Discussion:Efficacité des méthodes contraceptives

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Les sources[modifier le code]

Il serait intéressant d'ajouter des sources. Marc Mongenet 10 aoû 2004 à 22:25 (CEST)

Pas de contraception[modifier le code]

Dans le tableau, qu'est-ce que veut dire "Pas de contraception" ? Comment mesure-t-on l'efficacité d'une "non-méthode" de contraception ? Le sens de cette phrase m'échappe ! 213.36.104.89 8 jan 2005 à 23:12 (CET)

"Pas de contraception" signifie avoir des rapports sans contraceptif, en se retirant juste avant l'éjaculation. C'est une méthode régulièrement utilisée, mais qui n'est pas fiable. En effet, l'homme sécrète du sperme pendant toute la phase de pénétration, et pas seulement pendant l'éjaculation. C'est en très petites quantités (de l'ordre de quelques gouttes), mais suffisant pour la fécondation. Cette méthode de contraception naturelle (appelée ainsi car elle marche dans certains cas ... 15%) est donc à proscrire (pour la contraception ; après, si ça fait partie du jeu sexuel, c'est autre chose). --Tieno 9 jan 2005 à 00:49 (CET)
j'appelle ça "la méthode du retrait" (ou coït interrompu ?), dénomination qui me semble plus explicite. Gwalarn 9 jan 2005 à 04:16 (CET)
Ok je me suis trompé, désolé. --Tieno 10 jan 2005 à 22:12 (CET)
J'avoue avoir du mal à comprendre l'intérêt de cette ligne dans un tableau qui parle de l'efficacité des méthodes de contraception. Imaginons que je parle de l'efficacité d'un médicament pris selon différents protocoles, puis je mets une ligne "pas de prise de ce médicament" : comment je mesure l'efficacité d'une "non-prise" ? Je peux juste constater ses effets (nb de personnes malades, par exemple), mais il ne s'agit pas d' "efficacité", tout juste d'un constat. L'efficacité se mesure par rapport à un objectif : ici, éviter les grossesses. Quand il n'y a pas de contraception, l'objectif est non mesurable. Sauf à recenser les grossesses involontaires, ce qui fait intervenir des facteurs sociologiques et économiques. Cette ligne me semble être une donnée de base du raisonnement plutôt qu'un résultat (constat d'efficacité ou d'inefficacité). Bon, elle "ne mange pas de pain". Gwalarn 10 jan 2005 à 20:43 (CET)

Je pose une question de méthode, et de compréhension du tableau pour le béotien que je suis. La 2e colonne s'intitule "Echec avec utilisation correcte". Dans les premières lignes du tableau, je comprends qu'on parle d'échec à chaque grossesse, mais dans la dernière, je me demande comment est faite la mesure :

  • Est-ce un simple comptage du nombre de grossesses chez des personnes sans contraception, comme tu le dis plus haut ("85 % ont une grossesse dans l'année"), mais dans ce cas on n'est plus sur la définition de l'indice de Pearl, sauf à dire que toute grossesse est non planifiée,
  • ou mesure-t-on réellement les grossesses non planifiées ?

Et dans ce cas, il faut faire intervenir un facteur psychologique (ex. une affirmation que "je ne désirais pas cette grossesse") et beaucoup de facteurs sociologiques (existence d'une planification familiale, notamment). Selon les pays et l'environnement culturel (religion, poids de la tradition, accès aux moyens de contraception, etc.), la notion de "grossesse non planifiée" est extrêmement variable, et ce taux d' "échec" n'a pas beaucoup de sens s'il n'est pas défini sociologiquement. Notamment ici, quel est l' "échantillon" : pays développés ou ensemble du monde ? Ou autre ?
Gwalarn 11 jan 2005 à 19:05 (CET)


J'ai fait une rédaction. Tu me dis si ça correspond (ou tu corriges !).
Je me pose quand même une question sur la validité de ces 85 % : puisque c'est un simple comptage, et s'il est fait dans les pays développés qui ont majoritairement accès aux méthodes de contraception, le fait de ne pas suivre de méthode de contraception est bien lié au désir d'avoir un enfant. D'où le taux de "réussite" élevé. Gwalarn 11 jan 2005 à 20:07 (CET).

DIU au cuivre[modifier le code]

Il faudra m'expliquer la raison d'une différence (de 0,2 %, certes) entre efficacité théorique et efficacité réelle d'un DIU au cuivre. Comment peut-on mal utiliser cette méthode, quand par définition l'utilisatrice n'a pas à s'en préoccuper ?

