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Alfred Hazledine

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Alfred Hazledine
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Alfred Hazledine, né à Mold, Pays de Galles, le et mort à Uccle en 1957, est un peintre, aquarelliste et un graphiste belge, dont la palette est luministe.

Famille et formation

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Né à Mold, au Pays de Galles, le , Alfred Vaughan Clough Hazledine est le fils de Jean Roland Hazledine et de Sarah Clough. Il quitte Shrewsbury et s'installe en Belgique en 1898, où il devient l'élève d'Ernest Blanc-Garin à Bruxelles et d'Adrien-Joseph Heymans[1]. En 1898, il épouse à Schaerbeek, Renée Heymans, née en 1877, fille d'Adrien-Joseph Heymans[2].

Alfred Hazledine peint principalement des paysages dans le Brabant et le Pays de Galles dans un style luministe[1]. Il demeure et travaille très longtemps à Wechelderzande, où vit une colonie d'artistes. À partir de 1898, il expose régulièrement aux Salons de La Libre Esthétique, de même qu'aux Salons triennaux belges.

Après son mariage, en 1898, Alfred Hazledine réside d'abord à Schaerbeek, rue Verte no 224 au moins jusqu'en 1907, puis, plus tard, il s'établit rue Saturnus no 29 à Uccle[3],[2].

Alfred Hazledine est membre, dès 1904, du groupe Vie et Lumière qui réunit impressionnistes et luministes lors d'expositions auxquelles l'artiste participe[1],[4]. À partir de 1910, il est également membre du cercle L'Estampe où il expose ses œuvres lors des salons annuels[5]. En 1921, il rejoint L'Esthétique Nouvelle, récemment créée et participe au premier Salon du nouveau cercle[6].

Jusqu'en 1930, Alfred Hazledine continue à exposer ses œuvres, dans les galeries de Bruxelles, sans tapage, tous les deux ou trois ans[7].

Alfred Hazledine meurt à Uccle au cours du premier semestre de l'année 1957. Une vente publique, dans le cadre de sa succession, a lieu le . Une vingtaine de ses œuvres, de même qu'une vingtaine de celles de son beau-père Adrien-Joseph Heymans, sont vendues aux enchères à l'hôtel des ventes Nova, rue Van Moer à Bruxelles[8].

Expositions

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  • 1898, Bruxelles, Salon de La Libre Esthétique : Neuf toiles représentant des variations sur les ponts brugeois[9].
  • 1898, Anvers, Salon triennal : Ferme anglaise[10].
  • 1900, Bruxelles, Salon de La Libre Esthétique[11].
  • 1902, Bruxelles, Salon de La Libre Esthétique : Trois toiles : Au Coin de l'âtre, Crépuscule et Bruges, de même que deux dessins[12].
  • 1907, Bruxelles, Salon des beaux-arts : Marché Sainte-Catherine[3].
  • 1909, Bruxelles, Cercle artistique, Salle Boute : Dame au boa (portrait de son épouse)[13].
  • 1909, Bruxelles, 5e Exposition de Vie et Lumière : Dimanche au bord de la Tamise[14].
  • 1909, Bruxelles, Salon de Printemps[15].
  • 1910, Bruxelles, 4e Salon du groupe L'Estampe (huit eaux-fortes).
  • 1910, Bruxelles, Salon des beaux-arts : Bords de la Tamise[16].
  • 1910, Bruxelles, 6e Salon de Vie et Lumière[17].
  • 1913, Bruxelles, 7e Salon du groupe L'Estampe[5].
  • 1914, Bruxelles, 8e Salon du groupe L'Estampe[18].
  • 1914, Bruxelles, Salon des beaux-arts : La Baignade[19].
  • 1914, Bruxelles, Galerie Georges Giroux[20].
  • 1921, Liège, premier Salon triennal[21].
  • 1921, Bruxelles, premier Salon de L'Esthétique Nouvelle[6].
  • 1921, Bruxelles, rue Royale, Salle Éolienne, exposition personnelle : Les Coteaux du Brabant, Le Vent dans les arbres, Le Pays de Galles, …[22].
  • 1922, Bruxelles, Galerie Royale[23].
  • 1927, Bruxelles, Galerie Le Roy, rue du Cerf[24].
  • 1930, Bruxelles, Galerie Le Roy, rue du Cerf[7].
  • 1955, Bruxelles, Galerie Rubens.

