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Alfred Grévin

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Alfred Grévin
Photoglyptie de Grévin par Chambey v. 1870.
Biographie
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signature d'Alfred Grévin
Signature

Alfred Grévin est un sculpteur, caricaturiste, dessinateur et créateur de costumes de théâtre français né le à Épineuil (Yonne) et mort le à Saint-Maur-des-Fossés[1].

Il est également connu pour avoir donné son nom au musée de cire éponyme qu'il a fondé avec le journaliste Arthur Meyer, ouvert en 1882.

Jeunesse et éducation

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Alfred Grévin nait dans une des maisons de la Grande rue d’Épineuil en 1827. Il étudie au collège de Tonnerre[2], où il se distingue de ses camarades par ses aptitudes en sciences naturelles et en dessin.

Il entre sur le marché du travail en tant que cheminot dans la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée. Il occupe son temps libre à dessiner, sans avoir suivi d'études en art, avec nul autre but que de s'amuser.

Carrière dans le dessin

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En 1853, âgé de 26 ans, il s'installe à Paris. Il met ses talents de caricaturiste au service du journal Le Gaulois, ainsi qu'au Journal amusant. Quelques années plus tard, il est amené à travailler sur la une du Petit journal pour rire[2] et participe à la rédaction du journal Le Charivari.

Les dessins de Grévin relèvent du domaine du burlesque : il réalise principalement des caricatures, et publie parfois même des ébauches de "ses" femmes. En 1869, il fonde avec Adrien Huart L'Almanach des Parisiennes.

Tombe d'Alfred Grévin au cimetière Sud de Saint-Mandé.

Afin d'arrondir ses fins de mois, il travaille comme costumier au théâtre, et auteur de pièces. Alfred Grévin a ainsi durant une dizaine ou une douzaine d'années habillé des vedettes comme Judic ou Théo et les danseuses des théâtres de féerie. Ses revenus lui permettent à partir de 1867 de s'installer dans une demeure à Saint-Mandé, au 16bis rue de Bérulle[3].

En 1881, il est contacté par Arthur Meyer qui lui propose de monter un projet de musée de cire ; musée que le Meyer nomme après l'auteur de ces figures de cire, donnant naissance à l'appellation "Musée Grévin". Le musée ouvre ses portes le . Il rencontre à cette occasion plusieurs fois Émile Zola, dont il voulait faire figurer l'effigie parmi ses collections. Aujourd'hui le musée Grévin accueille près de 800 000 visiteurs par an.

Alfred Grévin meurt 10 ans plus tard, le 5 mai 1892, dans une propriété qu'il possède à Saint-Maur-des-Fossés. Il est inhumé dans le cimetière Sud de Saint-Mandé (division 4), dépendant de la commune mais situé dans le 12e arrondissement de Paris.

Critiques de l'époque

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"Grévin avait adopté une très particulière silhouette de femme, pimpante et sémillante, grêle de formes, à l'œil prompt, au nez troussé, à la mine hardie, en laquelle il avait pour ainsi dire incarné l'aventure parisienne. Qu'il la dessinât à la plume ou au crayon, qu'il la représentât seule ou accompagnée d'un bout de légende malicieuse, on saisissait à première vue le modèle et la signature. Il en avait fait un type, un caractère du temps, une expression de mode fort significative. Un GRÉVIN ! On reconnaissait dans ce seul mot l'élégance moderniste, l'allure engageante, la grâce coquette assaisonnée d'un grain de perversité, le chic enfin qui en était le cachet habituel …" - Frédéric Loliée, La Nouvelle Revue, .

" Grévin fut le poète de la Parisienne moderne, dont il sut, mieux que personne, fixer la piquante silhouette. […] Ce petit peuple enjuponné du Paris des rues, c'est le bien propre de Grévin. Il a su en fixer d'un trait les allures provocantes, en souligner d'un mot cinglant comme un coup de cravache, l'insouciance bohème et la cynique naïveté. Qui n'a dit en voyant passer une d'elles : Un GRÉVIN !" - Les Annales, .

  • Les Maîtres Humoristes, Alfred Grévin, Société d'Édition et de Publications Librairie Félix Juven, Paris, 1907

Bibliographie

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  • A. Grévin et A. Huart Les parisiennes, Librairie illustrée & Librairie M. Dreyfous, Paris

Liens externes

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Notes et références

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