Barron-Vialle

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Barron-Vialle
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Construction de véhicules automobiles, de remorques et semi-remorquesVoir et modifier les données sur Wikidata

Barron-Vialle, ou Véhicules industriels Barron, Vialle & Compagnie, est un constructeur automobile français, actif de 1913 à 1937.

Historique[modifier | modifier le code]

Il est créé en 1912 par association entre Antoine Vialle, carrossier installé à Lyon-Monplaisir, et l'ingénieur Barron[1].

Un premier camion sort en 1913, équipé d'un moteur 4 cylindres de 22 CV[1]. La gamme se développe autour de modèles de 3 à 5 t de charge utile, pour la plupart équipés d'un moteur Ballot. Pendant la Première Guerre mondiale, l'Armée française commande quelques centaines de camions Barron-Vialle, principalement du type C de 18 CV, qui restent pour quelques uns en service pendant les années 1920[2].

Après guerre, Barron-Vialle décide de diversifier son activité. La firme signe un contrat avec le PLM pour l'entretien du matériel roulant ferroviaire et des autobus de la compagnie, activité qui s'installe dans de nouveaux locaux acquis à Arandon (Isère) et qui dure jusqu'en 1926. En 1923, Barron quitte la compagnie, qui conserve cependant son nom, tandis qu'Antoine Vialle recrute Maurice Gadoux pour mettre au point un modèle d'automobile de luxe à moteur 6 cylindres, présenté en 1924 sous le nom de Six. Environ 300 voitures Barron-Vialle, modèle Six et Super Huit (moteur 8 cylindres) sont produites mais dès 1929 Barron-Vialle cède son usine de voitures aux Établissements Marmonier. La production de camions et d'autobus continue à Arandon jusqu'en 1937[1].

Liste des modèles[modifier | modifier le code]

Camions[modifier | modifier le code]

Modèle Puissance fiscale Moteur Charge utile Années de production Observations
Type A 22 CV[1] 4 cylindres inconnue 1913 premier modèle, à destination militaire[1],[2]
Type B série 300 18 CV Ballot 4H 4 cylindres 90 × 150 mm (3 817 cm3)[2] 2,5 t 1914 inscrit au concours d'endurance militaire de 1914[2]
Type C série 300 18 CV 3 à 3,5 t 1914-?[2] acheté en grandes quantités par l'Armée[2]
Type D série 200 12 CV Ballot 4J 4 cylindres 80 × 140 mm (2 815 cm3)[2] t 1913[1]-1914[2] utilisé par l'Armée[2]
Type E série 400 24 CV Ballot 4L 4 cylindres 100 × 170 mm (5 341 cm3)[2] 3,5 t 1914 inscrit au concours d'endurance militaire de 1914[2]
Type F série 400 24 CV 4 à 5 t 1914 utilisé par l'Armée[2]
Type G série 600 22 à 24 CV Barron-Vialle 4 cylindres 100 × 140 mm (4 398 cm3)[2] 4 à 5 t 1917-? utilisé par l'Armée[2]
? ? 4 cylindres de 4 318 cm3[1] t 192?
? ? 4 cylindres de 5 332 cm3[1] t 192?

Automobiles[modifier | modifier le code]

Modèle Puissance fiscale Moteur Empattement Poids Année de sortie Observations
Six 11 CV 6 cylindres 2 000 cm3 0,9 t 1924 [1]
Super Huit 14 CV 8 cylindres 2 750 cm3 0,975 t Appelée Super Six jusqu'en 1925[1]
Six (C 6)[3] 13 CV 6 cylindres 69,5 × 105 mm2 390 cm3 3,16 m ? 1927
Grand Sport Spécial (D 8[3]) 18 CV 8 cylindres 69,5 × 105 mm 3 186 cm3 3,46 m ? châssis court[1]
Grand tourisme Transeuropéen (?) ? châssis long[1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l Éric Favre, « Barron-Vialle, entre luxe et autocar », sur Gazoline, (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k l m et n François Vauvillier, « Barron-Vialle sous les drapeaux », Histoire de guerre, blindés et matériel, no 145,‎ , p. 27-30
  3. a et b « Tableau des caractéristiques & des prix des voitures françaises et étrangères offertes sur le marché français », Omnia,‎ , p. 838 (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre-Lucien Pouzet, La grande aventure de l'automobile lyonnaise, Éditions de la Taillanderie, coll. « Encyclopédie de Lyon », (ISBN 978-2-87629-337-3).