), 19 (1990), 21(1992), 23 (1994), 26 (1997), 29 (2000), 30 (2001), 30 (2001), 31 (2002), 32 (2003), 33 (2004), 34 (2005), 39 (2010).

Cordialement 

V. de Chapuis — Le message qui précède, non signé, a été déposé par De chapuis (discuter), 1 avril 2019 à 11:27‎

Suite de la discussion[modifier le code]

Bonsoir De Chapuis (d · c · b). Je vous remercie de votre réponse détaillée qui vient "agréablement" (si je puis dire !) compléter mon exposé liminaire, certes incomplet.

Je ne me prends certainement pas pour un généalogiste, mais j'éprouve , malgré tout, quelque difficulté à être taxé de malhonnêteté intellectuelle pour avoir osé douter du bien-fondé des allégations du baron Serge de Maistre sur les origines toulousaines des Maistre savoyards . La famille de Maistre de Vaujours originaire du Languedoc ne peut être que qualifiée d'homonyme vis à vis des Maistre de Savoie, et réciproquement, quelles que soient les allégations du faux comte Aristide Donnadieu de Mestre, reprises sans autre forme de procès, par le baron Serge de Maistre de Vaujours (renvoi 1).Évitons, s'il vous plait, toute polémique, sur un sujet aussi minime que celui d'une éventuelle parenté entre les savoyards et les Languedociens, qui n'offre aucune perspective pour personne ! Je suis tout simplement savoyard d'origine et je m'intéresse à l'Histoire authentique de mon Pays et à celle des familles notables qui le composent.

En ce qui concerne la Famille de Maistre (Savoie), j'ai procédé autrefois à des mises à jour dans Wikipédia et j'ai, bien entendu, accepté les diverses mises au point ultérieures émanant de rédacteurs successifs, lorsqu'elles étaient justifiées. Et c'est comme cela que je me suis fait contrer par un membre de la famille de Maistre savoyarde qui m'a expliqué un beau jour que sa famille n'était pas originaire du Languedoc, comme le prétend la légende, mais du comté de Nice...[5]

La filiation de la famille de Maistre originaire de Nice est reprise dans le détail dans l'article Famille de Maistre (Savoie) depuis Antoine Maystre (V.1535) suivant l'enregistrement en 1928 de la conférence de François Vermale à la Société savoisienne d'Histoire et d'Archéologie (à lire dans l'article Wikipédia).

Essayons d'y voir clair, cher monsieur :

