Discussion:Devoir de mémoire

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Le mot "résilidence" n'existe pas, c'est le mot "résilience" (voir article Wikipédia)

Gros problème de fond[modifier le code]

Cet article me semble basé sur un contresens, ou du moins interpréter la notion de devoir de mémoire dans un sens très particulier, très récents (années 90, lois mémorielles, compétition morbide dans les hommages, substitution de l'émotion à l'histoire critique), illustré ces derniers temps par la proposition du président français de confier la mémoire d'un enfant mort dans les camps à chaque enfant de CM2.
Le devoir de mémoire, son "inventeur" si j'ose dire, Primo Levi, le définit très bien. Il ne s'agit en aucun cas d'un devoir de commémoration, mais d'un devoir pour les survivants des camps et plus généralement pour la société de l'après-guerre, de témoigner, en d'autres termes de fixer la mémoire des manifestations les plus barbares du nazisme sur quelque support que ce soit (écrit, image, son, etc.). Je renvoie aux écrits de Levi, qui a d'ailleurs écrit un livre spécifiquement sur ce sujet.
Il me semble que cet article devrait clairement distinguer le "devoir de mémoire" des débordements mémoriels du XXIe siècle commençant...
Contenu non signé de l'IP 82.247.115.24, déposé le 17 février 2008 à 13:56‎

Tout à fait d'accord sur ce besoin de clarification, qui a avancé depuis avec la vie de l'article... Par ailleurs, oui la notion de "devoir de mémoire" peut être envisagée avec une acception plus ancienne et dans d'autres civilisations que la nôtre (cf. Culte des ancêtres, ou certaines tribus ou le nom des ancêtres était appris par coeur et oralement transmis sur des dizaines de générations). Notons d'ailleurs que Primo Levi n'est sans doute pas « l'inventeur » de ce concept, d'une part parce qu'on pourrait peut être le faire remonter à la bataille des Thermopyles et que sous des noms différents il était présent dès la fin de la Première Guerre mondiale (qui est la première à avoir aussi systématiquement élevé des monuments aux morts) en espérant brièvement et hélas à tort que cette guerre serait la "der des der", et d'autre part par ce que le titre de l'ouvrage de Levi semble avoir été donné par l'éditeur et non par l'auteur (ce qui n'enlève rien aux qualités des écrits de Lévi. (Selon Olivier Lalieu in « L'invention du « devoir de mémoire », Vingtième Siècle. Revue d'histoire 1/2001 (no 69), p. 83-94 : « Le devoir de mémoire est le titre français donné en 1995 à un ouvrage posthume de Primo Levi, reprenant un entretien accordé en 1983 à deux historiens italiens. Cette publication, comme la redécouverte de l’œuvre de cet auteur, popularise l’expression, dans le contexte du 50e anniversaire de la libération des camps. Or ce titre en forme de formule n’est pas de Primo Levi. Il a été choisi par l’éditeur parce qu’il est dans l’air du temps, détournant le contenu même d’un entretien où Primo Levi fait part de ses interrogations sur la postérité d’Auschwitz. » Quand à la notion de débordements mémoriels que vous évoquez pour le XXIe siècle... je ne me sens pas apte à juger de sa pertinence. Qu'en dire, face aux débordements de violences qu'ont connu l'homme et la nature au XXème siècle
--Lamiot (d) 24 août 2012 à 23:34 (CEST)[répondre]
le devoir de mémoire est plus surement un concept moderne puisque lié intimement à la notion de crimes contre l'humanité, concept né au XXe siècle donc pas grand chose à voir avec les guerres médiques ou autres faits d'armes chevaleresques.Littlejazzman (d) 24 août 2012 à 23:54 (CEST)[répondre]
j'avais essayé d'aborder un aspect: le déni de mémoire des acteurs de la reconstruction. Ce déni s'est fait surtout en niant les pollutions aussi bien environnementales qu'humaines. Il serait grand temps que le vrai coût des guerres soit calculé. Pour la partie humaine, je crois me souvenir que certains poilus avaient perdu la mémoire, et même que des familles se sont "battus " pour un "poilu". Il est étrange que ces troubles de la mémoire n'ait pas fait l'objet d'exploration scientifique. Il me semble que la quantité de mercure contenue dans les amorces et vaporisés lors des explosions pourraient expliquer bien des choses, mais il ne faut peut être pas ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fulminate_de_mercure
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aspects_toxicologiques_du_mercure--Bc789 (d) 17 février 2008 à 15:03 (CET)[répondre]

Confusion[modifier le code]

Cet article me semble confus, parce qu'il fait l'amalgame entre le "devoir de mémoire" et le problème plus large de la Mémoire dans notre société. La nouvelle place et le nouveau rapport du monde contemporain à l'Histoire, la rivalité entre Histoire et Mémoire, les problèmes de l'Histoire officielle, des commémorations et des lois mémorielles ... tous ces éléments méritent un traitement approfondis. On ne peut pas seulement les évoquer, les survoler voire les omettre, comme cela est fait dans cet article.

