Bernard Essers

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Bernard Essers
Autoportrait (c. 1914)
Biographie
Naissance
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Surnom
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Nationalité
Activités

Bernard Essers, né le à Kraksaän (près de Probolinggo, en Indonésie) et mort le à Doniawerstal (Pays-Bas), est un dessinateur, illustrateur, graveur, aquarelliste et peintre-verrier néerlandais.

Il effectue plusieurs voyages en Italie et en France, notamment, d'où il tire ses sujets.

Biographie[modifier | modifier le code]

Bernard Essers naît à Kraksaän, près de Probolinggo, sur l'île indonésienne de Java, alors une colonie néerlandaise le [1],[2].

Essers arrive aux Pays-Bas en 1903, d'abord à Utrecht puis à Amsterdam[1].

Fils d'un médecin, il fréquente l'école de dessin Kayser d'Amsterdam à partir de 1908, puis étudie de 1910 à 1911 à la Royal Academy[1]. Il étudie ensuite à l'école de dessin « Priesma » d'Amsterdam jusqu'en 1914, et l'année suivante, il apprend la gravure auprès d'un certain « J. M. », puis de Johannes Graadt van Roggen (nl) à Bergen et il apprend la gravure sur bois auprès de Jacobus Gerardus Veldheer (nl)[1].

Il se fait connaitre en 1917 en illustrant Ein verliebter Wanderer d'Arthur van Schendel.

Essers effectue plusieurs voyages. En 1920, il part avec sa mère en Italie, à Florence puis en Sicile l'année suivante. Il finit son voyage avec un séjour de deux semaines à Paris, en . Il voyage ensuite deux mois en Grande-Bretagne, fin 1922. En 1926, il retourne à Rapallo. À l'été 1927, Essers séjourne avec son ancien professeur de gravure Graadt van Roggen en Bretagne ; il y produit des dessins et des aquarelles, dont il fera des gravures sur bois à son retour[1]. Il effectue aussi un voyage à Bâle, en Suisse, en 1929[1].

En France, il illustre sur bois les Stances de Jean Moréas[3]. Essers travaille aussi à l'eau-forte, à l'aquarelle et peint sur verre[1].

Bernard Essers meurt à Doniawerstal, près de Skarsterlân, au nord des Pays-Bas, le [1].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h (en) « Notice de Bernard Essers », sur rkd.nl (consulté le ).
  2. (en) « Bernard Essers », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  3. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 474.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (nl) A. van der Boom, « B. Essers, Een korte karakteriestiek van zijn werk », dans Op de Hoogte, .
  • (nl) A. van der Boom, De moderne houtsnede in Nederland, Amsterdam, 1928.
  • (nl) D. A. Klomp, In en om de Bergensche School, Amsterdam, 1943.
  • (nl) Pieter A. Scheen, « Essers, Bernhard », dans Lexikon Nederlandse beeldende kustenaaren 1969–1970, vol. 1, p. 323.
  • (nl) Piet Spijk, Annemarie Timmer, Bernard Essers (1893–1945), Zwolle en Assen, 2008.
  • (nl) Laurens van der Waals, « Graphische kustenaars 1, Bernard Essers », dans Elsevier,s Geillusteerd Maandschrift, no 35, 1925.

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