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Alan Pelhon

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Alan Pelhon
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
Alan PelhonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Genre artistique

Alain Péglion dit Alan Pelhon, né le à Nice, mort le , est un instituteur, conteur, poète et acteur de langue occitane.

C'est sa grand-mère, Sandrine, qui l'élève. Elle lui fait découvrir le dialecte nissart (ou niçois) qu'il parlera pendant toute sa vie. Il quitte l'école primaire de Coaraze en 1955 et entre au collège Risso. Après le collège il continue ses études à l’École normale de Nice.

Il effectue son service militaire en tant que coopérant et vit pendant cette période à Madagascar.

En 1968, aux "Rencontres poétiques de Provence", il fait la rencontre de Paul Mari qui lui fait découvrir la poésie dialectale [1].

De 1970 à 1986, il travaille comme instituteur spécialisé pour l'enfance inadaptée à l'école Rosalinde-Rancher. En 1987, il prend la place de directeur de l'école de Gairaut à Nice. Parallèlement, il continue des études en Faculté et en 1986, il obtient le diplôme de « Mèstre sobran de lenga d'Òc » puis le diplôme de conseiller pédagogique

En 1970, il fait la rencontre de Mauris Sgaravizzi : Alan Pelhon écrit des textes, Mauris les met en musique et les chante[2]. Ils participent à la création du Centre Culturel Occitan du Pays Niçois (Centre Cultural Occitan País Nissart[3]) qui ouvre ses portes le . Ils enchaînent concerts sur concerts

Aux côtés de Joëlle, son épouse, de Mauris Sgaravizzi, son compagnon et de Jean-Luc Sauvaigo[4], un autre poète occitan, Alan Pelhon s’implique dans la vie associative de sa région.

De 1981 à 1983, sur les ondes de Radio France Côte d'Azur, il présente « la chronique du Ficanas ».

En , on lui découvre une tumeur au cerveau. Malgré une rémission il fait une rechute en 1989 qui va finir par avoir raison de lui en 1994.

Il est enterré dans le cimetière de son village de Coaraze[5]

Une école de Nice porte son nom[6].

Discographie

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Bibliographie

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  • Canti per tu, Centre Niçois d’Études Occitanes - Païs Niçart Terra d’Oc, collection « Esper », Nice, 1973.
  • Jorns sensa testa, Centre Niçois d’Études Occitanes - « L’Estrassa » collection bilingue « Esper », Nice, 1976.
  • Poesia d’aqui, Lo Cepon Vence,1981.
  • Toponymie de Coaraze et de sa commune, « Mémoire de Mestre Sobran de Lenga d’oc sous la direction de Monsieur Paul Castela », Faculté de lettres et de Sciences Humaines, Nice, 1986.
  • Coma una musica, Z’éditions, Nice, 1989.
  • L’enfant du Paillon, Derez, Alan Pelhon, Jean Princivalle, L’Amourier, Coaraze, 1995.
  • Vi devi parlar, La Dralha, Nice, 2004.

Notes et références

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Bibliographie

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  • Céline Baquié, « Dire, écrire ou se taire : Alan Pelhon, poète occitan de la seconde moitié du XXe siècle », Nouvelles recherches en domaine occitan: Approches interdisciplinaires: Colloque de l’Association internationale d’études occitanes, Albi, 11-12 juin 2009, Turnhout, Brepols,‎ , p. 163-179 (ISBN 978-2-503-56514-9, lire en ligne).

Liens externes

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