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Clarice Beckett

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Clarice Beckett
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
SandringhamVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Clarice Marjoribanks BeckettVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Mouvement

Clarice Beckett (Casterton, 1887Melbourne, 1935) est une peintre tonaliste australienne.

Jeunesse et formation

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Clarice Marjoribanks Beckett naît à Casterton, dans l'État de Victoria, en Australie le . Elle est la fille du banquier Joseph Clifden Beckett (c. 1852-1936)[1] et de son épouse Elizabeth Kate, née Brown (c. 1855-1934). Son grand-père est John Brown, maître d'œuvre écossais qui a dessiné et construit Como House (en) et ses jardins à South Yarra, dans la banlieue de Melbourne[2].

Clarice est pensionnaire au Ballarat Grammar School (en) jusqu'en 1903, avant de passer une année à la Melbourne Girls Grammar. Elle montre des capacités artistiques et, après avoir quitté l'école, prend des cours privés de dessin au fusain à Ballarat ; elle écrit aussi une pièce de théâtre à destination des étudiants et dans laquelle elle se donne un rôle[3]. En 1914, elle s'inscrit à la National Gallery of Victoria Art School de Melbourne, complétant trois années d'études avec Frederick McCubbin avant de poursuivre ses études avec Max Meldrum, dont les théories controversées deviennent un facteur pivot dans la pratique artistique de Beckett[4].

En 1919, ses parents quittent Bendigo dans la banlieue pauvre de Melbourne, pour s'installer à Beaumaris (en), et, leur santé se détériorant, Beckett prend des responsabilités domestiques qui dictent pratiquement la structure du reste de sa vie, limitant drastiquement sa production artistique[5]. Beckett ne peut sortir qu'à l'aube et au crépuscule pour peindre car la majeure partie de sa journée est consacrée à leur entretien[2].

Carrière et œuvre

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Silent Approach, vers 1924, National Gallery of Australia.

Beckett est reconnue comme l'une des plus importantes artistes modernistes d'Australie, que certains ont qualifiée de « fille de Monet »[6]. Dans sa critique de la première des expositions tenues à la Rosalind Humphrey Gallery en 1971 et 1972, Patrick McCaughey décrit Beckett comme une remarquable moderniste pour la « planéité de la surface dans sa peinture[a] ». Dans leur ouvrage de référence A Story of Australian Painting (« Une histoire de la peinture australienne », 1994), Mary Eagle et John Jones considéraient Hilda Rix Nicholas et Clarice Beckett, comme « [les] meilleure[s] artiste[s] féminine[s] à émerger du milieu artistique de Melbourne dans la décennie de la Première Guerre mondiale[b]. ». Malgré un talent pour le portrait et une vive appréciation du public pour ses natures mortes, le sujet privilégié par son professeur Meldrum, Beckett a préféré le contexte de la peinture de paysage, seule et en extérieur[9]. Elle a peint sans relâche des paysages de mer et de plage, des scènes rurales et suburbaines, souvent enveloppés dans les effets atmosphériques des premiers matins ou soirs. Candice Bruce décrit « un sentiment de mélancolie toujours présent : une vulnérabilité mêlée à un calme qui, même si l'on était dans l'ignorance totale des détails de la vie de l'artiste, serait toujours ressenti »[10]. Ses sujets venaient souvent de la région de Beaumaris, où elle vivait pendant la dernière partie de sa vie[9]. Elle a été l'une des premières de son groupe à utiliser un chariot à peinture ou un chevalet mobile pour faciliter la peinture à l'extérieur à différents endroits[10],[11].

