Daniel Radford

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Daniel Radford
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Daniel Radford est né le à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, dans une famille créole. Après un passage aux éditions Laffont, il devient directeur littéraire de Stock, puis de Lattès et de Ramsay. Converti au judaïsme, il est libraire-éditeur (Bibliophane). Professeur de philosophie, il enseigne la Torah dans une école talmudique. Il est l'auteur de L’Homme aux livres (Presses du Châtelet, 2012).

Biographie[modifier | modifier le code]

Daniel Radford est né en 1953 à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, dans une famille créole[1],[2],[3] ou, selon une autre source, à Paris, lors d'un passage dans la capitale de sa famille originaire de la Guadeloupe[4].

La rue Nozière de Pointe-à-Pitre a des points communs avec la rue des Rosiers à Paris, qu'il découvre plus tard.

Lorsqu'il a 9 ans, sa famille quitte la Guadeloupe et s'installe à Montrouge (Hauts-de-Seine).

Poésie[modifier | modifier le code]

Adolescent, il écrit des poèmes, publiés aux Éditions Saint-Germain-des-Prés en 1973[4], réunis dans un recueil présenté et illustré par Marc Le Graet, intitulé Les Marches de la Volupté.

Éditeur[modifier | modifier le code]

Daniel Radford débute comme ouvrier en usine, puis vendeur en librairie avant de devenir éditeur à l'âge de 22 ans aux Éditions Robert Laffont.

Il devient ensuite directeur littéraire chez Jean-Claude Lattès, puis chez Stock et chez Ramsay.

Il édite les livres de la chanteuse Sheila[5].

Conversion au judaïsme[modifier | modifier le code]

L’étude de la Bible le conduit dans une librairie de la rue des Rosiers, le Pletzl dans le 4e arrondissement de Paris.

Il se convertit au judaïsme avec l'appui de Sylvain Kaufmann, survivant de la Shoah, personnalité du judaïsme français et du rabbin Daniel Gottlieb.

Rabbin[modifier | modifier le code]

Il devient lui-même rabbin. Il enseigne la Torah dans une école talmudique (Yechiva).

Bibliophane[modifier | modifier le code]

Pour concilier son judaïsme orthodoxe et sa profession, il fonde sa propre maison d'édition, Bibliophane[6], et publie des ouvrages liés au judaïsme. Parmi "ses" auteurs, le grand-rabbin de France, Joseph Haïm Sitruk, dont il publie Rien ne vaut la vie, en 2006.

Face aux difficultés financières, il cesse son activité[4].

Écrivain et conférencier[modifier | modifier le code]

Il est professeur et écrivain. Il donne des conférences au niveau international sur le judaïsme[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

- Prix Paul-Rivet 1993 de l’Académie des sciences d’outre-mer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]