Discussion:Auguste Thin

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Bonjour

Le deuxième classe Auguste Thin était du 132e régiment d'infanterie de ligne, alors âgé de vingt et un ans, avait été chargé de désigner, le 8 novembre 1920, le soldat inconnu qui reposera sous l'Arc de Triomphe.

Huit corps de soldats ayant servi sous l'uniforme français mais qui n'avaient pu être identifiés ont été exhumés dans les huit régions où s'étaient déroulés les combats les plus meurtriers : en Flandres, en Artois, dans la Somme, en Ile-de-France, au Chemin des Dames, en Champagne, à Verdun et en Lorraine.

Le 9 novembre 1920, les huit cercueils de chêne ont été transférés à la citadelle de Verdun, dans une casemate où ils ont été plusieurs fois changés de place pour préserver l'anonymat de la provenance de chacun d'entre eux.

Le 10 novembre, les cercueils ont été placés sur deux colonnes de quatre dans une chapelle ardente dont la garde d'honneur fut confiée à une compagnie du 132ème régiment d'infanterie. André MAGINOT, ministre des Pensions, s'est avancé vers un des jeunes soldats qui assurait la garde d'honneur, Auguste THIN, engagé volontaire de la classe 1919, fils d'un combattant disparu pendant la guerre, pupille de la Nation. Il lui tendit un bouquet d'oeillets blancs et rouges, et lui exposa le principe de la désignation : le cercueil sur lequel ce jeune soldat allait déposer ce bouquet serait transféré à Paris et inhumé sous l'Arc de Triomphe.

Il me vint une pensée simple. J'appartiens au 6ème corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132, c'est également le chiffre 6 que je retiens. Ma décision est prise : ce sera le 6ème cercueil que je rencontrerai. Témoignage d'Auguste THIN

Partant par la droite, Auguste THIN a fait un tour, puis il a longé les quatre cercueils de droite, a tourné à gauche, est passé devant le 5ème et s'est arrêté devant le 6ème cercueil sur lequel il a déposé son bouquet et s'est figé au garde-à-vous. Désormais le souvenir de la 1ère guerre mondiale associant patriotisme, héroïsation des combats militaires, exaltation de la victoire et deuil collectif sera associé à la tombe du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe.

Superbement évoqué par Bertrand Tavernier dans son film La Vie et rien d'autre


Thcollet 21 mai 2007 à 20:12 (CEST)[répondre]

Je vois une contradiction dans cet article : Auguste Thin était il du 132eme RI ou du 243eme ? Bzgru (d) 11 août 2010 à 21:35 (CEST)[répondre]

naissance à Cherbourg[modifier le code]

Bonjour il y a confusion un peu partout sur Internet

le "Auguste" Thin est celui né à Cherbourg, pas celui de St Vaast la Hougue

l'étude (travail collégial) terminée hier sur la liste yahoogroupe genehougue val de saire et mise en page aujourdhui sur mon site à cette adresse

http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article15732

la fiche matricule est irréfutable

cordialement courriel@supprimé (pourquoi ?) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 77.129.255.177 (discuter), le 9 août 2014 à 13:32 (CEST)[répondre]

Auguste Thin, commis épicier[modifier le code]

Auguste Thin fut l'employé du magasin Félix Potin, situé rue de la République, à Saint-Denis, Seine Saint-Denis.Tchikatchik (discuter) 21 décembre 2014 à 23:57 (CET)[répondre]

Erreur sur le père d'Auguste THIN[modifier le code]

Le père d'Auguste THIN est Alphonse Louis Gabriel THIN et non pas Louis Jules Adolphe THIN : source : son acte de naissance

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil[modifier le code]

Une proposition d'anecdote pour la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil, et basée sur cet article, a été proposée sur la page dédiée.
N'hésitez pas à apporter votre contribution sur la rédaction de l'anecdote, l'ajout de source dans l'article ou votre avis sur la proposition. La discussion est accessible ici.
Une fois l'anecdote acceptée ou refusée pour publication, la discussion est ensuite archivée .
(ceci est un message automatique du bot GhosterBot le 01 décembre 2019 à 23:16, sans bot flag)

Auguste Thin[modifier le code]

Bonjour. Dans l'article consacré à Auguste Thin, le soldat chargé en novembre 1920 de choisir le soldat mort pour la France qui sera inhumé sous l'Arc de Triomphe, il est est fait deux erreurs qui sont d'ailleurs liées. La première est qu'il n'était pas pupille de la Nation, car son père Alphonse Louis Gabriel Thin , né à Saint-Vaast-la-Hougue, Manche, le 13/12/1873, avait été dispensé de service militaire comme fils aîné d'une veuve, puis déclaré en 1911 indisponible en tant que commis aux contributions indirectes, et n'avait donc pas été mobilisé en 1914. En 1920 il était vivant et habitait Caen, Calvados. Auguste Thin n'a jamais habité Port-en-Bessin. Source : Archives départementales de la Manche, Etat-Civil, Fiche matricule militaire n° 890 de l'année 1893. Archives départementales du Calvados, Recensement de la ville de Caen-ouest de 1921. La deuxième erreur qui est la cause de la première est que son père n'était pas Louis Jules Alphonse Thin, né le 21/08/1876 à Port-en-Bessin, Calvados, sergent au 274ème RI, mort le 23/05/1916 dans les combats de Vaux à Verdun, mais était le père de mon oncle par alliance, qui lui était pupille de la Nation. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Tontongazu (discuter), le 13 décembre 2020 à 15:51 (CET)[répondre]