  • 1/Je suis allé jusqu'à acheter l'ouvrage de Serge de Maistre, qui pour l'instant, repose dans la poussière de ma bibliothèque de campagne. Je l'ai donc bien lu, mais le sujet d'une hypothétique parenté entre les Savoyards et les Languedociens est si mince que je ne l'ai pas conservé par devers moi.
  • 2/Je ne me souviens pas avoir lu le texte de l'acte notarié de 1815 (que vous faites paraître par inadvertance en 2015): d'accord, il est signé à Paris par François (Nicolas Marie) de Maistre, muni de la procuration de ses frères Joseph et Xavier qui sont restés à Saint-Pétersbourg, l'un comme ministre plénipotentiaire du duc de Savoie-roi de Sardaigne, l'autre comme général de l'armée russe. Mais, vous qui me reprochez de méconnaître la généalogie des Maistre savoyards, vous ignorez que le prénom d'usage de ce personnage est Nicolas, (alors que dans votre argumentation ,vous n'avez cité qu'un frère dénommé François, inconnu dans la famille ! ) et que jamais dans la correspondance familiale[6], ni dans la vie courante, on a utilisé ce prénom de François, repris bien évidemment , administrativement, dans un acte notarié. (Le prénom de François, bien qu'il soit enregistré en première ligne à son baptême, n'a pas été retenu comme prénom d'usage pour éviter de le confondre avec le prénom de son père, François Xavier. De même, Xavier de Maistre, qui avait reçu à son baptême le prénom de son père, François Xavier, ne portait que le prénom d'usage de Xavier).
En prenant connaissance de l'article consacré au président François-Xavier Maistre, son père, vous ferez connaissance du chevalier Nicolas de Maistre , mentionné dans la filiation . Il habitait le château de Bissy, en banlieue de Chambéry , qui est resté dans la famille de Maistre jusqu'au XXème siècle . Cet officier savoisien eut l'occasion dans sa carrière de fréquenter la cour du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette. Il est l'auteur en 1794 d'un ouvrage publié à Chambéry, intitulé : « Marie-Antoinette, Archiduchesse d'Autriche , reine de France ou Causes et Tableau de la Révolution, par M.le chev.de M*** » , qui a suscité une émotion très ample en Savoie. [7]
.En 1815, Nicolas de Maistre , admis à la cour du roi Louis XVIII , fut l'un des quatre députés de Savoie envoyés à Paris, sous la direction du chanoine de Thiollaz , pour demander à l'empereur Alexandre que ce pays fût rendu à ses anciens maîtres [8] . Il doit en profiter pour co-signer avec le baron de Vaujours , l'acte de famille chez un notaire parisien, à la demande de ses frères.
Nicolas eut le malheur de perdre son fils unique , Éloi , à l'âge de un an. Les seuls membres subsistants de la famille de Maistre savoyarde descendent de Rodolphe, fils de Joseph de Maistre.
  • 3/Les écrits que vous mentionnez à l'appui de la thèse de Serge de Maistre sont largement postérieurs à l'hypothétique alliance du XVIIème siècle entre les Maistre savoyards et les Maistre languedociens : Ils sont tous, sans exception (sauf Doublet), sourcés sur les allégations de Joseph de Maistre de 1815 et n'ont donc aucune valeur historique! L'acte notarié parisien ne repose que sur ces allégations de Joseph de Maistre, dont j'ai le regret de confirmer qu'elles sont fausses et qu'elles ne reposent sur aucune source authentique.
  • 4/Joseph de Maistre descendait d'un meunier du comté de Nice, dont la famille ,devenue marchand de draps, était fraichement anoblie par l'entrée en fonction de son père François-Xavier Maistre, au Sénat de Savoie, en l'année 1740. Et ce n'est que par une lettre patente du 16 septembre 1778 du roi de Sardaigne, que lui fut attribué le titre de comte, confirmant officiellement son agrégation à la noblesse de Savoie (La noblesse de Savoie sera rattachée à la noblesse de Fance en 1860, au temps de l'Annexion)[9].
En 1802, alors que la Savoie est occupée par la France, Joseph de Maistre , en poste à Cagliari, est désigné par le roi de Sardaigne pour occuper le poste de ministre plénipotentiaire à Saint-Pétersbourg, à la cour de l'empereur Alexandre Ier, où brillait la plus belle noblesse diplomatique internationale. La noblesse récente de sa famille (Depuis seulement 24 ans!), alliée à la faiblesse du royaume de Sardaigne, occupé en grande partie par la France post-révolutionnaire, lui imposait de sortir du lot! Il décide alors de porter la particule, de créer la devise de sa famille « For l'honneur, nul souci » et il devient, grâce à son talent, le conseiller privé d'Alexandre Ier, très apprécié de la classe diplomatique , et en particulier l'ami du comte de Bray, ambassadeur du royaume de Bavière, d'origine française, ainsi que le correspondant des monarchistes français en exil, alors que son pays est en pleine disgrâce!
En 1814, sous la Première Restauration, le premier Traité de Paris consacre le démantèlement de la Savoie entre la France, la Suisse et le Royaume de Piémont-Sardaigne.Joseph de Maistre est déchiré: « Ma malheureuse patrie est dépecée et perdue. Je demeure au milieu du monde , sans biens et même, dans un certain sens, sans souverain. Étranger à la France, étranger à la Savoie, étranger au Piémont, j'ignore mon sort futur »[10]. C'est à cette époque qu'il décide de se rapprocher de la France où il conserve de nombreux amis monarchistes influents, dans l'entourage du roi Louis XVIII, en vue d'obtenir éventuellement la nationalité française, dans le cas où son pays devrait disparaitre. Et le comte Joseph de Maistre va avoir recours au baron français, Armand de Maistre de Vaujours , résidant à Paris, aîné de chef et des armes d'une famille homonyme d'origine languedocienne qui se dit descendre des capitouls de Toulouse. Pour cela, en diplomate avisé, Joseph de Maistre prend la précaution de faire enregistrer chez un notaire parisien, leur parenté commune depuis le XVIIème siècle: son frère Nicolas , qui justement était député en 1815, à Paris, par le roi de Sardaigne pour plaider le retour de son pays à la famille de Savoie, signera l'acte notarié conjointement avec le baron français.
Mais les velléités de Joseph de Maistre de revendiquer des origines françaises ne servaient plus à rien, car , entre temps, le Régime de la Deuxième Restauration devait rendre sa souveraineté à la dynastie de Savoie, titulaire du royaume de Sardaigne et Joseph de Maisre retourna à Turin en 1817, après une courte visite à son « aimable cousin de complaisance  », le baron de Maistre de Vaujours et au roi Louis XVIII, à Paris et après un séjour chez son frère Nicolas à Chambéry.
Son descendant, Henri de Maistre , a publié la biographie de Joseph de Maistre chez Perrin et a parlé avec indulgence d' « innocente coquetterie relevant d'une époque de crépuscule monarchique », c'est à dire, d'une époque où les alliances nobles comptaient beaucoup pour favoriser l'ascension sociale d'une famille de récente origine bourgeoise.
  • 5/ Son fils Rodolphe de Maistre, par piété filiale, avait confirmé les dires de Joseph de Maistre, hélas, là aussi sur aucune base sérieuse [11].
  • 6/Je ne méconnais absolument pas le mérite de Serge de Maistre qui « par respect pour les ancêtres des deux familles » a repris une théorie non sourcée et j'apprécie son travail. Mais, si vous persistez, cher monsieur, à soutenir et à officialiser une généalogie apocryphe , que nous qualifions par pudeur de "fantaisiste", vous pourriez lui conseiller de consulter la Commission des preuves de l'ANF, dont il fait partie. Cette association détient tous les instruments nécessaires à l'établissement de la vérité . Bien cordialement. Entremont (discuter) 2 avril 2019 à 23:48 (CEST)[répondre]

