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Augustin Cochin (écrivain)

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Augustin Cochin
Augustin Cochin.
Fonctions
Préfet de Seine-et-Oise
-
Maire d'arrondissement
Ancien 10e arrondissement de Paris
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
VersaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Faculté de droit de Paris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Père
Enfants
Parentèle
Denys Cochin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/157/26)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Augustin Cochin, né à Paris le et mort à Versailles le , est un écrivain et homme politique français.

Pierre Suzanne Augustin Cochin est le fils du baron Jean-Denis Cochin et descendant indirect du fondateur de l'hôpital Cochin. Administrateur, il s'occupa comme son père de questions d'éducation et de philanthropie. S'intéressant très tôt aux questions économiques et politiques, il donna des articles aux Annales de Charité et au Correspondant.

En 1850, il fut élu adjoint au maire et, en 1854, maire du dixième arrondissement de Paris. Il démissionna de son mandat en 1858, à la suite d'une condamnation du Correspondant, il fut remplacé par un ancien notaire, M. de Fresne. L'une des figures du catholicisme libéral, ami d'Alfred de Falloux, de Charles de Montalembert et de Henri Lacordaire, il se présenta sans succès à la députation à Paris. Opposant au Second Empire, il cherchait à concilier le catholicisme et la liberté politique et dénonçait inlassablement les vices de la société bourgeoise, à commencer par la cupidité.

En 1861, il publie un ouvrage sur l'abolition de l'esclavage dans lequel il relate le démantèlement du système esclavagiste et salue les initiatives menées depuis 1822 par le prince Victor de Broglie et ses alliés, à savoir Alphonse de Lamartine, Hippolyte Passy, Victor Destutt de Tracy, Charles de Rémusat et Alexis de Tocqueville[2]. Il y écrit que « l'esclavage est avant tout la négation de la famille », l'esclave étant toujours séparé des siens[2]. Mais pour lui l'abolition ne saurait avoir une vocation purement philosophique et n'est pas séparable du divin. À ce titre, dans son livre, il reproche à la séance du 16 pluviôse an II-4 février 1794, qui marque la première abolition française de l'esclavage, d'avoir ignoré Dieu, complètement absent d'après lui du discours de l'intervenant principal, Danton[3].

En 1855, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Ses publications le firent élire à l'Académie des sciences morales et politiques en 1865.

Il est nommé en 1871 préfet de Seine-et-Oise (3).

Il est enterré dans la chapelle de l'hôpital Cochin, fondé par sa famille à Paris. Deux de ses trois fils, Denys Cochin et Henry Cochin, furent des personnalités politiques et son petit-fils Augustin Cochin un historien et sociologue de la Révolution.

Publications

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Conférences et mémoires

Bibliographie

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[1]

  • Correspondance d'Alfred de Falloux avec Augustin Cochin : 1854-1872, établie et annotée par Jean-Louis Ormières, H. Champion, Paris, 2003

Liens externes

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Références

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  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_450 »
  2. a et b Les Esclaves de Bourbon : La Mer et la montagne, Prosper Ève, Karthala, (ISBN 978-2-84586-456-6).
  3. Jean-Daniel Piquet, "Le discours abolitionniste de Danton (16 pluviôse an II)" Revue d'Histoire et de Philosophie Religieuses, tome 90, n° 3, juillet-septembre 2010