Diana Athill

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Diana Athill
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 101 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Lawrence Francis Imbert Athill (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Alice Katharine Carr (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Philip Athill (d) (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Enregistrement vocal

Diana Athill, née le à Kensington et morte le à Londres, est une rédactrice littéraire, romancière et mémorialiste britannique qui a travaillé avec certains des plus grands écrivains du XXe siècle pour la maison d'édition londonienne André Deutsch[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Diana Athill naît à Kensington, à Londres, pendant la Première Guerre mondiale, lors d'un bombardement mené par un raid de Zeppelin[2]. Elle est élevée dans une maison de campagne dans le comté anglais de Norfolk, à Ditchingham Hall[3].

Athill obtient son diplôme au Lady Margaret Hall, Oxford, en 1939[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Diana Athill travaille au BBC Overseas Service de la BBC tout au long de la Seconde Guerre mondiale.

Après la guerre, Athill aide son ami André Deutsch à fonder la maison d’édition Allan Wingate. Cinq ans plus tard, en 1952, elle est directrice fondatrice de la maison d’édition qui porte son nom[5]. Elle a travaillé en étroite collaboration avec de nombreux auteurs, dont Philip Roth, Norman Mailer, John Updike, Mordecai Richler, Simone de Beauvoir, Jean Rhys, Gitta Sereny, Brian Moore, V. S. Naipaul, Molly Keane, Stevie Smith, Jack Kerouac, Charles Gidley Wheeler, Margaret Atwood et David Gurr[6],[7].

Athill prend sa retraite de chez Deutsch en 1993 à l'âge de 75 ans, après plus de 50 ans dans l'édition[2]. Elle continue d'influencer le monde littéraire à travers ses mémoires révélatrices sur sa carrière éditoriale.

Athill meurt dans un hospice à Londres le , à l'âge de 101 ans, à la suite d'une courte maladie[8],[9].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Fiction[modifier | modifier le code]

Autobiographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Diana Athill, 'Getting things right': Recalling her life as one of the 20th century's most acclaimed editors, Diana Athill, who has just turned 90, was a pioneer of the confessional memoir. Her new book is about ageing. The Guardian, 5 January 2008.
  2. a et b (en) Polly Patullo, « Diana Athill obituary », sur The Guardian, (consulté le ).
  3. (en) John Preston, « Diana Athill: Being the other woman was what I was best at », The Daily Telegraph, 11 janvier 2011.
  4. (en) Prominent alumni, Lady Margaret Hall, Oxford, UK.
  5. (en) Diana Athill, « Chapter One, Stet », extrait du Guardian du 3 août 2001.
  6. (en) « Stet: An Editor's Life (review) », Publishers Weekly, 1 March 2001.
  7. (en) Kira Cochrane, « Not bad for 91 », The Guardian, 5 janvier 2009.
  8. (en) « Writer Diana Athill dies aged 101 », sur bbc.com, (consulté le ).
  9. (en) Margalit Fox, « Diana Athill Dies at 101; Wrote Cleareyed Memoirs of Love and Sex », sur Nytimes.com, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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