Le championnat de France de rink hockey de Nationale 1 2024-2025 est une édition de la plus importante compétition de rink hockey en France, qui se déroule du au . Organisé sous l'égide de la Fédération française de roller sports, le championnat est composé de douze équipes qui se rencontrent chacune deux fois, sous la forme de matchs aller-retour. Pour les équipes participantes, le championnat est entrecoupé par la coupe de France, ou par des compétitions internationales telles que la WS Europe Cup ou la WSE Champions League.
Localisation des clubs engagés dans le championnat.
Les dix premiers du championnat de Nationale 1 2023-2024 et les deux premières équipes du championnat de Nationale 2 de 2023-2024 participent à la compétition. Les deux dernières équipes de Nationale 1 de 2023-2024 sont reléguées en Nationale 2.
Le Poiré Roller ayant terminé la saison de Nationale 2 avec 58 points sur 60 possibles est promu pour la saison 2024-2025 en Nationale 1[2]. Le club de Quintin rejoint également la compétition Élite[3] pour la première fois[4].
Mérignac qui a terminé 11e de la saison précédent aurait dû être relégué en seconde division. Cependant le club profite de l'abandon du club de Saint-Sébastien en raison du cout financier, de la perte de joueur cadre durant l'intersaison[5].
Liste des équipes engagées en Nationale 1 pour la saison 2024-2025.
La période des mutations s'étend du au . Une mutation d'un joueur est possible jusqu'au sous réserve de l'accord du club cédant le joueur. Les joueurs mutés au-delà de cette échéance n'ont plus le droit de prendre part à l'édition de la compétition en cours[FFRS-RSG 1].
La période des transferts est marqué par des arrêts dont celui du Quévertois Matias Baieli qui prends sa retraite sportive[8], de même pour David Abreu de Ploufragan arrêtant pour des raisons de santé[9]. Le chilien Benjamin Puentes ne poursuit pas la nouvelle saison avec la Roche-sur-Yon[14]. Quant au club de Nantes, celui-ci subit de nombreux départs avec notamment Baptiste Péaud, Valentin Vignel, Gurvan Lemarié, Noah Choblet[12]. À l'opposé, certains joueurs font leur entrée dans le championnat avec notamment Paul Rolland de Bouguenais qui arrive en Élite avec le club voisin de Nantes[12]. Le club de Coutras perd deux de ses joueurs, Sergio Perez et Fernando Urtubey[15].
L'attaquant argentin, Santiago Lampanosa, après avoir évolué au sein de Roubaix rejoint Ploufragan[16]. Ploufragan voit également l'arrivée de Gélébart de Quévert[9], mais voit partir Peralta à destination de Mérignac[9]. Le Nantais Gurvan Lemarié retourne vers le club de Quévert[8],[17],[18], tandis qu'Amaury Allannic signe à La Vendéenne. Roubaix parvient à faire venir dans ses rangs quatre joueurs[19]. L'effectif de Saint-Omer est également modifié[20] avec l'espagnol venant de Nantes Jaumes Bartés[12],[21]. Coutras parvient à récupérer le lyonnais Agustin Lazzaro, ainsi que Federico Deguer de Saint-Sébastien dont le club a volontairement été relégué en seconde division[15].
Des clubs parviennent à recruter des joueurs des championnats étrangers. Venant d'Espagne, Guido Pellizzari, l'Italo-Argentin signe avec Quévert[8],[18]. Cette dernière équipe convainc Tomas Cardoso[22],[18] de Montebello en Italie de la rejoindre[8]. L'Italien Davide Gallotta signe à Nantes[23],[12]. Coutras parfait son effectif avec le joueur de Lleida, Julian Martinez[15]. À l'opposé, le cas du Quévertois Pau Pellicer quitte le championnat français en retournant en Espagne[8].
Sur le marché des gardiens, le jeune Noam Oliviero quitte le club de Quévert pour évoluer chez le promu de Quintin[2]. Nantes profite de la relégation d'Aix-les-Bains pour récupérer Agustin Dominguez[12], et Tom Savreux retourne jouer à Saint-Omer[24]. En raison de l'absence du retour de son gardien d'Argentine, Coutras remplace celui-ci par le gardien espagnol, Pablo Lopez[15].
L'entraineur de Nantes, Marc Baldris, quitte le club qui a évité la relégation la saison précédente par un but marqué à 50 secondes du terme du championnat[25]. Le poste est repris par l'ancien gardien international du club, Gaëtan Guillomet, qui avait déjà occupé le poste d'entraineur jusqu'en 2019[12]. Du côté de Quévert, Cirilo Garcia remplace Miquel Sanchez[17] qui après avoir appris la non-reconduction de son contrat en cours de saison précédente en a trouvé un en Espagne à Plata Alcobendas[26].
Plusieurs clubs ont pour objectif de remporter le titre. Il s'agit notamment de Saint-Omer, quadruple tenant en titre du championnat de France, tente de conquérir un cinquième titre consécutif, ce qui n'a été fait qu'une seule fois par Bordeaux entre 1929 et 1934[27]. La Vendéenne, qui évolue avec un effectif rajeuni depuis la saison précédente, vise le titre que ce soit en championnat ou en coupe d'ici un à deux ans[14]. Quévert est également prétendant au titre[28].
