Château de Cypierre

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Château de Cypierre
Image illustrative de l’article Château de Cypierre
Nom local Château de Cypierre
Début construction XIIe siècle
Fin construction XXe siècle
Propriétaire actuel Famille de Bastard
Destination actuelle Privé
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1985)
Coordonnées 46° 27′ 38″ nord, 4° 11′ 32″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Commune Volesvres
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
(Voir situation sur carte : Saône-et-Loire)
Château de Cypierre
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Cypierre
Site web chateaudecypierre.fr

Le château de Cypierre est situé sur la commune de Volesvres en Saône-et-Loire, sur une butte.

Description[modifier | modifier le code]

La construction comprend quatre parties : un donjon de plan massé, en grande partie du XIIe siècle, élevé sur une motte forte ; une tourelle d'angle du XIVe siècle, de plan carré et comprenant un escalier à vis ; un corps de bâtiment élevé au XVIIIe siècle compris dans l'angle formé par la tourelle et le donjon ; un autre corps de bâtiment, de plan barlong, daté de 1823, accoté, partie au donjon, partie à la tourelle et qui a été endommagé en 1944 par les maquisards. Une terrasse et un escalier à deux volées droites avec repos desservent la façade est du premier bâtiment.

À l'ouest, une chapelle, antérieure à 1818, a été remontée en 1901.

Des dépendances s'élèvent à l'est autour d'une cour ouvrant au nord par un portail à porte charretière supportant un pigeonnier datant de 1831[1].

Une tourelle supportant deux bretèches est enclavée dans les bâtiments d'exploitation. Avec le donjon, elle constitue le seul vestige du système de défense du château.

Le château est une propriété privée et ne se visite pas. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Historique[modifier | modifier le code]

  • 1103 : J. de Cypierre se fait religieux au Prieuré de la Sainte-Trinité de Marcigny-lès-Nonnains, dépendant de Cluny, il fait don à son prieuré du meix de Cassandre en la paroisse d'Autefond à 1 lieue 3/4 de Charolles, 3/4 de lieu de Paray et 14 lieues d'Autun[3]
  • 1262 : Première mention d'une maison forte possédée par Guillaume de Cypierre qui la tient en fief du duc ;
  • Début XVIe siècle : la terre échoit par mariage à Pierre de Marcilly, qui ajoute à son nom celui de Cypierre ;
  • Milieu XVIe siècle : le fils du précédent, Philibert de Marcilly, bailli d'Autun, acquiert de son frère, Pierre de Marcilly, évêque de cette cité, le château et la baronnie de Thoisy et devient gouverneur du futur roi Charles IX ;
  • 1628 : À l'extinction de la lignée des Marcilly, le château est vendu aux Legoux de La Berchère ;
  • 1639 : Ceux-ci le revendent à Jean Boyveau
Portrait de femme,
dite la Marquise Perrin de Cypierre
1753 par Jean-Marc Nattier (New York, Metropolitan Museum of Art)
  • 1720 : la seigneurie passe aux Perrin ;
  • 1849 : Marguerite Perrin de Cypierre épouse le fils du général de Caulaincourt ;
  • Seconde moitié du XIXe siècle : une fille des précédents s'unit à Pierre de Kergorlay
  • Par mariage d'une de leur petite fille, le chateau appartient désormais à la famille de Bastard.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les pigeonniers porches en Saône-et-Loire », article de Michel Bouillot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 92 (hiver 1992-1993), pp. 16-18.
  2. Notice no PA00113534, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Courtépée, Description historique du Duché de Bourgogne ..., T.IV, 1779., p.53.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • VIGNIER Françoise (sous la dir. de) : Le Guide des Châteaux de France, 71 Saône-et-Loire, Éditions Hermé, Paris, 1985.

Voir aussi[modifier | modifier le code]