Notes et Références

  1. Serge de Maistre, Esquisse sur les Maistre, éditions du Puy, 2011
  2. DONNADIEU: Famille du Languedoc. Aristide Paul Antoine Donnadieu, né le 13 septembre 1894 à Béziers (Hérault), a demandé le 2 mars 1950, d'ajouter à son nom celui de « de Mestre » , ancienne orthographe des Maistre du Languedoc(Pierre-Marie Dioudonnat, Le simili-nobiliaire français, 2012, p.272-273)- (En se déclarant descendant , à la fois, des barons languedociens de Maistre de Vaujours, et des comtes savoisiens de Maistre, et en s'attribuant le titre de comte ! Donnadieu, à l'origine de cette usurpation , donne une idée précise sur la solidité des arguments développés dans son ouvrage sur les « Origines languedociennes de Joseph de Maistre »).
  3. (Sans pour autant, à cet égard, dénoncer l'ouvrage du faux comte de Mestre, Aristide Donnadieu, dont il vante les mérites!)
  4. Source de cette malhonnêteté intellectuelle (elle est attribuée à l'auteur ou au commentateur Wikipédien ?)... (sic): Citation in extenso de l'Esquisse sur les Maistre du baron Serge de Maistre (page 13): « BRANCHE DE SAVOIE : Maison originaire du comté de Toulouse où elle est citée pour la première fois au XIV° siècle, depuis Bernard de Maistre élu capitoul de Toulouse en 1320,réélu en 1328, et établissant sa filiation prouvée depuis la fin du XV° siècle » (sans autre commentaire !)
  5. Citation:« Les origines languedociennes de la famille de Maistre de Nice et de Savoie sont très contestables. Il y a bien une famille Maistre ( alias Mestre) issue des capitouls de Toulouse, mais il n'y a pas de parenté prouvée. De plus les armes des deux familles sont différentes... Je m'en tiendrais donc à l'origine niçoise des Maistre de Savoie (prouvée par actes de naissance) ».Réponse: « Merci de vos observations, très judicieuses. Je me suis laissé emporter par mon élan, en reprenant quelques vieilles rengaines qui n'ont pas de base scientifique. Je rectifie immédiatement.Cordialement. Entremont. 1er juin 2011 »
  6. « La première lettre de Xavier de Maistre, servant à l'avant-garde russe, signée Bans, datée de Lindau, le 11 octobre 1799, est adressée à son frère Nicolas, resté à Turin »(Carnet du comte de Maistre)
  7. Cet ouvrage est reproduit et commenté en 1993 par Paul del Peruggia, sous le même titre, dans un ouvrage paru aux éditions régionales de l'Ouest, Yves Floc'h Mayenne)
  8. (Eugène Réaume, Oeuvres inédites de Xavier de Maistre, Lemerre, 1877, p.XXVI
  9. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, p.132
  10. Lettre du Ier décembre 1814 de Joseph de Maistre,à l'amiral Tchichagoff à Londres
  11. « La famille de Maistre est originaire du Languedoc, on en trouve son nom répété plusieurs fois dans la liste des anciens capitouls de Toulouse ; au commencement du dix-septième siècle, elle se divisa en deux branches, dont l'une vint s'établir en Piémont : c'est celle dont le comte Joseph descend..."" » ( p.1 - Lettres et Opuscules inédits du comte J. de Maistre, par son fils, le comte Rodolphe de Maistre, éd. Émile Valton, Paris, 1873 )

