Aymon de Cossonay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aymon de Cossonay
Fonction
Évêque de Lausanne
Diocèse de Lausanne (d)
-
François Prévôt (d)
Guy de Prangins (d)
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activité
Famille

Aymon de Cossonay, mort le à Lausanne, est un prélat de la seconde moitié du XIVe siècle, issu de la famille de Cossonay.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Aymon de Cossonay est le fils du chevalier Jean, seigneur de Cossonay, et de Marguerite de Villars[1][2],[3], fille d'Humbert IV de Thoire Villars et de Marguerite de La Tour du Pin[1]. Il appartient à la famille de Cossonay[2],[3].

Il a deux frères et des sœurs dont Louis[1], chevalier, qui succède à leur père, toutefois ce dernier meurt prématurément, en 1333[2]. Aymon devient, en 1344, le tuteur des enfants de son frère[2]. Il est seigneur de Cossonay, dans l'actuel canton de Vaud, jusqu'en 1351[3].

Un arrière-grand oncle[4], Jean de Cossonay, a occupé le siège épiscopal de Lausanne, au siècle précédent[5].

Épiscopat[modifier | modifier le code]

Aymon de Cossonay entre dans les ordres en 1317[3]. Il obtient la cure de Saint-Martin de Vevey, en 1337 et 1338[2]. Il est est chanoine de Lausanne, en 1328, puis vicaire général, en 1346, de Geoffroi de Vayrols[2],[3].

Le pape Innocent IV le nomme sur le siège épiscopal de Lausanne, dans la première moitié de l'année 1355[2],[3]. Le choix du pape écarte le candidat des seigneurs laïcs qui dominent la région, les Savoie[3]. Il est mentionné comme évêque élu, en juillet et il prête serment en septembre[6].

Au cours de son épiscopat, Aymon de Cossonay réussit à trouver un « équilibre durable » avec les princes de Savoie[3]. Il accepte que le comte Amédée VI nomme un juge d'appel dans sa cité, en 1356, mais il refuse cependant de le reconnaître comme vicaire impérial, en 1365[3].

En 1346, il confirme les privilèges accordés aux monnaieurs de Lausanne[6].

Aymon de Cossonay meurt le , à Lausanne[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Louis de Charrière, Les fiefs nobles de la baronnie de Cossonay, t. 15, Lausanne, G. Bridel, coll. « Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande », , 890 p. (lire en ligne), p. 110-111.
  2. a b c d e f et g Schmitt 1859, p. 422.
  3. a b c d e f g h i et j Ansgar Wildermann (trad. Pierre-G. Martin), « Aymon de Cossonay » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Louis de Charrière, Les fiefs nobles de la baronnie de Cossonay, t. 15, Lausanne, G. Bridel, coll. « Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande », , 890 p. (lire en ligne), p. 114
  5. Ansgar Wildermann, « Cossonay, Jean de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  6. a et b Schmitt 1859, p. 423.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne).
  • Catherine Santschi, Les évêques de Lausanne et leurs historiens des origines au 18e siècle, t. XI, Société d'histoire de la Suisse romande - Librairie Droz, , 453 p. (lire en ligne), « Troisième série ».
  • Martin Schmitt, Mémoires historiques sur le diocèse de Lausanne, vol. 2, Fribourg, (lire en ligne), p. 116–127.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]