Coalition valencienne

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Coalition valencienne
(es) Coalición Valenciana
Image illustrative de l’article Coalition valencienne
Logotype officiel.
Présentation
Fondation 2004
Disparition
Positionnement Extrême droite
Idéologie Régionalisme
Blavérisme
Néofascisme
Anticatalanisme
Site web www.coaliciovalenciana.esVoir et modifier les données sur Wikidata

La Coalition valencienne (en espagnol : Coalición Valenciana ; en valencien non normatif[1] : Coalicio Valenciana) est un ancien parti politique néo-fasciste de la Communauté valencienne, en Espagne, fondé en 2004 et dissous en 2011.

Historique[modifier | modifier le code]

Le parti est fondé par Juan García Sentandreu, ancien dirigeant du Groupe d'action valencienianiste de 1994 à 2001. Il intègre plusieurs anciens dirigeants de l'Union valencienne et divers groupuscules extraparlementaires.

Il n'a jamais obtenu de représentants élus à plus grande échelle que municipale. Pour diriger certaines municipalités, aussi bien le Parti populaire que le PSOE ont été amenés à conclure des pactes locaux avec lui[2],[3].

Au cours de la législature 2003-2007, un député transfuge du PP, Francisco Javier Tomás Puchol, rejoint la CV qui obtient ainsi une représentation aux Corts valenciennes[4],[5], perdue dès les élections de 2007, le parti ne recueillant que 17 331 voix, soit 0,72 %. Aux élections régionales de 2011, il poursuit sa chute électorale et recueille seulement 9 334 voix, soit 0,72 %. Dans les jours qui suivent les élections et face au manque de soutien électoral rencontré par la formation, Setandreu affirme que la CV abandonne la voie politique institutionnelle pour se consacrer à la lutte dans la rue. Le , le parti annonce la suspension de ses activités.

Idéologie[modifier | modifier le code]

Sa principale ligne idéologique est le blavérisme[6], et il est couramment, et depuis l'ensemble du spectre politique, considéré comme un parti d'extrême droite[7],[8],[9],[10],[11], voire néofasciste[12].

Son discours politique est marqué par un profond anticatalanisme (en particulier contre le courant pancatalaniste), l'opposition à l'immigration illégale et son refus de l'unité linguistique du catalan et du valencien, opinion très diffusée dans la population valencienne mais rejetée par le consensus académique et universitaire[réf. nécessaire].

Il possède un périodique nommé El Palleter en référence à Vicent Doménech.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Selon les normes communément admises et validées par l'Académie valencienne de la langue (seule entité officiellement reconnue comme apte à statuer en la matière dans la Communauté valencienne), et en accord avec les normes établies par l'Institut d'Estudis Catalans, le nom du parti devrait s'écrire « Coalició Valenciana ». Certains secteurs culturels et politiques minoritaires défendent toutefois, comme c'est le cas de CV, certaines normes orthographiques sécessionnistes (en particulier les Normes del Puig), qui se distinguent notamment par un usage différent, voire une suppression totale de l'accentuation écrite.
  2. (es)P. F. Alberic, El nuevo alcalde de Alberic evita defender la gestión de Carpi, Levante-EMV.
  3. (es) Eva Batalla, Los socialistas recuperan Beniflà con el apoyo de Coalición Valenciana, El País, 11/11/2009.
  4. (es) Juanjo García del Morral, El diputado tránsfuga crea un Grupo Mixto bajo el paraguas de un partido 'ultra' y vota con el PP, El País, 17/11/2005.
  5. (ca) El partit anticatalanista Coalició Valenciana obté un escó gràcies a un trànsfuga del PP , 3cat24.cat, 11/11/2005.
  6. (es) Movimientos para desmoronar Coalició Valenciana y reunificar el blaverismo en UV, 20minutos.es,
  7. « Esteban González Pons, portavoz del gobierno autonómico del PP, calificó a Coalición Valenciana de formación de ultraderecha y aludió a sus «oscuras» fuentes de financiación », in Un diputado autonómico deja el PP y se afilia a Coalición Valenciana, El Mundo.
  8. Cantar a la ultraderecha, ABC, 19/05/2007.
  9. (es) Joaquín Ferrandis, Crisis en el PP: Los 'ultras' presentan al diputado tránsfuga como la voz de quienes no se sienten representados por el PP, El País, 13/11/2005.
  10. Flor 2011, p. 321-322.
  11. Mapping the Extreme Right in Contemporary Europe: From Local to Transnational de Andrea Mammone, Emmanuel Godin, Brian Jenkins, p. 121 (ISBN 978-0-415-50264-1).
  12. (es)« Marcos, (…) añadió que actualmente están "trabajando con temas más importantes, como es la defensa del territorio" y no piensan en el "horizonte electoral del 2007", presentó en Castellón las Jornadas FormEU y acusó al PP de "inducir la creación de una formación como Coalición Valenciana que supone el neofascismo de cuño ultrarregionalista" » dans EU dice que "aún no es momento de hablar de un pacto con el Bloc, El Periódico del Mediterráneo

Annexe[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]