Qualités formelles et réception

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Au milieu de la trentaine, Beckett élucide ses objectifs artistiques dans le catalogue accompagnant la sixième exposition annuelle des Twenty Melbourne Painters en 1924 :

« donner une représentation sincère et véridique d'une partie de la beauté de la nature, et pour montrer le charme de la lumière et de l'ombre, que j'essaie de donner dans des tons corrects afin de donner le plus possible une illusion exacte de la réalité[c]. »

Un critique de The Age écrit plus tard cette année-là :

« On pourrait imaginer à partir des petites scènes que Miss Beckett a rassemblées, au nom de l'art australien, que l'Australie était dans un état continu de brouillard — toutes sortes de brouillards — rose, bleu, vert et gris avec une brume occasionnelle qui n'était sûrement jamais sur terre ou sur mer. Mlle Beckett est probablement en train de se frayer un chemin à travers les brouillards et sans aucun doute elle […] dépassera au moins la morosité qui caractérise actuellement ses tableaux[d]. »

Un autre critique en 1925 lui reproche « une tendance au flou et à une certaine faiblesse du dessin », mais la complimente sur « la meilleure exposition qu'elle ait réalisée à ce jour [en particulier] une vue à travers les arbres s'approchant de la ville au crépuscule d'une soirée d'hiver », qu'elle a parfaitement dépeint[e]. La même année, le critique du Melbourne Herald James S. MacDonald — généralement injurié et désormais discrédité[14],[15] — qui, même dans les années 1950, méprisait tout modernisme, à commencer par Paul Cézanne, est particulièrement désobligeant, favorisant, le cas échéant, les études sur les fleurs que Beckett considère comme mineures par rapport à ses paysages[16].

En 1931, cependant, Percy Leason (en) rédige un long commentaire dans Table Talk, où il s'aventure à une comparaison avec Rembrandt, Whistler et Corot :

« Le travail de Mlle Beckett a tellement de points communs avec eux : il y a un succès similaire dans la réalisation du premier pilier essentiel : une illusion convaincante de l'espace réel, de l'air et de la lumière ; le même raffinement et la même délicatesse de la vraie couleur ; le même respect pour la vraie forme et le vrai caractère ; et la même indifférence totale aux conventions et à la simple manipulation intelligente de la peinture pour le plaisir[f]. »

Cependant, comme ses contemporaines, Beckett est confrontée à des préjugés considérables de la part d'artistes masculins conservateurs. Meldrum, à propos du prix Archibald reçu par Nora Heysen en 1939, a exprimé son opinion sur la capacité des femmes à être de grandes artistes : « Les hommes et les femmes sont constitués différemment. Les femmes sont plus étroitement attachées aux choses physiques de la vie, et s’attendre à ce qu’elles fassent certaines choses aussi bien que les hommes est une folie pure [...] Un grand artiste doit emprunter une route solitaire. Il ne devient grand qu'en s'exerçant à la limite de ses forces tout le temps. Je crois qu'une telle vie n'est pas naturelle et impossible pour une femme[g] ». Une attitude qu'il a nuancée pour son élève préférée Beckett[20], annonçant lors du décès de Beckett qu'elle « avait fait un travail dont toute nation devrait être fière[h]. »

Aucune œuvre de Beckett n'a été achetée par une collection publique de son vivant, cependant aujourd'hui pratiquement toutes les grandes galeries australiennes possèdent l'une de ses œuvres dans leur collection. En 2001, ses tableaux avaient atteint six chiffres aux enchères[22].

Tonalisme australien

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Clarice Beckett, Passing Trams, 1931, Art Gallery of South Australia.

Le tonalisme australien se caractérise par une atmosphère particulière, parfois brumeuse, créée par la méthode de peinture de Max Meldrum de construction « ton sur ton ». Le tonalisme s'est développé à partir de la « théorie scientifique des impressions » de Meldrum. Dans une analyse de 1999, John Christian paraphrase la conviction de Meldrum que l'art « doit être une science pure basée sur l'analyse optique ; son seul but étant de placer sur la toile les premières impressions tonales ordonnées reçues par l'œil. Toutes les parures et références narratives et littéraires doivent être rejetées[i]. » Le tonalisme s'est ainsi opposé au postimpressionnisme et au modernisme. Controversé et impopulaire auprès de leurs pairs, le tonalisme australien est qualifié par l'artiste et professeur influent de Melbourne George Bell comme « un culte qui étouffe tout dans une couche de densité opaque[j]. »

