Aller au contenu

Association pour le droit à l'initiative économique

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Association pour le droit à l'initiative économique
Logo de l'Association pour le droit à l'initiative économique
Histoire
Fondation
Cadre
Zone d'activité
Forme juridique
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Objet social
Accompagnement et financement de créateurs d’entrepriseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Action sociale sans hébergement n.c.a.Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Fondatrice
Président
Frédéric Lavenir (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur
Emmanuel Landais (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
TVA européenne
OpenCorporates

L’Association pour le droit à l'initiative économique (Adie) est une association loi de 1901 française fondée par l'économiste franco-polonaise Maria Nowak en 1988.

L'association facilite l'accès au système bancaire aux personnes exclues du système traditionnel, afin de créer leur propre entreprise et leur propre emploi grâce au microcrédit accompagné. L'Adie est présente sur le territoire français métropolitain ainsi que dans les Outre-mer.

En , Maria Nowak, inspirée par sa rencontre avec Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank au Bangladesh[1], créée l’Adie, première expérience de microcrédit en Europe occidentale. Faute d’avoir obtenu le soutien des pouvoirs publics et de grandes organisations non gouvernementales, qu’elle a sollicités, elle fonde l’Adie sous forme associative, sans moyens financiers.

Depuis , l'association est reconnue d'utilité publique[2],[3],[4].

Évolutions du cadre

[modifier | modifier le code]

En , le code monétaire et financier autorise[5] les associations de microcrédit dûment habilitées à emprunter pour prêter[6].

En 2009, le régime de l’autoentrepreneur est créé[7] apportant de la simplicité et de la prévisibilité aux entrepreneurs les plus modestes[8].

Bénéficiaires

[modifier | modifier le code]

L'Adie accompagne toute personne dont le projet n’a pas accès au système bancaire classique[9]. Notamment pour la création et le développement d'entreprises créées ou reprises par des chômeurs ou titulaires de minima sociaux[6].

En 2022, l’Adie a prêté 164 à 33 413 personnes, sous forme de microcrédits ou de prêts apport en capital et a financé 26 317 entreprises dont 16 314 créateurs d’entreprise. Parmi les entrepreneurs financés en 2022, 21 % habitent en quartiers prioritaires de la politique de la ville[10] et 32 % ont moins de 30 ans[11].

Fin 2013, 100 000 microcrédits ont été délivrés, 100 000 emplois créés grâce aux prêts accordés en France et 94 % des crédits ont été remboursés[12].

Fin 2017, l'association a accordé, depuis sa création, plus de 300 000 crédits[13].

International

[modifier | modifier le code]

L’Adie crée en 2003 le Réseau Européen de la microfinance[14] qui regroupe 82 membres[15]. L’association en assure la présidence depuis , par le biais de Laure Coussirat-Coustère, directrice générale adjointe[16].

Présidences

[modifier | modifier le code]

Directions générales

[modifier | modifier le code]
  • Emmanuel Landais[18]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Olivier Faye, « « Maria Nowak, ambassadrice du microcrédit » », La Croix,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le )
  2. Décret du 10 janvier 2005 portant reconnaissance d'une association comme établissement d'utilité publique (lire en ligne)
  3. « Entreprendre quand on a moins de 30 ans, c'est possible ! » Accès limité, sur martinique.franceantilles.fr, (consulté le )
  4. Rédaction, « L'Adie interpelle le gouvernement pour un meilleur traitement des micro-entrepreneurs », sur La Dépêche de Tahiti, (consulté le )
  5. Décret n° 2002-652 du 30 avril 2002 portant application du 5° de l'article L. 511-6 du code monétaire et financier relatif aux associations habilitées à faire certaines opérations de prêts, (lire en ligne)
  6. a et b Xavier de Kergommeaux et Grégory Benteux, « Les associations peuvent désormais accorder des prêts à la création et au développement d'entreprises », Les Échos,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  7. « Le nouveau statut d'auto-entrepreneur » Accès payant, Le Figaro,
  8. Marie Bellan, « Dix ans après sa création, le régime de l'autoentrepreneur est à un tournant » Accès libre, sur Les Échos, (consulté le )
  9. Basile Dekonink, « « L'Adie finance les entrepreneurs des quartiers » », Les Échos,‎ (lire en ligne Accès libre)
  10. Benjamin Leclercq, « Dans les Hauts-de-France, microcrédits pour grands projets », Libération,‎ (lire en ligne Accès libre)
  11. Remy Molinie, « “Entreprendre : les moins de 30 ans sont très motivés par la création d'entreprise” », Les Échos,‎ (lire en ligne Accès libre)
  12. Lucie Montchovi, « Microcrédit: succès et dérive de la "banque des pauvres" » Accès libre, sur Franceinfo, (consulté le )
  13. Corinne Caillaud, « Le gouvernement donne un petit coup de pouce au microcrédit en France », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  14. « Libérer le potentiel du microcrédit pour une Europe plus inclusive et plus dynamique | Convergences » (consulté le )
  15. « Membres du Réseau Européen de la Microfinance (REM) », sur www.ada-microfinance.org (consulté le )
  16. (en) « About us », sur European Microfinance Network | The voice of European microfinance (consulté le )
  17. Anne Rodier, « Mort de Maria Nowak, pionnière du microcrédit en France », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité)
  18. a b et c Sharon Wajsbrot, « « Frédéric Lavenir prend la présidence de l'Adie » », Les Échos,‎ (lire en ligne Accès libre)
  19. Hél. D., « Maria Nowak, la banquière de l'espoir », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  20. Anouk Milliot, « PORTRAIT – Maria Nowak, la « banquière de l’espoir » » Accès libre, sur Blast, (consulté le )