Réponse de V. de Chapuis (5 avril 2019)[modifier le code]

Bonjour Entremont, Je vous remercie de vos observations du 2 avril 2019 ; elles sont plus conformes à la réalité et beaucoup moins agressives ; voici quelques observations : 1) Serge de Maistre a bien écrit dans son livre que la parenté n’était pas prouvé et qu’il avait étudié les deux familles uniquement par respect filial (page 100 ) ; dans les sources indiquées ci-dessus, l’auteur a bien cité les livres de deux descendants de Joseph de Maistre, Henri et Gabriel ; ce dernier a publié les correspondances de Xavier de Maistre à sa famille. 2) L’A.N.F. a reconnu la noblesse des deux familles, les Maistre de France le 3 mars 1940 et les Maistre de Savoie le 6 juin 1942. La commission des preuves remonte les familles en général au dernier acte d’anoblissement, c’est à dire pour celle de France aux Lettres Patentes de mai 1764 (baron de Vaujours), enregistrées au Parlement le 11 janvier 1765 et pour celle de Savoie, les Lettres Patentes du 8 septembre 1778 (comte de Maistre). Si les deux familles voulaient remonter plus haut, il faut qu’elles apportent les preuves de noblesse et de filiation à celui qu’elles veulent remonter ; plusieurs familles que je connais bien, voulant uniquement adhérer à l’A.N.F. n’ont apporté que la filiation et la preuve de noblesse la plus récente alors qu’elles pouvaient remonter beaucoup plus haut ; ceci montre que la commission des preuves n’a pas toujours l’origine des familles ! 3) Je suis d’accord avec vos points 3 et 4 excepté qu’à travers vos lignes, vous traitez Joseph de Maistre de menteur et pourquoi pas aussi ses frères Xavier et Nicolas qui ont aussi reconnu cette parenté ! Cela ne correspond pas à son intégralité religieuse enseignée par sa mère ; nous savons que les Motz avaient été en grande relation avec Saint François de Sales qui s’occupa de si près de son cher Rumilly, établi en 1650, en exécution d’un projet du Saint Evêque ; les Maistre du reste feront connaître à Saint Pétersbourg les œuvres de Saint François de Sales. Concernant le catholicisme de Joseph, je vous conseille de lire le livre de Marc Froidefont : « Théologie de Joseph de Maistre » Je ne vous suis pas sur le mensonge de Joseph de Maistre ; cela ne correspond pas à son éthique. 4) Dans votre note n° 1, vous parlez des armes des deux familles qui sont différentes ; les armes des Maistre de Savoie sont celles des Le Maistre, famille de parlementaires qui remonte à Gilles Le Maistre, premier président au Parlement de Paris (1525-1562) ; comment ses armes ont abouti chez les Maistre de Savoie ? Es-ce une erreur d’un juge d’armes qui a confondu les armes des Le Maistre avec les de Maistre ? Les Maistre de France sont alliés à cette famille Le Maistre : Elisabeth Le Maistre (1734-1765), fille d’Henry Le Maistre, chevalier seigneur de Saint Péravy, conseiller au Parlement de Paris, épousa le chevalier Jérôme Jollivet de Vannes ; ils eurent une fille, Adélaïde Jollivet de Vannes, qui épousa Armand Jean François de Maistre, 2e baron de Vaujours ; c’est pourquoi d’après Serge de Maistre (page 14, note 2), qu’Armand Jean François refusa à cause de sa belle mère, la proposition de Joseph de Maistre dans une lettre du 15 novembre 1817, d’écarteler ses armes avec celles des Maistre de France : Les armes vous appartiennent puisque la maison qui les portait s’est fondu dans la vôtre… Tous les Maistre de France descendent d’Elisabeth Le Maistre. 5) Vous ne me répondez pas sur l’agressivité montrée dans la présentation de Wikipedia ! Je vous suggère de mettre : famille du Languedoc dont la parenté n’est pas prouvé, confirmé par Serge de Maistre dans son livre « Esquisse sur les Maistre » ; néanmoins il a cité les deux familles par piété filiale à cause de l’acte de reconnaissance de parenté du 21 septembre 1815 ». Ce serait plus conforme à l’esprit de son livre alors que la présentation actuelle décrit Serge de Maistre comme un disciple de Donnadieu !

