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Antoine Charles Bernard Delaitre

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Antoine Charles Bernard Delaitre
Antoine Charles Bernard Delaitre

Naissance
Paris
Décès (à 62 ans)
Ancien 1er arrondissement de Paris
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17891838
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages Nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 29e colonne

Antoine Charles Bernard Delaitre est un général français, né le à Paris et mort le dans cette même ville.

L'armée de l'Ouest et la campagne d'Égypte

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Il suit l'école militaire de Tyron. Le 15 brumaire an III (), il rejoint l'armée de l'Ouest comme aide-de-camp du général Canclaux puis en floréal an VI () celle d'Orient pour la campagne d'Égypte, où il sert sous Caffarelli du Falga, puis sous Kléber. Il est blessé à Saint-Jean-d'Acre en 1799. Il reçoit le grade de capitaine le , et participe à la bataille d'Héliopolis. Après l'assassinat de Kléber, dont il est un témoin impuissant, il retourne en France à la fin de l'année 1800[1].

Dans la cavalerie de la Garde : des mamelouks aux chevau-légers polonais

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Le 25 germinal an X (), il est nommé capitaine quartier-maître et chargé de réorganiser l'escadron des mamelouks de la Garde consulaire. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le . Il est engagé avec sa compagnie dans la campagne d'Allemagne et d'Autriche. À l'issue de la bataille d'Austerlitz où il participe à la défense du plateau de Pratzen, il est nommé, le 27 frimaire an XIV (), chef d'escadron et commandant des mamelouks. Le capitaine Delaitre fait la démonstration de sa réussite en culbutant à Austerlitz les chevaliers-gardes du tsar Alexandre. La satisfaction de l’Empereur est telle qu’en récompense de ce haut fait d’armes, il reçoit personnellement ses épaulettes de chef d’escadron et, événement rarissime, sa compagnie une aigle et un guidon.

À son retour en France, il est élevé à la dignité d'officier de la Légion d'honneur le . Il participe ensuite à la campagne de Prusse, puis à celle de Pologne. Le , il est blessé par un boulet qui tue son cheval à Lopaczyn. Il s'illustre également à Eylau en 1807[2].

Le , Napoléon lui confie une nouvelle mission délicate à Varsovie : monter de toutes pièces et dans les délais les plus brefs un régiment de chevau-légers polonais. Il quitte la compagnie des mamelouks pour être affecté à Varsovie où il est chargé en tant que major, avec Pierre Dautancourt, de la formation du régiment de chevau-légers polonais de la Garde. Il est fait baron de l'Empire le et participe à la bataille de Somosierra (Espagne)[3] puis à celle de Wagram sous les ordres du colonel Wincenty Krasiński[4]. En 1810, il est major commandant le 1er régiment de marche de la cavalerie de la Garde impériale et participe à la seconde campagne d'Espagne.

Campagne de Russie et Cent-Jours

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Le , il est nommé colonel du 7e régiment de chasseurs à cheval et le , il est promu général de brigade et prend la tête de la 30e brigade de cavalerie légère. Il participe à la campagne de Russie, où il est fait prisonnier au passage de la Bérézina.

Il rentre en France le , et le roi Louis XVIII le fait chevalier de l'Ordre de Saint-Louis le , et le désigne le pour être employé à l'état-major général de l'armée. Lors des Cent-Jours, il se rallie à Napoléon[5], qui lui confie une brigade de cavalerie du 3e corps. En raison de ses blessures, il ne peut rejoindre son affectation et reste employé à l'organisation des gardes nationales actives dans le département de la Marne.

Au service du roi

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Au mois d'août 1815, il est mis en non activité, et en 1816 et 1817, il remplit les fonctions d'inspecteur d'infanterie, de la cavalerie et de la gendarmerie. Le , il est confirmé dans le titre de baron héréditaire[4]. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le . Le , il obtient le commandement de l'école royale de cavalerie de Saumur. Il est nommé général de division le . Placé en disponibilité, il inspecte la gendarmerie dans les 4e, 12e et 13e divisions militaires en 1832. Le , il est envoyé dans les départements de l'ouest pour y organiser le corps de gendarmerie de nouvelle levée, et il reprend en juin 1834, ses fonctions d'inspecteur qu'il exerce jusqu'en 1838.

Il est le fils de Bernard né à Metz le , assassiné le , et d’Élisabeth Raymond, mariés le à Woippy.

Il est le petit fils de Jean Étienne (1701-1783), greffier de la juridiction de la marque des fers, marié le , Metz (Sainte-Croix) (Moselle), avec Anne Bertrand.

Il est l' arrière petit fils d'Étienne Delaitre (1676-1759) secrétaire du Gouverneur militaire de Metz et de Marguerite Menard.

Il a deux frères et une sœur :

  • Jean-François-Marie (Paris:11/7/1766-Paris:13/4/1835), préfet d'Eure-et-Loir, et de Seine-et-Oise puis député de Seine-et-Oise et de la Seine(1815--1820-1821-24).Conseiller d' État en 1831.Baron (LP confirmé par LP du .
  • Bernard Jean Étienne (Paris:2/1/1770-Paris:2/11/1847), préfet de l'Eure et député de la Seine(). Maître des requêtes au conseil d' État ().Gentilhomme honoraire de la chambre du roi. Maintien de noblesse comme fils d'un secrétaire du roi ( LP ) Vicomte (LP ).
  • Thérèse Élisabeth (1781-1821), religieuse de la visitation (visitandine décédée le ).

Le , Charles Delaitre épouse Jeanne Joséphine Antoinette Sontag (23/06/1789-15/04/1832) dont sont issus 2 enfants :

  • Joseph Charles Bernard, né le , consul de France à Gibraltar. Décès à Santader en 1847.
  • François Marie Gilbert, né le , décès le , lieutenant au 2e régiment d'artillerie[6];époux, le , de louise-aline de Chateaubodeau(née le 11/ 07 /1820)

Notes et références

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  1. Delaître 2008, p. 23.
  2. Delaître 2008, p. 24-25.
  3. Delaître 2008, p. 26.
  4. a et b Delaître 2008, p. 30
  5. Selon ses mémoires (Delaître 2008, p. 274-275), Charles Delaitre n'aurait pas cru aux chances de réussite du retour de Napoléon et aurait prétexté ses blessures pour gagner du temps.
  6. Delaître 2008, p. 30-31.

Liens externes

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