Alexandre Livchitz (homme politique)

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Alexandre Livchitz
Fonctions
Ministre des Finances
-
Vice-président du gouvernement
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière Danilov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université d'État de technologie de Moscou STANKIN (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Distinctions
Enregistrement vocal
Vue de la sépulture.

Alexandre Yakovlievitch Livchitz (en russe : Александр Яковлевич Лившиц ; né le 6 septembre 1946 à Berlin et mort le 25 avril 2013[1] à Moscou) est un entrepreneur et homme politique russe qui a été ministre des Finances de la fédération de Russie entre 1996 et 1997 et de 2001 à sa mort, vice-président de RUSAL, le conglomérat d'aluminium le plus important du monde.

Il avait le grade civil de conseiller d'État effectif de la fédération de Russie de 1re classe[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Alexandre Livchitz est le fils de Yakov Lazarevitch Livchitz, officier de l'Armée rouge d'origine juive et neveu d'Edouard Livchitz qui fut ministre de la voirie et des routes de l'URSS et fusillé pendant les purges staliniennes, le 24 novembre 1950.

Après la fin de ses études secondaires, il termine ses études à l'Université d'automatisation et de télémécanique de Moscou et devient membre du PCUS en 1966, qu'il est resté jusqu'en 1991. Dans les années 1970, il reçoit un diplômé d'études de troisième cycle dans le domaine de la cybernétique économique à l'Institut d'économie nationale Plekhanov de Moscou. Ensuite, il travaille à partir de 1974 à l'Institut des machines-outils, où il dirige le département d'économie politique jusqu'en 1992.

Collaborateur de Boris Eltsine et ministre[modifier | modifier le code]

Après la dislocation de l'URSS et la formation de la nouvelle fédération de Russie, il devient chef adjoint du Centre d'analyse de l'administration présidentielle du président Boris Eltsine en avril 1992 et est à ce titre dès septembre 1993 membre d'un groupe de travail sur les dispositions analytiques de la réforme constitutionnelle. Livchitz sert ensuite du 2 mars 1994 au 22 août 1996 en tant que chef de l'administration présidentielle et conseiller économique du président.

Le 14 août 1996, le président Eltsine le nomme un des vice-premiers ministres du gouvernement du Premier ministre Viktor Tchernomyrdine ; Livchitz occupe ce poste jusqu'au 17 mars 1997. Parallèlement, il devient également ministre des Finances, succédant à Vladimir Panskov[3] et tient ce poste jusqu'au 17 mars 1997 et le départ d'Anatoli Tchoubaïs[4],[5].

Livchitz revient ensuite dans l'administration présidentielle, devenant chef adjoint de l'administration présidentielle entre mars 1997 et août 1998 et en même temps, dès juillet 1997, également représentant du président Eltsine au Conseil bancaire national. Il démissionne à la suite de la crise financière[6],[7],[8]. Après cela, il dirige à partir d'août 1998 la revue Économie politique (Экономическая политика) publiée par l'Académie présidentielle d'économie nationale et d'administration publique. En même temps à partir de novembre 1998, il est modérateur d'une émission télévisée de NTV, Demandez à Livchitz et tient pendant dix ans un éditorial hebdomadaire jusqu'en 2008 pour le journal Izvestia.

En juin 1999, il est nommé ministre des Affaires présidentielles spéciales pour le Groupe des Huit par le président Eltsine[9],[10],[11] et garde cette fonction jusqu'à la fin de l'ère Eltsine, le 31 décembre 1999.

Entrepreneur[modifier | modifier le code]

Après avoir quitté le gouvernement, Livchits passe aux affaires et en 2000 devient président du conseil d'administration de l'institution financière Crédit russe (Российский кредит). Le 2 juillet 2001, il devient directeur des projets internationaux et des projets spéciaux et directeur général adjoint de RUSAL, qui est le plus grand producteur mondial d'aluminium depuis sa fusion avec Siberian-Urals Aluminium Company (SUAL) en 2006[12]. Il tient le poste de vice-président de cette entreprise jusqu'à sa mort.

Quelques publications[modifier | modifier le code]

  • Введение в рыночную экономику, Moscou, 1992, en deux tomes (Introduction à l'économie de marché)
  • Экономическая реформа в России и её цена, Moscou, 1994, 206 pages (La Réforme économique en Russie et son coût).

Références[modifier | modifier le code]

  1. (ru) Lire necropol.ru
  2. (ru) Russie. « Указ Президента Российской Федерации от 12.06.1996 года №885 "О присвоении квалификационных разрядов федеральным государственным служащим Администрации Президента Российской Федерации" » [lire en ligne (page consultée le 30 avril 2023)]
  3. (de) Neue Gesichter, alte Probleme, lire en ligne, in: Handelszeitung du 29 août 1996
  4. (de) Entläßt Jelzin seinen Premier? Stockende Reformen als Grund - Kreml weist "Iswestija"-Bericht zurück, in: Die Welt du 27 février 1997
  5. (de) Jelzin entläßt die Regierung / Reformer Jawlinski erteilt künftigem Kabinett eine AbsageLetzter Feldzug gegen "rote Direktoren"?, in: Berliner Zeitung du 12 mars 1997
  6. (de) Alexander Liwschiz, in: Der Spiegel (n° 35/1998)
  7. (de) Das Vertrauen ist weg. Jelzins Ex-Wirtschaftsberater Alexander Liwschiz über die russische Finanzkrise, in: Der Spiegel (n° 35/1998)
  8. (de) Präsident steht zu Premier Kirijenko. Opposition will Jelzin-Rücktritt, in: Wiener Zeitung du 19 août 1998
  9. (de) Liwschiz nun G-8-Beauftragter, in: Neues Deutschland du 29 juin 1999
  10. (de) Wirtschaft: Gespräch mit Alexander Liwschiz, russischer Bevollmächtigter für die G 7, in: Der Tagesspiegel du 12 novembre 1999
  11. (de) Nach ersten US-Anklagen in der Geldwäscheaffäre: Russland fürchtet um Kredite, in: Wiener Zeitung du 7 octobre 1999
  12. (de) Russischer Alu-Riese will Marktwert auf 100 Milliarden erhöhen, in: International Business Times du 24 octobre 2006

Liens externes[modifier | modifier le code]

Source de la traduction[modifier | modifier le code]