Bien amicalement

V. de Chapuis Sources : - Marc Froidefont : Théologie de Joseph de Maistre, classiques Garnier 2010 - Bernard Sécret : Les frères de Maistre, le milieu familial et le milieu savoyard dans Xavier de Maistre , Académie des Sciences , Belles Lettres et Arts de Savoie, Chambéry 1952

Message de V. de Chapuis[modifier le code]

Bonjour Entremont,

Toute discussion a nécessairement une fin ; je voudrais pour conclure faire trois observations à votre écrit du 5 avril : 1) Serge de Maistre a étudié ces deux familles Maistre non pas à cause de Donnadieu (il conteste la parenté de celui-ci avec les Maistre de France) mais par respect de son ancêtre et de l’acte de reconnaissance de parenté 2) Dans votre point 3, pour répondre à votre observation concernant le baron de Vaujours, je dirai que Joseph de Maistre cherchait l’ancienneté et Armand Jean François la notoriété. 3) Si les Maistre de France ont une interruption entre Almaury et Louis, son arrière petit fils, elle remonte bien avant 1763 par une filiation prouvée par les actes de baptême, à Jean François de Maistre, né à Clermont Lodève (actuellement Clermont l’Hérault), le 13 avril 1671. J’ai été ravi de communiquer avec vous Bien amicalement (V. de Chapuis) ( De Chapuis (d · c · b). (8 avril 2019)

Réponse d'Entremont[modifier le code]