Devoir de mémoire envers les combattants[modifier le code]

On à oublié le devoir de mémoire concernant les commémorations des victimes militaires des guerres et des anciens combattants, les poilus, le combattants des guerres de Corée et d'Indochine, ect...Qui veut s'en occupé ? L'amateur d'aéroplanes (d) 22 octobre 2008 à 11:27 (CEST)[répondre]

Dans ce cas, en France, on ne parle pas de "devoir de mémoire" mais de "souvenir", de "cérémonie" du souvenir ou de commémoration.
En effet, il me semble que le devoir de mémoire ne concerne que des victimes, de préférence victimes de pouvoirs totalitaires, et de la réparation morale ou matérielle qui leur est due.
Or, les soldats ne sont pas du tout dans ce cas, ils ne sont pas des sujets passifs qui ont subi involontairement des évènements dans lesquels ils n'étaient pas engagés. :Lorsqu'ils sont morts ou qu'ils ont été mutilés, on considère qu'ils ont fait un sacrifice, qu'ils ont risqué leur vie ou leur santé volontairement, par devoir, que c'est honorable pour eux. On veut en conserver le souvenir, pas pour réparer un tort, mais pour montrer que ce fut un bienfait, et leur témoigne de la gratitude. On célèbre les avantages de la victoire (libération, ..) que leur sacrifice a permis, et on tait avaec pudeur les souffrances qu'ils ont supportés.
Le "devoir de mémoire" est une inversion axiologique des "célébration du souvenir" qu'on a l'habitude d'organiser pour les soldats (ou les résistants avérés).
Même si le résultat peut paraître le même, il y a une différence considérable entre ceux qui sont considérés comme morts pour la France (quelqu'un qui est fusillé par les Allemnds parce qu'il prend part à une opération militaire ou de résistance) et quelqu'un qui serait fusillé par représaille ou tué par une balle perdue. Il me semble que seul le second est une victime.
Puisque tu t'intéresses à l'aviation, il y a une différence entre l'aviateur qui est mort parce qu'il s'est engagé dans une entreprise qu'il savait très risquée, et le passager d'un jumbo qui subit une avarie. -- Heurtelions (d) 22 octobre 2008 à 19:58 (CEST)[répondre]
En effet, je pose cette question car pour les derniers témoins des Grandes Guerres, on parle souvent de devoir de mémoire pour le sacrifice de ces personnes. L'amateur d'aéroplanes (d) 23 octobre 2008 à 07:54 (CEST)[répondre]
Cette logique commémorative rejetée ci-dessus a cependant déjà pollué l'ensemble de l'article. Je vais le réviser, et en profiter pour le relier à des sources pertinentes. Dans l'état c'est du TI. Vol de nuit (d) 23 octobre 2008 à 12:29 (CEST)[répondre]
Vu l'ampleur des travaux je rédige une nouvelle base ici pour remplacer l'article actuel. Vol de nuit (d) 30 octobre 2008 à 19:43 (CET)[répondre]

Refonte de l'article[modifier le code]

J'ai fini le gros œuvre sur cet article. Les principaux efforts ont été dirigés comme suit : - éviter tout TI (à peu près intégral jusqu'ici) ; - bien distinguer la question du devoir de mémoire de celle de la commémoration (une partie de l'article a été déplacée à cette fin) ; - renforcer le sourçage et la biblio.

Bien évidemment cela ne reste qu'un début, à compléter très largement. Vol de nuit (d) 3 novembre 2008 à 21:23 (CET)[répondre]

Etats-Unis[modifier le code]

La section sur les Etats-Uni semble complètement inutile... Yotcmdr (d) 22 septembre 2009 à 22:05 (CEST)[répondre]

Et concernant les guerres de sécessions, l'esclavage, les conquêtes de territoires occupés par les amérindiens, n'y aurait-il pas des choses à dire --Lamiot (d) 24 août 2012 à 19:25 (CEST)?[répondre]

Origine ?[modifier le code]

Bonjour, il me semblerait utile (voire nécessaire) de préciser d'où/de qui vient la notion. La formulation actuelle (« Le devoir de mémoire est le devoir moral qu'ont les États... ») donne l'impression que cela tombe du ciel, et que de tous temps, tous les États ont toujours eu, par nature, un devoir de mémoire. Or, si je ne m'abuse, la notion de devoir de mémoire est beaucoup plus récente que celle d'État, et ne peut donc, ni logiquement, ni historiquement, être considérée comme concomitante. Je vais voir ce que je peux trouver sur le sujet, mais si quelqu'un possède de meilleures lumières que moi sur l'apparition du concept... --Alþykkr [appel gratuit depuis un poste fixe] 17 février 2010 à 22:42 (CET)[répondre]

