Discussion:Dialogue sur les deux grands systèmes du monde

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Traduction de l'article de la Wikipedia italophone[modifier le code]

L'article en italien est particulièrement bien documenté. Aussi, je suggère que si quelqu'un maîtrise bien cette langue, et s'intéresse au sujet, il traduise l'article en français. Pautard (d) 12 août 2008 à 11:18 (CEST)[répondre]

demandé à Galilée par le Pape Urbain VIII vers 1620 ?[modifier le code]

Cela serait-il compatible avec le fait que le Dialogue est dédié à une autre personne ? S'il s'agit d'un travail de commande, c'est en principe le commanditaire qui choisit à qui l'ouvrage sera dédié. Ou bien veut-on dire qu'Urbain VII avait suggéré à Galilée, puisque les deux hommes se fréquentaient et s'estimaient dans le privé, d'envisager un tel ouvrage ?

L'article passe par ailleurs sous silence le fait que c'est l'affirmation - exacte, mais audacieuse pour l'époque - selon laquelle le géocentrisme de dispose d'aucun argument de supériorité sur l'héliocentrisme qui a causé problème parce que jugé irrespectueux à défaut de blasphématoire. Le géocentrisme ne sera réfuté définitivement que par l'expérience du pendule de Foucault, bien plus tard. Jusque là, les deux systèmes coexistent et sont fonctionnellement équivalents - à la complexité des calculs près pour le géocentrisme.

Galilée s'était déjà mis à dos de nombreux admirateurs d'Aristote en ridiculisant l'affirmation de celui-ci selon laquelle des poids plus élevés tombent plus vite (et cela en lachant des masses depuis le haut de la tour de Pise, je crois).

Article tendancieux[modifier le code]

Galilée laisse clairement entendre sa préférence pour les thèses héliocentriques, alors interdites par l'Église catholique romaine
L'Eglise n'interdisait pas les thèses héliocentriques. Mais, comme ces thèses étaient contraires à certains passages de la Bible, alors qu'il n'y avait aucune preuve - la preuve de la rotation de la terre a été livrée par Léon Foucault en 1850 ou, si on pouvait postuler que la vitesse de la lumière est finie, par James Bradley en 1725 - l'Inquisition avait formellement interdit à Galilée d'enseigner l'héliocentrisme de Copernic comme vérité. On ne pouvait en parler que comme hypothèse (d'ailleurs, la théorie de Copernic est aussi fausse que celle - mathématiquement presque équivalente - de Ptolémée, utilisant des cercles et des mouvements uniformes - avec encore plus d'épicycles que Ptolémée). En 1616, Galilée avait juré d'obéir.
Quand il publie son Dialogue, il devient donc parjure. Pire, il fournit de fausses preuves: il prétend que le soleil cause les marées, et que ce phénomène prouve la rotation de la terre. Une grave erreur scientifique. Sur le plan d'honnêteté scientifique, le Dialogue montre encore des défauts. Il parle de deux systèmes, et occulte le système de Tycho Brahe, et, en particulier le système de Kepler. Or, selon Plouvier, l'entourage du pape Urbain VIII était au courant, et favorable à Kepler (théorie toujours enseignée au XXIe siècle). On peut se demander pourquoi Galilée a choisi de défendre une théorie - la copernicienne - déjà désavouée. Le pape se l'est demandé sûrement. L' Imprimatur est accordé à condition qu'il enlève ses arguments utilisant les marées, et toute référence à la bible. Il le promet, ne le fait pas, et distribue le livre avec Imprimatur.
Galilée paraît alors devant l'Inquisition (qui le traite avec beaucoup d'égards) comme:
- parjure, ne s'étant pas tenu à sa promesse de 1616
- fraudeur, ayant obtenu l'Imprimatur par mensonge (abusant de la crédulité du censeur, qui le lui avait accordé sous condition de modifications - conditions que Galilée n'avait pas remplis, tout en prétendant le contraire)
- faussaire intellectuel, ayant omis de mentionner le travail de Kepler qu'il connaissait (en fait, il a attendu la mort de ce dernier pour publier sa bêtise)
- erronné en ce qui concerne les "preuves"
- rétrograde, n'ayant cure des ellipses et des vitesses variables du modèle de Kepler (puis Newton)
- hérétique : le Concile de Trente avait décidé que l'interprétation des résultats scientifiques incombait à l'Eglise seule. Mais Galilée, au-dessus de toute loi, se permet de publier des commentaires sur certains passages bibliques (Josué 10:13) en donnant une interprétation à ses résultats scientifiques douteux. Lors de la demande d'Imprimatur, on lui avait déjà fait savoir qu'il devait retirer ces remarques.

Il n'y avait aucune intention de brûler le vieux vaniteux comme le mentionne le lemme (il se résigna pour ne pas brûler vif sur un bûcher - des inventions du XIXe siècle visant à discréditer l'Eglise). Mais il fallait que l'Eglise affirme l'autorité dont Galilée s'était moqué. Aujourd'hui, un conseil disciplinaire universitaire l'aurait peut-être licencié. Il est étonnant que, malgré l'affaire, Galilée a continué à recevoir une pension sur la cassette du pape (et son fils après lui).

Il ne vous est pas interdit de lire Bernard Plouvier L'affaire Galilée si vous omettez de lire les 40 premières pages.

Riyadi (discuter) 21 août 2015 à 22:14 (CEST)[répondre]