  • OBSERVATION: Sur le point 3): Curieuse généalogie ! Comment peut-on passer sous silence une filiation vide de plusieurs générations entre Almaury et Louis et affirmer que « ladite filiation est prouvée par les actes de baptême » ? Quid des origines dites des Capitouls de Toulouse? ...Que penser d'une telle supercherie ? À vrai dire, elle semble entacher la légitimité de l'ensemble de cette étude généalogique. Cela est bien dommage !
  • Serge de Maistre a effectivement rédigé en 2011 une excellente étude sur les deux familles homonymes de Maistre et il est bon de sa part, de reconnaître qu'il conteste aujourd'hui la parenté imaginée par Donnadieu, en 1949, entre celui là même, qui se dit comte Donnadieu de Mestre (sic) et la famille de Maistre de Vaujours. Il serait bon aussi que Serge de Maistre dénonce par la même occasion la parenté que cet usurpateur invoque par ligne collatérale avec Joseph de Maistre[1].En cas de réédition éventuelle de son ouvrage généalogique de 2011, intitulé « Esquisse sur les Maistre », espérons que Serge de Maistre aura, par respect de la vérité historique, l'«  honnêteté intellectuelle » de réorienter cette étude généalogique, en confirmant qu'aucun lien de parenté n'existe entre les deux familles , en dénonçant les thèses apocryphes de Donnadieu et en réhabilitant l'archiviste niçois Doublet pour ses recherches généalogiques authentiques sur la famille de Maistre de Savoie : les branches subsistantes des deux familles en seront satisfaites, car cette mise au point abrogerait toute polémique stérile et inutile , notamment chez les Maistre de Savoie qui se sont retrouvés nombreux à la dernière réunion généalogique du château de Puiseux en 2001.
  • Sur le point 3/d'accord sur les motivations des deux chefs de famille, ce qui ne nuit pas à l'aspect conjoncturel de 1814.
  • Sur la généalogie des Maistre languedociens, et sur l'ancienneté de leur noblesse, je n'ai aucune compétence et je ne me prononce pas. Il est toutefois curieux que Serge de Maistre, généalogiste et historien confirmé, n'ait pas publié d'étude à ce sujet: son aspect apocryphe est bien facheux! Cordialement. Entremont (discuter) 9 avril 2019 à 12:22 (CEST)[répondre]

Notes et Références[modifier le code]

  1. Aristide Donnadieu, Les origines languedociennes de Joseph de Maistre, librairie Dardel, Chambéry, 1949.( Ouvrage couronné par l'Académie Florimontane d'Annecy- Prix d'Histoire 1949). Extrait de la préface de Pierre Croidys, romancier et auteur de romans biographiques, grand prix de l'Académie Française: « Au cours de sa brillante argumentation, Monsieur Aristide Donnadieu, qui compte Joseph de Maistre au nombre de ses ancêtres par ligne collatérale /(c'est à dire, en tant que descendant de la famille de Maistre de Vaujours qu'il prétend apparentée à la la famille de Maistre de Savoie)/, a su glisser des documents historiques d'un prix inestimable, comme le texte même de la bataille de Senef du 12 août 1674, signés par le Grand Condé...Tous nos compliments à l'historien né qu' est Monsieur Aristide Donnadieu qui sait noblement ressusciter le passé et le rendre émouvant »

Il faut quand même essayer de conclure![modifier le code]

Bonjour De Chapuis (d · c · b).

J'ai l'intention d'abréger ,autant que faire se peut , cette discussion stérile qui n'offre aucune perspective vraiment alléchante aux descendants des Savoyards et des Languedociens, qu'il faudrait ,quand même, éviter de confondre avec les Capulet et les Montaigu !

Aussi, ne vais-je pas rentrer dans le détail:

  • Je conserve un total respect pour l'auteur de l'« Esquisse sur les Maistre ». Toutefois, je regrette que cet auteur ait pris la responsabilité de mélanger deux familles distinctes, sans alliance prouvée. Il démontre par là qu'il a pris fait et cause pour les théories de Donnadieu .
  • Concernant les dates d'anoblissement des deux familles, ce n'est pas l'ANF qui tranche, mais Valette...Les dates d'anoblissement des Savoyards et des Languedociens (1778 et 1763) sont à peu près conformes à la réalité, bien que pour les Savoyards, c'est l'année 1740 qui devrait être retenue, car elle correspond à l'introduction de cette famille au Sénat de Savoie. Et puisque vous êtes qualifié en généalogie, vous observerez sans doute que la filiation des Maistre toulousains est interrompue en plusieurs endroits depuis les capitouls de Toulouse,ce qui leur interdit de remonter plus haut que 1763! ( On regrette vraiment que la généalogie de cette honorable famille languedocienne n'ait pas fait l'objet d'une étude plus approfondie ) .
  • À propos de ce vous semblez considérer comme un mensonge de la part de Joseph de Maistre et de ses frères, je vous réponds franchement que « nécessité fait loi » et aussi : « à tout pécheur miséricorde ». Ils se trouvaient placés devant une tragique conjoncture et ont trouvé une solution astucieuse qui devait permettre leur accès à la nationalité française en cas de besoin. Je leur accorde volontiers mon absolution, d'autant plus que vous leur accordez vous-même la caution de notre grand saint savoyard, François de Sales, qui ne manquait pas d'astuce ni de finesse pour convertir les protestants du Chablais lors de débats contradictoires. Mais vous avez oublié dans votre jugement le baron de Vaujours: quel qualificatif auriez-vous accordé à son attitude, alors que rien ni personne ne l'obligeait à signer conjointement le fameux acte notarié de 1815 avec Nicolas de Maistre, alors qu'en tant que chef de clan, il connaissait parfaitement l'historique de sa propre famille et qu'il savait très bien qu'aucune preuve ne devait permettre de rattacher les deux familles?