J'ai neutralisé l'intro, qui laissait entendre que les Etats avaient indiscutablement ce devoir. Apokrif (d) 27 avril 2010 à 22:52 (CEST)[répondre]
Merci, c'est déjà mieux ! Mais maintenant on se retrouve avec du contenu évasif. Il faudrait vraiment trouver qui est "l'inventeur" du concept. Bon, je vais chercher. --Alþykkr [appel gratuit depuis un poste fixe] 30 avril 2010 à 02:37 (CEST)[répondre]
Bon voilà, je pense que ça va un peu mieux maintenant. Si quelqu'un se sent d'exploiter la réf ajoutée plus avant pour l'histoire de la notion... --Alþykkr [appel gratuit depuis un poste fixe] 30 avril 2010 à 02:46 (CEST)[répondre]


Refonte de l'article[modifier le code]

Bonjour, j'essaie de rendre cet article un peu plus cohérent à présent. Première étape, la suppression des liens "autres langues" qui renvoyaient vers des trucs qui n'avaient rien à voir...

Deuxième étape nécessaire, à mon avis, changer les images. Sur le plan iconographique l'article semble considérer que devoir de mémoire est équivalent à commémoration ou mémorial... Pire exemple, celui des soldats américains, avec son affirmation non sourcée qu'ils agissent "par devoir de mémoire" - ou comment faire un lien tiré par les cheveux avec le sujet de l'article. Donc, à moins que quelqu'un ne s'y oppose, je vais essayer de trouver d'autres images... --Alþykkr [appel gratuit depuis un poste fixe] 30 avril 2010 à 20:45 (CEST)[répondre]

Salut Heurtelions, J'ai vu que tu avais ajouté une note dans l'intro de l'article "devoir de mémoire", pour combler un refnec que j'avais mis précédemment. Je suis un peu embêté, car j'essaie d'améliorer cet article, or je trouve que ta note entretient l'actuelle confusion, dans l'article, entre "devoir de mémoire" et "commémoration". De plus, ta note ne constitue pas une référence et aurait besoin elle-même d'être sourcée... Serais-tu OK pour la modifier ou la retirer, et, si le sujet t'intéresse, travailler avec moi (et d'autres, j'espère) à rendre cet article plus cohérent ? D'avance, merci, et désolé pour ces critiques ! Wikipédiennement, --Alþykkr [appel gratuit depuis un poste fixe] 13 mai 2010 à 22:29 (CEST)[répondre]

J'ai essayé de reprendre à nouveau la rédaction, et j'ai limité la demande de référence au fait que le devoir de mémoire donne lieu à des commémorations tristes et assimilables au deuil.
C'était moi qui étais à l'origine de cette définition du devoir de mémoire en le considérant dans le cadre plus général des cérémonies officielles (puisque elle donnent lieu à des cérémonies officielles parmi d'autres), mais en montrant en quoi elles se distinguent de deux catégories d' usages voisins: le devoir d'amnistie, et la commémoration nationale, qui existent dans nos sociétés depuis très longtemps. La définition succincte de ces deux phénomènes ne devrait pas avoir besoin d'être sourcée, mais leurs pages mériteraient d'être approfondies, en particulier celle des commémorations (ce mot semble apparaître dans des règlement d'administration publique sous la Révolution).
Je déplace cela sur la PDD de l'article pour que ceux que cela intéresse puissent participer. -- Heurtelions (d) 13 mai 2010 à 23:33 (CEST)[répondre]

Holocauste[modifier le code]

L'utilisation du terme d'holocauste est impropre. Dans la religion grecque, l'Holocauste est un type de sacrifice dans lequel l'animal sacrifié est consumé entièrement par le feu sacrificiel au lieu d'être égorgé et consommé en partie par les participants. Donc, si on rejette le terme d'holocauste pour désigner le génocide juif, ce n'est pas parce que les victimes ne se sont pas sacrifiés volontairement, mais parce que cela renvoie uniquement à la mort dans les fours crématoires, oubliant les autres formes de génocides.
(message non signé)

Le fait est que le mot a été très employé pour désigner la Shoah. C'est un fait devenu "historique".. Mais il est vrai que dans la version de ce 2012-08-24, il y a contresens, suite sans doute à une confusion entre "se sacrifier" et "être sacrifié"... L'holocauste était effectivement le sacrifice par le feu d’un animal après immolation ; dans ce cas l'animal (ou le fils d'Abraham tel que présenté dans la bible) n'étaient pas du tout volontaires pour être sacrifiés. La digression sur le mot telle qu'elle est présente dans le texte n'est elle d'ailleurs pas un peu hors-sujet, a moins qu'elle ne cache aussi un déni (celui de l'horreur du gazage et de la crémation dans les camps de concentration).--Lamiot (d) 24 août 2012 à 23:47 (CEST)[répondre]

Liens vers d'autres langues[modifier le code]

Les liens vers l'anglais (mouvement Back to the Roots) et l'allemand (idem en allemand : Spurensuche) n'ont absoluement rien à voir avec l'article en français ! --Freelancer94 (d) 9 mai 2013 à 08:30 (CEST)[répondre]