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Amparo López Jean

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Amparo López Jean
Biographie
Naissance
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Vilaboa (d) (Culleredo)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Amparo López JeanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Activités
Conjoint
Enfants
Amparo Alvajar
Ana María Alvajar L. Jean (d)
Javier Alvajar (d)
María Teresa Alvajar (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Vue de la sépulture.

Amparo López Jean, née à Culleredo, en Galice, le et morte le à Montauban, est une militante féministe républicaine espagnole, exilée en France.

Originaire de Culleredo[1], à la périphérie de La Corogne, elle parle galicien dans sa famille.

Elle emménage avec sa mère à La Corogne et y poursuit ses études. Elle est la première bachelière de La Corogne[2].

Elle étudie également le chant et piano, avec le musicien José Baldomir, et la peinture avec Maximal Ramos[3].

Elle vit - sans se marier, ce qui est un scandale à l'époque - avec l'écrivain, journaliste et homme politique républicain César Alvajar.

Le couple a plusieurs enfants, dont l'écrivaine Amparo.

Entre 1933 et 1936, elle a un grand rôle dans le mouvement féministe, et rejoint en 1935 le Parti Galleguiste[4].

Avec la victoire du Front Populaire, en 1936, son époux est nommé gouverneur civil. La famille déménage alors à Soria[5].

Le , lors du soulèvement militaire de Franco, la famille emménage à Madrid, puis à Valence. Amparo est professeure dans un collège de Manises. Ses amis Alfonso Castelao et Arturo Cuadrado sont les témoins du mariage de sa fille.

La famille s'installe ensuite à Barcelone, en zone républicaine. Amparo travaille avec les comités d'aide aux soldats galiciens au front et à l'accueil des enfants réfugiés.

Après la fin de la Guerre, lorsque toute l'Espagne est occupée par les nationalistes, Amparo et son époux réussissent à s'exiler en France lors de la Retirada.

Ils sont séparés au camp de concentration d'Argelès-sur-Mer d'où il réussissent à s'évader et rejoindre le Calvados, à Vimoutiers[6], dans le département de l'Orne, où ils travaillent anonymement dans une usine d'essuie-mains[3].

Lorsque les nazis arrivent en Normandie, Amparo et sa famille doivent fuir et gagnent Vichy, puis enfin la ville de Montauban, alors en zone libre.

Elle décède à Montauban le [7].

Postérité

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Notes et références

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(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Amparo López Jean » (voir la liste des auteurs).
  1. « Tertulia histórica sobre Amparo López Jean | Concello de Culleredo », sur www.culleredo.es (consulté le )
  2. «Mi padre llamaba a Franco “el Mamalón”. Mi madre era fantástica, todo el gallego que sé lo aprendí de ella. Fue la primera mujer bachiller de La Coruña», entrevista de Isabel Bugallal a María Teresa Alvajar López en el diario La Opinión (La Coruña) del 16 de abril de 2009. Muestra una fotografía de Teresa Alvajar. Consultado el 5 de julio de 2013.
  3. a et b « Rita Amparo López Jeán | Álbum de mulleres | culturagalega.org », sur culturagalega.gal (consulté le )
  4. (en) « TerraETempo.com is for sale », sur HugeDomains (consulté le )
  5. «O Premio da Galiza Mártir lembra as vítimas e os resistentes da barbarie franquista», artículo en el diario Galicia Hoxe del 18 de agosto de 2008. Consultado el 5 de julio de 2013.
  6. (gl) administrador, « Rita Amparo López Jean », sur AC Alexandre Bóveda, (consulté le )
  7. «María Teresa Alvajar, de 87 años, cantó en María Pita los versos que en 1936 le costaron un mes de calabozo», artículo de E. Silveira y R. García en el diario La Voz de Galicia del 15 de abril de 2009. Consultado el 5 de julio de 2013.
  8. (es) « Amparo López Jean - Callejero de Culleredo - Callejero.net », sur culleredo.callejero.net
  9. (es) « Una senda peatonal de casi dos kilómetros enlazará la antigua iglesia de Tarrío con la N-550 en Alvedro », sur El Ideal Gallego

Liens externes

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