J'abrège ici mon intervention et je vous remercie d'avoir aimablement pris part à cette discussion. Cordialement. Entremont (discuter) 5 avril 2019 à 13:09 (CEST)[répondre]

branche piémontaise[modifier le code]

Bonjour Entremont, J'ai oublié de vous dire que je suis surpris que dans les Maistre de Savoie, vous ne parlez pas de la branche piémontaise qui a donné entre autre Jean-François de Maistre, président de la Chambre des comptes, comte de Castelgrana en 1745, comte de Carras en 1758, qui s'est éteinte dans les Lovera di Maria au XIXe siècle (Julie de Maistre épouse en 1862 le comte Joseph Lovera di Maria); Serge de Maistre, dans son livre "Esquisse sur les Maistre" en parle (page 103 à 105); Contestez-vous la parenté de cette branche avec celle de Joseph de Maistre? Merci de rectifier comme vous l'avez fait pour le titre de cette étude, la note n°1 en mettant :dont la thèse est signalée par Serge de Maistre...Très cordialement. V. de Chapuis.

Réponse: La thèse de qui et pourquoi ? (Thèse=position sur quelque chose dont on s'attache à démontrer la véracité !): Nous ne sommes pas dans le cas de figure de la famille de Maistre de Vaujours et de la thèse légendaire de 1949 du faux comte Aristide Donnadieu, qui se prétend « lointain cousin de feu le commandant Armand de Maistre de Vaujours » en s'adressant à sa veuve dans la préface de son ouvrage sur « Les origines languedociennes de Joseph de Maistre ». Merci de noter que Jean-François Maistre, objet d'un article Wikipédia historiquement sourcé, (Armorial de Foras), auteur d'une branche piémontaise éteinte, ne fait pas partie des Maistre de Savoie, mais des Maistre du Piémont ! Il est cousin-germain de François-Xavier Maistre. Tous deux sont natifs du comté de Nice: personne ne le conteste! Aimable plaisanterie de votre part quant à une éventuelle contestation sur la parenté de cette branche (la perche était tendue de travers , cher v. De Mauduit!), vis-à-vis d'un rédacteur qui participe depuis l'origine à l'édification des biographies de cette famille dans Wikipédia! Cordialement. Entremont (discuter) 16 avril 2019 à 23:47 (CEST)[répondre]

Conclusion[modifier le code]

Les deux familles de Maistre ne sont pas apparentées, mais seulement homonymes, comme le démontre l'ANF qui a enregistré leur adhésion à deux niveaux différents: 1/« Maistre (de) (Languedoc, Ile de France) -3 mars 1940 »... 2/« Maistre (de) (Savoie) -6 juin 1942 »...[1]. La Commission des preuves de l'ANF confirme qu'aucun lien de parenté originelle ne relie les deux familles. La famille de Maistre savoisienne est anoblie en 1740, année de son introduction au Souverain Sénat de Savoie . La famille de Maistre de Vaujours languedocienne est anoblie en 1763 par Louis XV.

Cleansing[modifier le code]

Suite à une observation judicieuse d'une IP de passage (IP 217.167.255.177, message du 24-01-2022), à la demande du conseil de cette famille subsistante, la liste des personnalités notoires de la Famille de Maistre (Savoie) a fait l'objet d'une mesure de simplification nécessaire Entremont (discuter) 5 février 2022 à 10:42 (CET)[répondre]

  1. Annuaire de l'ANF, p.53, année 2016, éd. Albédia, Aurillac