Antonin Personnaz

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Antonin Personnaz
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
BayonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Antonin Emile Gérard Jean PersonnazVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Distinctions

Antonin Personnaz est un collectionneur d'art français né à Bayonne[1] en 1854, mort dans la même ville le [2]. Il était également photographe d'autochromes.

Grand amateur d’art et ami des peintres, Antonin Personnaz légua aux musées nationaux la collection de tableaux, essentiellement impressionnistes, qui porte son nom et est présentée au musée d’Orsay. On y trouve notamment Louveciennes. Sentier de la Mi-côte par Alfred Sisley. Une actualité malheureuse l’a mise en lumière fin 2007, lorsqu’un acte de vandalisme a détérioré l’une des pièces majeures de la donation Personnaz, le tableau de Claude Monet, Le Pont d'Argenteuil.

Il s’est également illustré comme photographe, adoptant le procédé de l’autochrome d'Auguste et Louis Lumière. Il devint membre de la Société française de photographie (SFP) en 1886 et en occupa le poste de secrétaire général de 1911 à 1919. Plusieurs projections de ses photographies y furent organisées. Il publia dans la revue de la SFP plusieurs articles sur la technique de l'autochrome et sur les rapports entre peinture et photographie. Il donna des conférences sur les mêmes thèmes en France et à l’étranger. La SFP possède un important fonds d'autochromes légué par sa famille[3]. Le musée des beaux-arts de Rouen lui consacre une exposition dans le cadre du festival Normandie impressionniste 2020.

Publications

  • Personnaz, Antonin, Le Musée de Bayonne : collections Bonnat, Paris, H. Laurens, , 64 p. (lire en ligne)

Notes

  1. Ses origines familiales sont savoyardes, plus précisément de la commune de Bessans
  2. Jean Cuisenier, Destins d'objets, Volume 1 de Collection Études et travaux - École du patrimoine, Éditeur Documentation française, 1988, (ISBN 2110020091 et 9782110020093) p. 139 : « A sa mort le 31 décembre 1936, il laisse un testament olographe déposé auprès d'un notaire bayonnais le 3 février 1937 dont voici un extrait : « Je laisse à ma femme tout ce que je possède abstraction faite de quelques legs indiqués ci-après »
  3. Un article lui est consacré dans le bulletin numéro 61 de l'association Bessans Jadis et Aujourd'hui http://www.bja-bessans.fr

Liens externes