Coutras après une saison précédente que le club estime décevante vise une place qualificatif pour la coupe d'Europe et d'atteindre la phase finale de la coupe de France[15].
Lyon ne prends pas part aux compétitions européennes[29].
Roubaix est prétendant pour la cinquième place[24] et a des ambitions pour rejoindre les compétitions européennes[11], alors que d'autre le considère comme simple candidat au maintien[30].
Nantes, en difficulté lors de la saison précédente et ayant connu un important renouvellement de son effectif, vise une place en milieu de classement[12].
Quintin[31] et Le Poiré-sur-Vie, en tant que promu, souhaite le maintien en Élite à l'issue de la saison[30]. Le Poiré-sur-Vie considère Mérignac également comme un rival pour le championnat[32].
La reprise de la préparation commence le pour Quintin[2] avec une préparation physique sous la direction de Mathieu Petitjean qui compose avec un effectif ayant la particularité d'être intégralement français[31].
Des rencontres de préparations sont organisées entre les équipes de Nationale 1. Le , Roubaix organise un tournoi international. Y est convié les équipes nationales sénior et de moins de 19 ans d'Allemagne, ainsi que le champion de France en titre, Saint-Omer[33]. Ce dernier et Roubaix se reçoivent chacun mutuellement les deux semaines suivantes[33]. Saint-Omer poursuit sa préparation dans un tournoi auquel participe Noisy-le-Grand[33], mais également Villejuif de seconde division[33].
Plourfagan organise le Trophée Celtic Trophy Monique Chanu, compétition annuelle[34] le et en présence de Quévert, Coutras et Quintin. Coutras se prépare également à l'étranger en se rendant en Espagne[15].
Certains joueurs ne prennent pas part à la préparation au sein de leur club en raison de leur sélection en équipe national dans le cadre des championnats du monde se déroulant courant . C'est le cas notamment pour des joueurs de Saint-Omer, Pedro Chambell et Thibault Colin[35], ainsi qu'Élie Guibert[36].
Des difficultés à accéder à des équipements sportifs
En raison de l'inadéquation d'un produit mis sur le parquet de la salle de La Roche-sur-Yon, le sol est devenu totalement impraticable durant l'été 2024. Contrairement à Saint-Brieuc en 2021 ayant conduit au forfait du club, la municipalité yonnaise[37] a pu voter une subvention exceptionnelle en urgence pour allouer 120 000 euros pour l'achat d'un nouveau parquet. Le précédent récupéré lors du mondial de 2015 n'a pas tenu 10 ans en raison de l'humidité de la salle. La préparation des joueurs avant le début de la saison se fait sur des terrains de clubs voisins, tel que le Poiré-sur-Vie - ayant changé de parquet en 2022[38] - ou Mouilleron-le-Captif, et les premières rencontres de la saison se disputent à l'extérieur[39]. Le club de Quévert retourne joué dans la salle de Némée après en avoir été privée une partie de la saison précédente[40], et le club de Saint-Omer ne parvient toujours pas à trouver une nouvelle salle mieux adaptée à ses ambitions[24]. Saint-Sébastien disposant de tribune de taille modeste avec 130 places, celui ne lui permet pas d'assurer la pérennité d'une équipe en première division[12].
Les dernières rencontres entre Quévert et Ploufragan ont tourné à l'avantage des quévertois[47], ce qui se réitère avec une issu en faveur des quevertois pour trois buts contre un[48],[49].
Saint-Omer s'impose pour la première de la saison, après sa défaite au premier tour de supercoupe et son égalité face à Mérignac, contre le promu de Quintin[50].
Coutras, en s'imposant contre Roubaix, garde la première place du championnat[51],[52].
Le promu du Poiré-sur-Vie profite de la réception de Mérignac afin d'engranger une seconde victoire[53].
Feuilles de matchs des rencontres de la 2e journée
Après sa défaite en supercoupe de France, Quévert affronte à nouveau une équipe de haut de classement, la Roche-sur-Yon[54],[55]. Les deux équipes ne parvenant pas à prendre l'ascendant l'une sur l'autre, elles se partagent les points de l'égalité[56],[57].
Saint-Omer, après sa sixième victoire en six éditions de supercoupe de France[58], s'impose aisément en terre lyonnaise[59].
Le deux promus de la saison, Le Poiré-sur-Vie et Quintin s'affronte en terre bretonne[54].
Le derby girondin oppose Mérignac et Coutras[60],[61], et se termine à nouveau sur une égalité comme la saison précédente[62].
Les Noiséens sont reçus par les Nordistes de Roubaix n'ayant pas encore remportés de points au championnat[63].
Ploufragan reçoit Nantes[64] qui connait un début de saison sans la moindre réalisation offensive[54]. Les deux équipes ne parviennent pas à se démarquer, la rencontre s'achève sur une égalité[65],[66].
Feuilles de matchs des rencontres de la 3e journée
La réception du Poiré-sur-Vie à Saint-Omer est avancée au [68]. Saint-Omer, alors dauphin au classement du championnat avec deux points de retard de son hôte, profite de l'occasion pour reprendre la tête du championnat[69].
Feuilles de matchs des rencontres de la 7e journée