Meldrum a dénoncé la décadence sociale de l'intérêt exagéré des artistes pour la couleur plutôt que le ton et la proportion[23]. La peinture de Beckett représente cependant un écart par rapport aux principes stricts de Meldrum qui dictaient que le ton devait prévaloir sur la couleur, comme commenté dans une critique de journal de son exposition personnelle de 1931[25]. Une critique de son exposition à l'Athénée en 1932[26] a exprimé sa version particulière de ceci comme « une adaptation de l'art à la nature, qui n'appartient ni au domaine du normaliste orthodoxe ni au moderne déclaré, mais est une expression purement individuelle de certaines sensations dans la lumière, la forme et la couleur[k]. » Rosalind Hollinrake, qui a été en grande partie responsable du renouveau de Beckett[27],[22], note une utilisation de la couleur pour renforcer la forme et un dessin plus audacieux dans les dernières années de la courte vie de l'artiste[2].

En peignant la mer au large de Beaumaris lors d'une tempête en 1935, Clarice Beckett développe une pneumonie et en meurt quatre jours plus tard le , à l'âge de 48 ans, dans un hôpital de Sandringham[28]. Elle est enterrée dans le Cheltenham Memorial Park[9].

Reconnaissance et postérité

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Une grande exposition commémorative a été organisée par la sœur de Beckett et son père en 1936 à l'Athenaeum. En 1971, la sœur de Beckett a alerté Hollinrake d'une tragédie : plus de 2 000 de ses œuvres avaient été abandonnées aux éléments et à la vermine dans un hangar à foin ouvert près de Benalla[29],[30]. La plupart sont inaltérables, cependant trente œuvres bien conservées mais négligées ont été découvertes à la colonie d'artistes de Montsalvat (en), envoyées là lorsque la maison Beaumaris a été vidée[31],[32]. Au cours de 1999 et 2000, l'exposition rétrospective Politically incorrect: Clarice Beckett constituée à partir de certaines des peintures restantes et organisée par le Ian Potter Museum of Art, de l'université de Melbourne, et Rosalind Hollinrake a été présentée dans huit galeries nationales[20].

La Ballarat Grammar School (en), où l'artiste a étudié, décerne chaque année le prix Clarice Beckett à un étudiant pour ses résultats exceptionnels dans l'étude des arts[3].

En 2008, l'un des cratères de Mercure est nommé « Beckett » en hommage à Clarice Beckett[33].

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Clarice Beckett » (voir la liste des auteurs).

