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Camille-Augustin de Meaux

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Camille-Augustin de Meaux
Fonctions
Maire de Montbrison
-
Député de la Loire
-
Conseiller général de la Loire
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Enfant
Augustin de Meaux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Distinction
Blason

Camille-Augustin de Meaux, né le ( à Montbrison et mort le à l'Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle, est un homme politique français.

Issu d'une famille anoblie par une charge de secrétaire du roi (1704-1709)[1], il est le fils de Durand Antoine Demeaux (mort en 1794), avocat en Parlement, président au présidial de Montbrison, lieutenant-général au bailliage du Forez, marié en 1769 avec Marie-Marguerite Baillard[2]

Il épouse en 1797 Marie-Charlotte Flachat d'Apinac dont il n'eut pas de descendances selon Albert Revérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle (1905)[2].

Propriétaire, maire de Montbrison et conseiller général de la Loire. Il est élu député et siège dans la majorité ultra-royaliste de la Chambre introuvable. Il ne se représente pas l'année suivante, et reste éloigné pendant quelques années de la scène politique. Candidat aux élections du , il échoue dans le 1er arrondissement électoral de la Loire, mais il est élu huit jours après par le grand collège du même département, et est réélu, le . Il ne cesse de voter avec la majorité ministérielle et fait partie des 300 fidèles de Villèle. Il soutient le ministère Polignac contre les 221, et n'est pas réélu en . Il renonce dès lors à la politique pour se consacrer à des œuvres religieuses[3].

Il est titré vicomte à titre personnel par ordonnance du 29 mai 1830 et régularisé à titre héréditaire par lettres patentes du 7 décembre 1830[2].

Les auteurs du Dictionnaire de la noblesse française indiquent que ce titre de vicomte par lettres patentes du 7 décembre 1830 a été concédé à une branche éteinte[4]. Régis Valette ne mentionne pas de titre pour la branche subsistante dans son Catalogue de la noblesse française (2007)[1].

Il est l'auteur de Observations relatives au budget des postes adressée à ses commettants, in 8 de 16 page publié à Paris en 1827[5].

Les armes de la famille de Meaux sont D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et, en pointe, d'un trèfle du même[2].

Références

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  1. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2007, page 137.
  2. a b c et d Vicomte Albert Revérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle, : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, tome 5, Honoré Champion, 1905, page 98.
  3. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny Dictionnaire des parlementaires français, tome IV, 1891, page 329.
  4. F. de Saint-Simon, E. de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 709.
  5. Joseph-Marie Quérard, « Meaux (de) », La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique, vol. 6e, Paris, chez Firmin Didot frères, (lire en ligne), p. 10

Liens externes

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Articles connexes

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