Réception critique

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En 1909, lorsqu'il expose au Cercle artistique Dame au boa, une peinture représentant son épouse Renée Heymans, la critique du quotidien L'Indépendance belge remarque que c'est :

« Un curieux portrait brossé avec intrépidité, de manière impulsive, dans un éclairage d'exception. Le dessin, celui de gauche surtout, est arbitraire, mais c'est un morceau de peinture dont il faut louer l'indépendance[13]. »

La même année, au Salon de Printemps de Bruxelles, la critique du quotidien Le Petit Bleu du matin écrit au sujet de ses « curieuses » vues londoniennes que Hazledine est :

« Un peintre dont on suit avec joie les progrès constants et à qui il ne manque qu'un dessin un peu plus ferme pour compter parmi les paysagistes les plus intéressants et les plus originaux que nous ayons[15]. »

En 1930, la critique du quotidien La Métropole écrit au sujet de son exposition :

« Il y a là de forts bons tableaux, justes de ton, délicieux de coloris, excellents de métier, et toujours d'une belle distinction.[…] Alfred Hazledine nous vient du pays de Galles[…] Il adore la Campine anversoise, dont il a fait sa terre d'élection comme sa muse.[…] Ce qui me conquiert chez Hazledine, c'est le grand sentiment poétique dont il empreint ses œuvres. Il y a du virgilien en lui[7]. »

Références

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  1. a b et c Jany Zeebroek-Ollemans, « Alfred Hazledine », sur peintres.kikirpa.be, (consulté le )
  2. a et b « État-civil de Schaerbeek », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  3. a et b Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1907, Bruxelles, Imprimerie Charles Lelong, , 262 p. (lire en ligne), p. 26.
  4. (nl) Johan de Smet, Sint-Martens-Latem en de Kunst aan de Leie: 1870-1970, Tielt, Lannoo, p. 80 (ISBN 90-209-4153-4).
  5. a et b Rédaction, « Exposition de l'Estampe », L'Expansion belge, vol. 6,‎ , p. 106 (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b A.D., « L'Esthétique nouvelle », Le Soir, no 135,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  7. a b et c C., « Exposition Alfred Hazledine », La Métropole, no 318,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Rédaction, « Vente publique aux enchères », Le Soir,‎ , p. 12 (lire en ligne, consulté le ).
  9. La Libre Esthétique, Catalogue de la cinquième Exposition, à Bruxelles, du 24 février au 1er avril 1898, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, , 45 p. (OCLC 501483375, lire en ligne), p. 18.
  10. Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, Jonsten Versaemt, , 112 p. (lire en ligne), p. 50.
  11. La Libre Esthétique, Catalogue de la septième Exposition, à Bruxelles, du 1er au 31 mars 1900, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, , 49 p. (OCLC 501483377)
  12. La Libre Esthétique, Catalogue de la neuvième Exposition, à Bruxelles, du 27 février au 31 mars 1902, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, , 49 p. (OCLC 501483379, lire en ligne), p. 18
  13. a et b S.P., « Au Cercle artistique à la salle Boute », L'Indépendance belge, no 207,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  14. Rédaction, « Vie et Lumière », L'Indépendance belge, no 97,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  15. a et b Ergaste, « Salon de printemps », Petit Bleu du matin, no 135,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  16. Sander Pierron, « Les beaux-arts à l'exposition universelle », L'Indépendance belge, no 214,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  17. Rédaction, « Beaux-arts, Vie et Lumière », Le Vingtième siècle, no 267,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  18. Gisbert Combaz, « Le Salon de l'Estampe », Journal de Bruxelles, no 8,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  19. Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1914, Bruxelles, Imprimerie Charles Lelong, , 160 p. (lire en ligne), p. 38.
  20. Rédaction, « Galerie Georges Giroux », Le Soir, no 107,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  21. A.D., « Le premier Salon triennal de Liège », Le Soir, no 129,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  22. A.D., « Au Cercle artistique », Le Soir, no 22,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  23. Rédaction, « Exposition », Le Soir, no 55,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  24. Rédaction, « Le peintre Alfred Hazledine », La Métropole, no 7,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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