Notes
  1. Citation originale en anglais : « flatness of the surface in her painting[7]. »
  2. Citation originale en anglais : « the best woman artist to emerge from the artistic milieu of Melbourne in the decade of the First World War[8] ».
  3. Citation originale en anglais : « To give a sincere and truthful representation of a portion of the beauty of Nature, and to show the charm of light and shade, which I try to give forth in correct tones so as to give as nearly as possible an exact illusion of reality[12]. »
  4. Citation originale en anglais : « One would imagine from the little scenes that Miss Beckett has gathered, in the name of Australian art, that Australia was in a continual state of fog – all kinds of fogs – pink, blue, green and grey with an occasional mist that surely was never on land or sea. Miss Beckett is probably feeling her way through the fogs and no doubt she will […] at least rise above the dreariness which characterizes her paintings at present. »
  5. Citations originales en anglais : « a tendency to fuzziness and a certain weakness of drawing » ; « the best display she has made to date [especially] a view through the trees approaching the city in the twilight of a winter evening [which she as] nailed well[13]. »
  6. Citation originale en anglais : « Miss Beckett's work has so much in common with them: there is a like success in achieving the first essential, a convincing illusion of actual space and air and light; the same refinement and delicacy of true color; the same regard for true form and character; and the same complete indifference to conventions and the mere clever handling of paint for the sake of it[17]. » Leason, dans le numéro suivant de Table Talk, réitère ses éloges, qualifiant l'exposition de « l'une des meilleures expositions de l'année ».
  7. Citation originale en anglais : « Men and women are differently constituted. Women are more closely attached to the physical things of life, and to expect them to do some things equally as well as men is sheer lunacy [...] A great artist has to tread a lonely road. He becomes great only by exerting himself to the limit of his strength the whole time. I believe that such a life is unnatural and impossible for a women[18],[19]. »
  8. Citation originale en anglais : « Beckett had done work of which any nation should be proud[21]. »
  9. Citation originale en anglais : « [Art] should be a pure science based on optical analysis; its sole purpose being to place on the canvas the first ordered tonal impressions that the eye received. All adornments and narrative and literary references should be rejected[23]. »
  10. Citation originale en anglais : « cult which muffles everything in a pall of opaque density[24]. »
  11. Citation originale en anglais : « an adaptation of art to nature, which belongs neither to the realm of the orthodox normalist or the avowed modern, but is a purely individual expression of certain sensations in light, form and color. »
Références
  1. « Joseph Clifden BECKETT was the manager of the Colonial Bank at Casterton 1875-1903 » dans « Beckett Joseph » sur le site de la Casterton Historical Society.
  2. a b et c (en) Rosalind Hollinrake, « Beckett, Clarice Marjoribanks (1887–1935) », dans Australian Dictionary of Biography, National Centre of Biography, Australian National University, (lire en ligne).
  3. a et b (en) « Clarice Marjoribanks Beckett », sur Ballarat Grammar, (consulté le ).
  4. (en) « Australian artists of today », The Age, Vic., vol. 23797,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Doubletime, women in Victoria, 150 years (Lake, Marilyn., Kelly, Farley.), Ringwood, Vic., Penguin Books, (ISBN 0-14-006002-2, OCLC 29002268, lire en ligne)
  6. (en) Garry Kinnane, Colin Colahan : a portrait, Melbourne University Press, (ISBN 978-0-522-86678-0), p. 3.
  7. (en) « Touch sins on Beckett », The Australian, News Limited,‎ , p. 019 (lire en ligne).
  8. Eagle et Jones 1994, p. 123.
  9. a b et c (en) « The Late Clarice Beckett », The Age, Vic., vol. 25033,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
  10. a et b (en) Candice Bruce, « Clarice Beckett », dans Delia Gaze, Dictionary of women artists, Londres (ISBN 1-884964-21-4, OCLC 37693713), p. 232-234.
  11. (en) Tracey Lock-Weir, Misty Moderns – Australian Tonalists 1915–1950 (cat. exp.), Art Gallery of South Australia, Adelaïde, 2008.
  12. (en) Clarice Beckett, Twenty Melbourne Painters 6th Annual Exhibition Catalogue, 1924, cité dans (en) F. Lindsay, « Foreword », in R. Hollinrake, Clarice Beckett: Politically Incorrect, exhibition catalogue, Ian Potter Museum of Art, Melbourne, 1999, p. 19.
  13. (en) « Art notes », The Age, Vic., vol. 21928,‎ , p. 14 (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Roy Forward, « Macdonald: Was He the Worst?: J.S. MacDonald, Self-portrait, 1921 », National Gallery of Australia Research Paper, no 45.
  15. (en) Bernard Smith, « The Fascist Mentality in Australian Art and Criticism », Communist Review, juin 1946, pp. 182–84 et juillet 1946, pp. 215–17 ; republié dans son ouvrage The Critic as Advocate: Selected Essays 1948–1988 (Melbourne : Oxford University Press, 1989), pp. 44–51.
  16. (en) « A Misty effect », The Herald, Melbourne, vol. 15, no 23,‎ , p. 17 (lire en ligne, consulté le ).
  17. (en) « Current art shows », Table Talk, Vic., no 3213,‎ , p. 14 (lire en ligne, consulté le ).
  18. (en) « Can a Woman Be an Artist », The Mail, Adelaïde, vol. 27, no 1391,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  19. (en) « Marriage before career », The Herald, Melbourne, no 19245,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
  20. a et b (en) Rosalind Hollinrake, Clarice Beckett: politically incorrect, Ian Potter Museum of Art, université de Melbourne, (lire en ligne).
  21. (en) « Work of Clarice Beckett », The Age, Vic., no 25289,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
  22. a et b (en) « Sun rises again for a misty modern », sur www.aasd.com.au (consulté le ).
  23. a et b (en) John Christian, « The subtle work of a much-neglected Australian artist », sur www.wsws.org (consulté le ).
  24. (en) Rosalind Hollinrake, « Painting against the tide », The Age, 3 avril 1985.
  25. (en) « Miss Clarice BeckettISS », The Age, Vic., no 23871,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  26. (en) « Art notes », The Age, Vic., no 24187,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  27. (en) « Between sea and sky: a portrait of Clarice Beckett », sur Radio National, (consulté le ).
  28. (en) Teresa Murphy, « Beckett art joins Misty Moderns in Langwarrin » dans Hastings Leader, no 12, novembre 2009.
  29. (en) Anne Summers, The lost mother : a story of art and love, Melbourne University Publishing, (ISBN 978-0-522-85635-4).
  30. (en) « Fiche de Silent approach », sur National Gallery of Australia (consulté le ).
  31. (en) Sigmund Jorgensen et Malcolm Cross, Montsalvat : the intimate story of Australia's most exciting artists' colony, Allen & Unwin, (ISBN 978-1-74331-272-8).
  32. (en) Katrina Strickland, Affairs of the art : love, loss and power in the art world, Melbourne University Publishing, (ISBN 978-0-522-85862-4).
  33. (en) « Fiche du cratère Beckett », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le ).

