Famille Destremau
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La famille Destremau est une famille française qui a donné plusieurs militaires et écrivains.
Prononciation et orthographe[modifier | modifier le code]
Le nom de famille se prononce /dɛs.tʁə.mo/[1] et le nom est parfois orthographié « Destremeau »[2].
Origines[modifier | modifier le code]
La famille Destremau a de lointaines origines gasconnes (Le Houga, Gers) et vit depuis le XVIIIe siècle à Paris, à Versailles, puis à Provins, à Lure, à Toulon et dans les Hautes-Pyrénées.
Filiation des personnalités notoires[modifier | modifier le code]
La lecture des registres de l'état civil (naissance, mariages décès) depuis le XIXe siècle permettent d'établir la filiation suivante :
- Arthur Destremau ( à Provins - à Paris), chef de bataillon d'infanterie, ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « de l'Aigle » 1851-1853), promu officier de la Légion d'honneur le . Le à Lure, il épouse Marie Dromard.
- Félix Alexis Destremau ( à Besançon - à Sfax), , ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « Tombouctou »), général de division, commandeur de la Légion d'honneur. Le à Épernay, il épouse Renée Malinet.
- Jean Destremau ( à Épernay - mort à l'ennemi le à Cao Lanh (Cochinchine), ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « Chevalier Bayard »), colonel d'infanterie coloniale, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 39-45 et des TOE, médaille des évadés, Distinguished Service Cross (DSC). Le à Haguenau, il épouse Jeanne Portalis.
- Olivier Destremau (1933), officier d'infanterie. Il épouse Odile Teissier.
- Patrick Destremau (1960), général de corps d’armée, commandeur de la Légion d'Honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite[3].
- Olivier Destremau (1933), officier d'infanterie. Il épouse Odile Teissier.
- Bernard Destremau (1917-2002), joueur de tennis, officier de chars, diplomate, député de Versailles, vice-président de la commission des Affaires étrangères, représentant de la France auprès de l'UEO, secrétaire d'État, ambassadeur en Argentine, élu en 1995 à l'Académie des sciences morales et politiques. Il épouse Diane de Pracomtal.
- Gilles Marie Arnaud Destremau (1956), directeur de société[3].
- Jean Destremau ( à Épernay - mort à l'ennemi le à Cao Lanh (Cochinchine), ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « Chevalier Bayard »), colonel d'infanterie coloniale, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 39-45 et des TOE, médaille des évadés, Distinguished Service Cross (DSC). Le à Haguenau, il épouse Jeanne Portalis.
- Maxime Destremau ( à Alger - à Toulon), lieutenant de vaisseau, ancien élève de l'École navale (promotion 1892), connu pour son action décisive à la bataille de Papeete : le à Tahiti, il est vainqueur du vice-amiral Graf Maximilien von Spee, avec l'équipage de la Zélée[4]. Le à Luxeuil-les-Bains, il épouse Marie Thérèse Faivre d'Arcier.
- Jacques Destremau ( à Toulon - à Brunet (Alpes-de-Haute-Provence)), commissaire de la Marine. Il épouse Denise Blondel[5].
- Denis Xavier Destremau (1940), ingénieur diplômé de l'École nationale du génie rural, des eaux et des forêts (promotion 1965)[6]. Il épouse Marie Antoinette de Ferrières de Sauvebœuf[7].
- Ségolène Destremau (1979)[7], enseignante, autrice de la série Malak[8]..
- Denis Xavier Destremau (1940), ingénieur diplômé de l'École nationale du génie rural, des eaux et des forêts (promotion 1965)[6]. Il épouse Marie Antoinette de Ferrières de Sauvebœuf[7].
- Pierre Destremau ( à Luxeuil-les-Bains - à Paris 16e), capitaine de vaisseau[9],[10], ancien élève de l'École navale (promotion 1923). Il épouse Anne Chaperon.
- Pierre-Arnaud Destremau (1928-2004), flûtiste et compositeur de musique[11]. Il épouse Thérèse Bechaux.
- Sébastien Destremau (1964), navigateur et skipper.
- Jean Noël Destremau (1941) épouse Pasquale Calemard.
- Jean-Baptiste Destremau (1968), écrivain[12].
- Emmanuelle Destremau, actrice, réalisatrice, autrice, compositrice et chanteuse sous le nom de scène de « Ruppert Pupkin ».
- Pierre-Arnaud Destremau (1928-2004), flûtiste et compositeur de musique[11]. Il épouse Thérèse Bechaux.
- Jacques Destremau ( à Toulon - à Brunet (Alpes-de-Haute-Provence)), commissaire de la Marine. Il épouse Denise Blondel[5].
- Félix Alexis Destremau ( à Besançon - à Sfax), , ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion « Tombouctou »), général de division, commandeur de la Légion d'honneur. Le à Épernay, il épouse Renée Malinet.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- « Destremau », dans Paule-Cécile Minot, Versailles à travers ces grandes familles, Nouvelles Éditions Latines, , 228 p. (présentation en ligne), p. 69-78
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (Marconnet et al. 2014, 5:40 par Thérèse Destremau, épouse du petit-fils de Destremau).
- François Cochet et Rémy Porte, Dictionnaire de la Grande Guerre 1914-1918, Robert Laffont, , p. 794.
- Who's Who in France, édition 2020, p. 701.
- 100e anniversaire de la victoire de Tahiti.
- Faire-part de décès de Denise Blondel.
- Fiche « Destremau Denis » dans le répertoire des Ingénieurs et scientifiques de France].
- Bottin mondain, édition 1985, p. 537.
- Malak 1- Le choix de la lumière.
- Minot 1994, p. 75
- « Cote 19800035/1064/22500 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Nathalie Lamoureux, « Les aventuriers de l'été #6 : Sébastien Destremau, lanterne rouge. », Le Point N° 2586, (consulté le )
- Fiche sur le site Babelio.
