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Discussion:Famille de Keghel

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Etains de Gand[modifier le code]

Bonjour,

J'ai bien connu la famille de Keghel de Bruxelles et particuliètement les derniers descendants des Maître étainiers de Gand.
J'ai en ma possession de nombreux étains estampilliés à Gand. Et les photos des derniers descendants de cette branche.
Si vous êtes intéressés vous pouvez me contacter.
Le magasin du Maître étainier a été transféré au musée de Gand... J'en ai photos originelles avec mes tantines en façades !!!
Jeanne de Keghle et sa soeur (?) mariée à F. Bayens (Gantois marchand de tissus en gros)

Si d'autre renseignements vous intéresse ce serait avec plaisir que je vous les transmettrais

Statut des Keghel de Bruxelles[modifier le code]

Bonjour apn (d · c · b),

Êtes-vous d'accord avec les propos de l'IP anonyme, accompagnant son intervention du 17 septembre 2018 à 19:53, déniant toute appartenance de la famille de Keghel à la noblesse brabançonne du Moyen-Âge ?
Si c'est exact, il conviendrait de réviser dans l'article le paragraphe Origine brabançonne qui est plus qu'ambigu sur cette question et qui laisse comprendre le contraire.

Est-il vrai que le duc de Brabant n'avait pas le pouvoir d'anoblir au Moyen-Âge ? Qui avait ce pouvoir en ce cas pour le Brabant à cette époque, et par ailleurs pour les autres provinces de l'actuelle Belgique ?

Cordialement, Keranplein (discuter) 17 septembre 2018 à 21:04 (CEST)[répondre]

Bonjour, en effet, le duc de Brabant n'avait pas le pouvoir d'anoblir, seul l'empereur du Saint-Empire avait le droit d'anoblissement et non ses vassaux (de même pour le comte de Hainaut, de Namur, le duché de Luxembourg etc). Le duc avait toutefois le pouvoir d'adouber, à titre personnel, des chevaliers, choisis souvent parmi les riches bourgeois des villes, possédants comme les De Keghel bruxellois de nombreux fiefs, et donc capables de s'armer à leur frais (voir par exemple Famille Pipenpoy). (En ce qui concerne le comté de Flandre, fief du royaume de France jusqu'à son rattachement au Saint-Empire au XVIe siècle, seul le roi de France avait le pouvoir d'anoblissement. Voici ce qu'écrit Baudouin Walckiers, Les Marselaer à travers cinq siècles, Bruxelles, 2009, p. 18 : « En fait, la question nobiliaire en Brabant semble liée à plusieurs facteurs. Le duc a besoin de chevaliers pour ses guerres, qui déciment les familles chevaleresques. Il ne possède pas le pouvoir d'anoblir, ce qui, très logiquement, amène la raréfaction des familles nobles ».
Viator (discuter) 17 septembre 2018 à 21:46 (CEST)[répondre]
Merci pour cette réponse.
Ceci expliquerait peut-être le faible nombre de familles nobles anciennes en Belgique ?
À défaut d'anoblissement formel, était-il possible de s'agréger à la noblesse (en douce) et de se faire ensuite maintenir ou confirmer noble, comme cela se faisait couramment en France sous l'Ancien Régime ?
Cordialement, Keranplein (discuter) 17 septembre 2018 à 22:21 (CEST)[répondre]
Il faudrait étudier cela cas par cas, je n'ai pas de réponse générale. Mais il faudrait surtout y voir l'action de rois d'armes corrompus comme les de Launay ou d'autres surtout au XVIIIe siècle. Les baronnies et forteresses du Brabant tenues par les anciennes familles nobles (Hornes, Gaesbeek, Enghien, les bâtards de Brabant etc.) étant bien connues et juridiquement définies il était difficile d'entrer subrepticement dans le monde féodal. D'autre part les placards héraldiques étant sévères et méticuleux rendaient ce glissement difficile. Les familles échevinales des villes pour qui les barons féodaux étaient des adversaires en des luttes parfois sanglantes ne désiraient bien sûr pas devenir nobles. Exemple l'échevin Éverard t'Serclaes fut assassiné par le sire de Gaesbeek, contre lequel il combattait. Les rares familles échevinales des villes de Brabant qui ont survécu au Moyen Âge, avec le renforcement du pouvoir central et la fin de la puissance des villes, ont sagement obtenu l'anoblissement comme Erard Pipenpoy anobli en 1617 ou d'autres.
Bien cordialement. Viator (discuter) 17 septembre 2018 à 23:06 (CEST)[répondre]

Article confus[modifier le code]

Cet article ne permet ni de comprendre la généalogie de la famille de Keghel, lignagère de Bruxelles, ni le rôle qu'elle a joué à Bruxelles au Moyen Âge, il est totalement désordonné et mêle dans un peu digeste hochepot toute une série de titres parfois fantaisistes, de fonctions, de seigneuries. En outre il cite des familles homonymes sans aucune preuve de rattachement à cette famille, servant de faire valoir dithyrambique. Article à refondre entièrement avec des sources sérieuses.