Il peut-être mal posé, je suppose. --YannickPatois (d) 21 février 2008 à 15:49 (CET)[répondre]

Efficacité de l'abstinence[modifier le code]

L'efficacité pratique de cette méthode est affichée à 100% (enfin, 0% d'échec, ce qui revient au même). Or, si je suis bien d'accord avec l'efficacité théorique (échec 0%), je me permet de critiquer le chiffre pratique. En effet, les échecs pratiques de la Pilules, par exemple, proviennent en majorité d'oublis, ce qui diminue notablement le taux d'efficacité mesurée. Or, un oublis d'abstinence conduira plus sûrement à une grossesse qu'un oublis de pilule. Je serais bien surpris que le taux de grossesses non désirées ne soit pas au moins aussi important parmi les personnes déclarant faire confiance à l'abstinence pour se préserver du risque que celles utilisant la Pilule... En tout cas, 0% est irréaliste, sinon même tendancieux: Déclarer que la meilleure méthode de contraception est l'abstinence est du même niveau que de la déclarer meilleur moyen de lutte contre le SIDA. En théorie c'est très jolie; en pratique, cela conduit nombre d'adolescentes à tomber enceintes et de personnes à attraper le virus... --YannickPatois (d) 21 février 2008 à 15:59 (CET)[répondre]

de façon plus générale, il conviendrait, d'un point de vue méthodologique, de séparer les méthodes mécaniques et les méthodes dites naturelles, qui sont basées sur une abstinence au moins intermittente, et qui sont donc de nature radicalement différente des méthodes mécaniques. Autant tester une méthode mécanique est relativement facile à définir, autant pour les méthodes naturelles, c'est à mon avis plus délicat, ce qui explique les résultats très variable suivant les protocoles choisis. Par exemple il m'est arrivé de lire des articles sur la méthode Billings, et ils doivent prendre en compte les couples qui ont manifesté un désir d'enfant au milieu de la période d'observation (c'est un des aspects de ces méthodes : on peut changer d'avis sans délai).
quant à l'affirmation "en pratique, cela conduit nombre d'adolescentes à tomber enceintes et de personnes à attraper le virus", il faudrait au minimum l'étayer. 92.136.82.171 (d) 22 avril 2009 à 14:27 (CEST)[répondre]

Échec en emploi typique????[modifier le code]

On peux savoir ce que ca veux dire ?

Prenons l'exemple de la pilule : "l'emploi correct", c'est prendre sa pilule tous les jours, "l'emploi typique" c'est la prendre quand on n'oublie pas - et un bon nombre de femmes l'oublie une fois de temps en temps. Du coup forcément c'est moins efficace. Prenons l'exemple du préservatif : "l'emploi correct" je ne vous fais pas de dessin, "l'emploi typique" c'est "j'ai pas retiré la bulle d'air du bout, ou j'en mets deux en croyant que ça marche mieux", ce qui tends à déchirer le préservatif (cf. Préservatif#Causes_d'échec). Donc "l'emploi correct" c'est quand on suit toutes les recommandations, "l'emploi typique" c'est ce qui se produit le plus souvent sur le terrain, là où les gens ne suivent pas toujours le mode d'emploi. Esprit Fugace (discuter) 9 octobre 2014 à 11:53 (CEST)[répondre]

Efficacité Méthode symptothermique vs pilule[modifier le code]

L'article semble indiquer que les deux méthodes ont la même efficacité or en l'état, les chiffres ne sont pas comparables. Concernant la pilule, les chiffre(0,3 et 8%) sont issus du document de l'OMS lui même basé sur une étude de Trussel. Pour la méthode symptothermique, les chiffres(également 0,3% et 8%) sont issus d'un document de l'HAS, or ce document se base sur deux études, celle de Trussel et une française. Il serait donc judicieux de n'utilisé que les chiffres de Trussel à savoir 0,4 et 25% plutôt que de donner un chiffre issue de Trussel(0,4%) et un autre de l'étude française(8%). Autre solution, utiliser les données de l'étude française pour toute les méthodes et auquel cas le taux d'échec de la pilule est de 2,4% --Jouan51 (discuter) 29 septembre 2016 à 00:14 (CEST)[répondre]

Efficacité du préservatif masculin[modifier le code]

J'ai un problème avec les chiffres. En particulier avec les 2% de risque en cas d'utilisation correcte. J'ai cherché d'où venait se nombre repris un peut partout sur Internet et je suis tombé sure un étdude (Trussell, J., & Kost, K. (1987). Contraceptive Failure in the United States: A Critical Review of the Literature. Studies in Family Planning, 18(5), 237.) qui dit:

We chose a rate of 2 percent for the condom. There have not been many studies of this method, but we reason that the majority of failures must be due to improper use because method failure (due to tearing or holes in the condom) is thought to be infrequent, although there is little hard evidence (Sherris et al., 1982)

Ce qui voudrait dire que ce 2% est un choix arbitraire.

Si on remonte la source et qu'on lit l'article "Update on condoms--products, protection, promotion" par Sherris JD, on peut lire:

Theoretical effectiveness is a measure of the likelihood that a condom may break or leak and pregnancy result. Combined re­sults of two British studies show a rate of pregnancy resulting from broken condoms of 1.4 per 100 couple-years of use (355, 356). In other, select populations in Britain, rates of 0.4 and 0.83 pregnancies per 100 couple-years have been reported by couples who use condoms consistently (307). Estimated theo­retical effectiveness rates range from 0.5 to 2 per 100 couple/­years of use (197, 321, 444). Nevertheless, there are no data indicating how often condoms actually break during use. London Rubber Corporation report­edly receives only one complaint for every million condoms sold in the UK (266). Philip Kestelman of IPPF suggests that about one in every 1,000 good-quality condoms and one in every 100 poor-quality condoms may burst during use (266).

Ce qui donne 2 informations, d'abord le taux d'échec et plutôt entre 0.4 et 1.4 %. Ensuite, la qualité du préservatif semble jouer un rôle crucial (x10). --GehNgiS (discuter) 20 février 2019 à 13:21 (CET)[répondre]