Château de Puymangou

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Château de Puymangou
Image illustrative de l’article Château de Puymangou
Période ou style XVIIe siècle
Type Classique
Début construction XVe siècle
Fin construction XVIIe siècle, restauration à partir de 1994
Propriétaire initial Famille Bouchard d'Aubeterre
Propriétaire actuel Propriété privée
Coordonnées 45° 11′ 31″ nord, 0° 04′ 36″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Angoumois, Périgord
Subdivision administrative Nouvelle-Aquitaine
Subdivision administrative Dordogne
Localité Saint-Aulaye-Puymangou
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Puymangou
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
(Voir situation sur carte : Dordogne)
Château de Puymangou

Le château de Puymangou est une demeure du XVIIe siècle située sur la commune de Saint-Aulaye-Puymangou au point culminant du Pays de Saint-Aulaye, à proximité de la vallée de la Dronne et en bordure de la forêt de la Double. Lui fait face, à l’est, l’église de Puymangou, héritière d’un prieuré du XIe siècle sous le patronage de saint Étienne.

Historique[modifier | modifier le code]

Des familles illustres ont été propriétaires du château : les Bouchard d’Aubeterre, alliés aux d’Esparbès de Lussan, puis, à partir de la fin du XVIIe siècle, les Chapelle de Jumilhac[2].

Le château de Puymangou est mentionné en 1676 lors d'une donation entre vifs de Roger d'Esparbes d'Aubeterre, Comte de Lussan[3].

Des travaux de restauration, menés principalement de 1994 à 2009, ont redonné à l’ensemble son caractère remarquable du XVIIe siècle.

Le parc, créé à partir de 1988, est en partie de style français avec des topiaires de buis, d’ifs et de charmilles de formes architecturales.

Architecture[modifier | modifier le code]

Un corps de logis rectangulaire est flanqué de deux pavillons saillants du côté est, qui est la façade principale sur jardin. L’élévation est du château porte le témoignage, côté sud, d’un premier édifice médiéval dont la limite nord se lit dans une chaîne d’angle, au-delà de la porte d’entrée actuelle. Un agrandissement au XVIIe siècle prolonge la façade vers le nord en lui adjoignant au nord et au sud deux tours couvertes en pavillon. Les tours sont percées çà et là de bouches à feu[4]. Sept cheminées du XVIIe siècle ont été parfaitement conservées.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  1. Jean Secret, Le Périgord, châteaux, manoirs et gentilhommières, éd. Tallandier 1966, p. 116.
  2. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, édition Sud Ouest 1996, p. 226.
  3. Bulletin de la SHAP 1996-2, p. 153.
  4. Dominique Audrerie, Connaître les châteaux du Périgord, édition Sud Ouest 1997, p. 11.
  5. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, édition Fanlac 1999, article Hippolyte Bouchard d'Aubeterre p. 145 et article François Bouchard d’Esparbès de Lussan, p. 361.
  6. Evelyne Bermond-Picot et Gérard Leconte, Les abbayes et prieurés du Périgord, GLI éditions 2017, p. 41.
  7. Bulletin 19 de de EBTS (European Boxwood and Topiary Society France), inventaire des jardins des membres 2018, p. 56.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Google Maps
  2. Sigillographie du Périgord p. 107, mention du brevet du 12 février 1781 de Pierre-Joseph Chapelle de Jumilhac qui confère l’office de juge de la juridiction de Chenaux et Puymangoux
  3. Acte du 22 novembre 1676 (archives départementales de la Charente, R2E 803-816) de Guillaume Jeheu, notaire royal à Angoulême
  4. « château de Puymangou », notice n° IA24000744, inventaire général du patrimoine culturel, base Mérimée, ministère français de la Culture