Aristakès Ier Parthev
Apparence
Aristakès Ier Parthev Արիստակես Ա Պարթև | |
Décès | 327/333 |
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Désignation | 320/325 |
Fin | 327/333 |
Prédécesseur | Grégoire Ier |
Successeur | Vertanès Ier |
Catholicos de l'Église apostolique arménienne
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Aristakès ou Aristacès Ier Parthev (« le Parthe », en arménien Արիստակես Ա Պարթև) est catholicos d'Arménie de 320/325 à 327/333. Il est révéré en tant que saint.
Biographie
[modifier | modifier le code]Aristakès est le fils cadet de saint Grégoire Ier l'Illuminateur[1]. Sa mère est Julitta d'Arménie[2]. Il naît, est éduqué et ordonné à Césarée de Cappadoce[3].
Tout d'abord coadjuteur de son père[4], il lui succède comme catholicos en 320[5] ou 325[6] et est consacré à Césarée[7]. Il est envoyé en 325 par le roi Tiridate IV d'Arménie[8] participer au premier concile de Nicée[9], où il est enregistré sous le nom « Aristanès » ou « Aristakios »[6].
Il est assassiné en Sophène par le prince de Tzot en 327[5] ou 333[10], et son frère aîné, Vertanès, lui succède[1].
Famille
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mahé 2007, p. 166.
- Robert W. Thomson, Moses Khorenats'i. History of the Armenians., Harvard University Press, coll. « Harvard Armenian texts and studies 4 », (ISBN 978-0-674-39571-8)
- Hasrat‘yan 1996, p. 116.
- Selon Toumanoff 1990, p. 242, Aristakès n'est que le coadjuteur de son père et il serait décédé un an avant ce dernier.
- Garsoïan 2004, p. 85.
- Grousset 1947, p. 125.
- Garsoïan 2004, p. 88.
- Garsoïan 2004, p. 84.
- Mahé 2007, p. 173.
- Grousset 1947, p. 128.
- Toumanoff 1990, p. 242-244 et 479-481.
- Settipani 1991, p. 53-66.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Nina Garsoïan, « The Aršakuni Dynasty (A.D. 12-[180?]-428) », dans Richard G. Hovannisian (dir.), Armenian People from Ancient to Modern Times, vol. I : The Dynastic Periods: From Antiquity to the Fourteenth Century, New York, Palgrave Macmillan, (1re éd. 1997) (ISBN 978-1-4039-6421-2), p. 63-94.
- René Grousset, Histoire de l’Arménie des origines à 1071 [détail des éditions]
- Mourad Hasrat‘yan, « Affinités architecturales arméno-byzantines au haut Moyen Âge : l'exemple des basiliques mononefs », dans Nina Garsoïan (dir.), L'Arménie et Byzance : histoire et culture, Paris, Publications de la Sorbonne, (ISBN 9782859443009), p. 113-118.
- Jean-Pierre Mahé, « Affirmation de l'Arménie chrétienne (vers 301-590) », dans Gérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien, Toulouse, Privat, (1re éd. 1982) [détail des éditions] (ISBN 978-2-7089-6874-5), p. 163-212.
- Christian Settipani, Nos ancêtres de l'Antiquité : étude des possibilités de liens généalogiques entre les familles de l'Antiquité et celles du haut Moyen-Âge européen, Paris, Christian, , 263 p. (ISBN 2864960508).
- Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, .