Viator (discuter) 18 septembre 2018 à 10:44 (CEST)[répondre]

Section hors-sujet déplacée en PDD[modifier le code]

Cordialement Arx76 8 février 2023 à 20:10 (CET)[répondre]

Homonymie[modifier le code]

Paysage du Payottenland au XVIe – XVIIe siècle par Jean Brueghel le Jeune.

Le nom de Keghel, sobriquet qui signifie en français "la Quille", se rencontre aussi dans diverses régions des environs de Bruxelles, Pajottenland, Pays d'Alost, Pays de Gaasbeek et est porté par diverses familles de cultivateurs sans liens prouvés entre elles et que rien non plus ne permet de rattacher à la puissante famille lignagère de Bruxelles au Moyen Âge, ayant produit de nombreux échevins à cette ville et de seigneurs de villages brabançons. L'on trouve des porteurs du nom dans les villages de Beersel (ca. 1468), Leeuw-Saint-Pierre (ca. 1500), Borchtlombeek (ca. 1560), Lennick (ca. 1647) et Pamel (ca. 1749). D'une famille De Keghel établie à Pamel est issue Marie De Keghel (1858-1942), épouse de Dominique Van Adorp (1854-1898), grand-mère maternelle de Jacques Brel[1].

Des membres de ces différentes familles rurales assument au fil des siècles des offices publics et judiciaires dans les seigneuries où ils demeurent (maires, échevins, greffiers, receveurs, drossards, baillis). Certains sont par ailleurs admis, sur preuves et témoignages, jusqu'à la fin de l'ancien régime, comme maisniers, jouissant des privilèges fiscaux et judiciaires attachés à cet état.

Famille de Gand[modifier le code]

Façade de l'auberge Picardie à Gand.

Des de Keghel de Borchtlombeek (au Pays d'Alost) est issue la branche gantoise, avec filiation suivie depuis 1644[a], date de naissance de Charles de Keghel, dit l'Ancien, fils de Melchior et de son épouse Marguerite van den Hove, baptisé à Borchtlombeek le 5 juin 1644, établi à Gand avant 1667 et admis à la bourgeoisie de cette ville suivant lettres du 11 mars 1697. Charles de Keghel l'Ancien possède et exploite l'auberge Picardie, maison qui subsiste encore aujourd'hui à Gand, place aux Foins ("Hooiplaats").

Illustrations de la branche gantoise[modifier le code]

Cette branche a donné notamment[b] à la ville de Gand :

  • deux maîtres apothicaires,
  • un notaire (1768-1796)[2] et procureur, avocat au Conseil des Flandres,
  • un officier princier, Jean-Hyacinthe de Keghel, chargé du contrôle du négoce des vins,
  • un doyen de la corporation des fondeurs de plomb et d'étain, Charles-Joseph de Keghel (1741-1813), auteur tant (i) d'une dynastie gantoise d'industriels fabricants de plomb que (ii) d'une lignée d'artisans d'art et de peintres (cf. infra),
  • cinq générations d'industriels, fabricants de plomb (ca.1750-ca.1900),
  • trois générations de potiers d'étain, artisans d'art renommés[3], auxquels un fonds important est consacré au musée gantois installé dans l'ancien Hospice des Enfants Alijn (notamment œuvres et portraits de famille)[4],[5].
  • plusieurs peintres reconnus, parmi lesquels il faut citer François de Keghel (miniaturiste et héraldiste), Désiré de Keghel[6], Jules de Keghel[7] (dont des œuvres figurent notamment au Musée des beaux-arts de Gand[8],[9] et Alice de Keghel.
  • deux médecins, dont l'un, le Docteur Eugène de Keghel (1837-1928)[10] fut précurseur de l'homéopathie en Belgique et conseiller provincial de la Flandre Orientale[11].

Les descendants de cette branche subsistent à Gand et à Bruxelles notamment.

Fondation d'une branche française[modifier le code]

Issu des industriels de la branche gantoise, le Docteur Maurice de Keghel (1883-1965), ingénieur chimiste et docteur es sciences, inventeur entre autres d'un procédé d'ignifugeage du bois, s'établit à Honfleur vers 1900 pour y diriger une usine de traitement de bois du Nord. Auteur de nombreux ouvrages et traités scientifiques (chimie), inventeur de brevets et industriel, il s'installe au Crotoy et à Paris vers 1910 et fonde un laboratoire à Vincennes. Sa descendance s'établit à Paris et en Auvergne.

Notes[modifier le code]

  1. Ce qui lui vaut de figurer dans la Liste chronologique de familles belges.
  2. Voir aussi les alliances Serrure et Quételet

Références[modifier le code]