Discussion:Bagne de Biribi
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Votre aide est la bienvenue pour corriger les liens, présents dans l'article, vers les pages d'homonymie Aïn Beïda ⇒ Quelques explications pour effectuer ces corrections. -- 23 septembre 2016 à 18:42 (CEST)
Il faut préciser que Biribi était en Algérie , colonie française . Que ceux qui y etaient,avaient ete condamnés au bagne militaire souvent après avoir fait le service militaire dans les bataillons d Afrique ou après avoir participé à des grèves avant 1914 . On offrait parfois la libération aux condamnés s'ils s'engageaient au début de la guerre et on les plaçait ensuite en première ligne du front au sein des bataillons de marche.
Les supplices infligés aux détenus en conduisaient certains à faire des incendies volontaires afin d'être envoyés à Cayenne bagne civil, qui était considéré comme moins terrible . Je m'appuie sur le témoignage oral d'un ancien détenu qui n'a malheureusement pas écrit ses mémoires.Preuves svp...
Bagne de Biribi en Guyane ???
[modifier le code]Il n'existe pas à ma connaissance de bagne de Biribi en Guyane ni dans les recherches que j'ai pu faire sur internet. Biribi était effectivement situé en Algérie (et encore tout le monde n'est-il pas d'accord, mais en Afrique du Nord en tout cas) et par extension "biribi" a été utilisé pour désigner les bagnes militaires.
--Bouille 1 juin 2006 à 20:11 (CEST)
Il existe encore une autre chanson racontant le calvaire de Biribi appellée coutumièrement " le légionnaire" http://annah.connehue.free.fr/chorale/texte.htm#LEGI
BIRIBI,du mythe a la realite
[modifier le code]Les maisons de detention de l armee sont apparues sous Louis XVI avec les galeres de terre de Lille,Lyon,Metz,Besancon,ouvertes en 1775.Ce sont les regimes politiques issus de la Revolution qui ont developpe,de 1792 a 1803,les établissements du boulet et des travaux publics pour chatier les déserteurs et les réfractaires de la levee en masse,qui donna beaucoup moins de satisfaction que les volontaires de 1792.Napoleon,soucieux de recuperer les détenus fit créer en 1802 des depots coloniaux,implantes dans les ports, a partir desquels on forma en 1803 les bataillons coloniaux.Les maisons centrales (Clairvaux etc...)recueillaient les sujets les plus durs qui refusaient de servir dans les régiments de déserteurs(Walcheren,Ile de Re,Belle Ile,Mediterranee 1 et 2)transformes en 131eme,132eme,133eme RI et 35eme et 36eme legers(campagnes de Russie,d Allemagne et de France).Les compagnies de discipline (1818-1910) passèrent en Algerie en 1831 et furent suivies par tout le système carceral militaire(ateliers du boulet et des travaux publics,penitenciers)a l exception des prisons des divisions militaires territoriales,futures régions de corps d armee.Les BILA,crees en 1832, recyclaient tous les liberes de ces institutions,et prirent l habitude de placer dans leurs 9emes et 10emes compagnies les sujets les plus difficiles.On crea alors pour ces soldats le corps disciplinaire colonial(1860-1902).BIRIBI ne doit pas etre confondu avec les bagnes portuaires(Brest,Lorient,Rochefort,Toulon)ou les bagnes de la transportation,qui en vertu des lois de 1854 et de 1885, furent établis en
Guyane et en Nouvelle Caledonie, et qui etaient reserves aux condamnes a des peines criminelles."Biribi" a ferme ses portes a partir de 1926;les condamnes ont été transferes en France(penitencier de l ile Madame).Les bagnes de Guyane ont cesse de recevoir des pensionnaires en 1938.Les derniers bagnards ont pu rentrer en France en 1953.