DigiSchool

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Digischool Group
Création 2011
Forme juridique SAS
Siège social Lyon
Drapeau de la France France
Président Anthony Kuntz
Actionnaires Drapeau de la France Famille Mulliez

Drapeau de la France Groupe Revue Fiduciaire

Activité Édition de logiciels applicatifs (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 45
SIREN 452124365
Site web https://www.digischool.fr/

DigiSchool est une entreprise française qui intervient dans le domaine de l'éducation et de l'orientation.

Histoire[modifier | modifier le code]

Thierry Debarnot et Anthony Kuntz créent digiSchool en 2011 à Lyon[2],[3].

L'entreprise développe une quinzaine d'applications et une vingtaine de sites dans plusieurs domaines de l'éducation, « du brevet des collèges au code de la route, en passant par les différents baccalauréats et des tests d'anglais comme le TOEIC » et met en place une activité de salons dans le domaine de l'orientation[3], en tirant profit d'éventuelles difficultés ou angoisses des familles[4].

En 2016, l'entreprise lève 14 millions d'euros afin de se développer en Grande-Bretagne et en Espagne[5].

L'entreprise, qui fournit des fiches pédagogiques gratuites « pour drainer un maximum d'audience », met en place en 2018 des services payants[3].

En 2018, digiSchool recrute comme directrice du développement Marie-Caroline Missir[6],[7], qui est nommée en février 2020 à la tête du réseau public Canopé par le ministre Jean-Michel Blanquer dans le contexte d'une importante restriction d'emplois du réseau[8],[9].

Le quotidien Le Monde est partenaire de digiSchool[10],[11].

Financement[modifier | modifier le code]

Les premiers financeurs de digiSchool sont Creadev, la société d'investissement de la famille Mulliez (Auchan), la SEPFI (holding d'investissement de la famille La Villeguerin)[12], et Bpifrance[5],[13].

L'entreprise génère 5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2015, et revendique 8 millions d'utilisateurs en 2015[5]. Selon le magazine Challenges, il s'agit d'une « véritable mine car digiSchool se rémunère grâce à la publicité ciblée auprès de ces jeunes qui ont renseigné leur profil avant d'accéder aux différents contenus pédagogiques mis à leur disposition. Identité, âge, adresse, niveau d'étude… Autant d'informations qui intéressent les écoles mais aussi les banques ou les assurances »[4].

Elle reste cependant déficitaire en 2016 et 2017[4],[14]. Lea Delpont estime en novembre 2018 que les revenus de l'entreprise restent « très dépendants de partenariats avec les instituts d'enseignement supérieur »[3].

Le 7 février 2020, Educapital (fonds d'investissement spécialisé dans le secteur des Edtechs) annonce un investissement dans digiSchool pour financer le développement du pass numérique éducatif[15].

Prises de position[modifier | modifier le code]

Thierry Debarnot, fondateur de digiSchool, estime en 2017 qu'il est urgent de « marketer » l'orientation des élèves en accentuant les rencontres et partenariats entre élèves et professionnels[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Kira Mitrofanoff, « Le jeu video a maintenant sa business school », Challenges,‎ (lire en ligne)
  3. a b c et d Léa Delpont, « Comment digiSchool se développe dans les arcanes de la formation », Les Echos,‎ (lire en ligne)
  4. a b et c Kira Mitrofanoff, « digiSchool lance une bourse d'un million d'euros », Challenges,‎ (lire en ligne)
  5. a b et c Elsa Bembaron, « digiSchool lève 14 millions d'euros pour faire réviser les étudiants européens », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  6. « Digischool annonce un "tournant stratégique" et le recrutement de M-C Missir », sur ToutEduc, (consulté le ).
  7. Thierry Wocjiak, « Digischool : Marie-Caroline Missir nommée directrice du développement », sur CB News, (consulté le ).
  8. fjarraud, « Canopé : "Transformation et non déclin" pour JM BLanquer », sur cafepedagogique.net, (consulté le ).
  9. « Jean-Michel Blanquer : "Faire de Poitiers la capitale de l'éducation" », La nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  10. « Brevet des collèges 2016 : les corrigés de l’épreuve de français », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Bac 2014 : les sujets et les corrigés de philosophie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Marina Alcaraz, « La Revue fiduciaire mise sur les start-up », Les Echos,‎ (lire en ligne)
  13. Kira Mitrofanoff, « Ces empires qui se sont créés dans l'éducation privée », Challenges,‎ (lire en ligne)
  14. Amaelle Guiton et Amélie Quentel, « Les lycéens dépassent le stade annales », sur Libération.fr, (consulté le ).
  15. Olivia Vignaud, « Le fonds a également pris des parts dans Digischool », sur magazine-decideurs.com (consulté le ).
  16. Thierry Debarnot, « Réinventons l’orientation scolaire », Les Echos,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]