Aubin Minaku Ndjalandjoko
Aubin Minaku Ndjalandjoko | |
Aubin Minaku | |
Fonctions | |
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Président de l'Assemblée nationale | |
– (7 ans et 12 jours) |
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Prédécesseur | Évariste Boshab |
Successeur | Jeannine Mabunda Lioko |
Président de l'Assemblée parlementaire de la francophonie | |
– (1 an, 11 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Paul McIntyre |
Successeur | Jacques Chagnon |
Député national | |
– (5 ans, 5 mois et 27 jours) |
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Groupe politique | PPRD |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Kinshasa |
Nationalité | Congolaise |
Parti politique | PPRD |
Père | Minaku |
Diplômé de | Université de Kinshasa |
Profession | Magistrat Avocat |
Religion | Catholicisme |
Résidence | Kinshasa |
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Aubin Minaku Ndjalandjoko, né le 27 novembre 1964 à Kinshasa, est un homme politique et magistrat (substitut du procureur) de la république démocratique du Congo. Il est président de l’Assemblée nationale de 2012 à 2019.
Biographie
[modifier | modifier le code]Minaku est né le 27 novembre 1964 dans la maternité de Kintambo à Kinshasa[1] de parents originaires d’Idiofa dans la province du Bandundu[2].
Il est élève chez les Jésuites à Kinzambi (l'ancienne Bandundu) et ensuite chez les Salésiens à Imara (Haut-Katanga). Il obtient sa licence en droit international public à l’université de Kinshasa en 1989[2].
Chef de travaux à la faculté de droit à l'université de Kinshasa, Aubin Minaku Ndjalandjoko est proclamé le samedi 23 décembre 2017, docteur en droit avec mention « la plus grande distinction » à l’issue de la soutenance de sa thèse intitulée À la recherche d’un mécanisme efficient de poursuite et de répression des crimes internationaux perpétrés en RDC[3].
Magistrature
[modifier | modifier le code]Il est substitut et ensuite premier substitut du procureur de la république au Parquet de grande instance de Kinshasa/Matete de 1990 à 1998[2].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]À partir de 1998, il est expert et conseiller de cabinets ministériels et ensuite du cabinet du chef de l’État[2].
À partir de 2002, il est chef de travaux à la faculté de droit de l’université de Kinshasa où il prépare sa thèse de doctorat en droit international[2].
En 2005, il fait partie de la cellule de campagne de Joseph Kabila pour l’élection présidentielle de 2006. Il se présente aux élections législatives en 2006 et est élu député national pour Idiofa[2].
Il est réélu député national aux élections législatives de 2011.
Le 12 avril 2012 il est élu président de l’Assemblée nationale[2].
En 2013 lors de la session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie[4] (APF) tenue à Abidjan, il est premier vice-président du Bureau de l’APF.
Le 10 juillet 2015, Aubin Minaku Ndjalandjoko a été élu comme président[5] de Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) pour une durée de deux ans.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Potentiel (sur DigitalCongo.net), 6 décembre 2014
- Radio Okapi.net, 13 avril 2014
- « RDC: Le président de l'Assemblée nationale propose la création d'une cour spéciale », LaLibre.be, (lire en ligne, consulté le ).
- « Biographie de Aubin MINAKU NDJALANDJOKO », sur Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) (consulté le ).
- « RDC: Aubin Minaku élu nouveau président de l’Assemblée nationale – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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- « Aubin Minaku, le parcours d’un magistrat devenu président de l’Assemblée nationale », Radio Okapi.net, (lire en ligne)
- « À l’occasion de ses 50 ans d’âge, Aubin Minaku a visité la maternité de Kintambo », Le Potentiel (sur DigitalCongo.net), (lire en ligne)