Bibliographie

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Ouvrages sur Clarice Beckett
  • (en) Rosalind Hollinrake, Clarice Beckett: The artist and her circle, Macmillan Australia, .
  • (en) Margaret E. McGuire, « Life and your imaginings, the art of Clarice Beckett », Australian Journal of Art, Art Association of Australia, vol. 5,‎ .
  • (en) Margaret E. McGuire, The singular career of Clarice Beckett: painting & society in Melbourne 1916-1936, thèse non publiée, université de Melbourne, .
  • (en) Peter Perry et John Perry, Max Meldrum & associates, their art, lives and influences, Castlemaine Art Gallery and Historical Museum, .
  • (en) Drusilla Modejesa, Clarice Beckett at the Edge: Clarice Beckett 29 April- 24 May 2014 (cat. exp.), Niagara Galleries, .
Ouvrages sur la peinture australienne
  • (en) Mary Eagle et John Jones, A Story of Australian Painting, Chippendale, NSW, Macmillan Australia, (ISBN 978-0-7329-0778-5).
  • (en) Ian Burn, National life & landscapes: Australian painting, 1900-1940, Bay Books, .
  • (en) Stephanie Holt, « Woman about town, urban images of the 1920s and 1930s », Art and Australia, vol. 33, no 2,‎ .
  • (en) Chris McAuliffe, Art and suburbia: a world art book, Craftsman House, .
  • (en) Terry Smith, « Pictures of, painting as », dans Geoff Levitus, Lying about the landscape, Craftsman House, .
  • (en) Robin Wallace-Crabbe, « Artist's choice:- Eloquent silence », Art and Australia, vol. 35, no 2,‎ .
  • (en) Rosalind Hollinrake, Politically Incorrect, Melbourne, Ian Potter Museum of Art, (ISBN 0-7340-1593-3).
  • (en) Drusilla Modjeska, « Framing Clarice Beckett », dans Timepieces, Sydney, Picador, (ISBN 978-0-330-36372-3).

Liens externes

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