Adrien de Riancey

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Adrien de Riancey
Fonctions
Sous-préfet d'Aix-en-Provence
-
Henri Monod (d)
Sous-préfet de Belley
-
Sous-préfet de Carpentras
-
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Adrien Marie Charles Camusat de RianceyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Famille Camusat de Riancey (d), famille CamusatVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Autres informations
Distinction
Blason

Adrien Camusat de Riancey, né le à Paris et mort le dans sa ville natale, est un journaliste, haut fonctionnaire et écrivain catholique et royaliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le 17 janvier 1843 au no 4 de la rue de Lille, Adrien Marie Charles Camusat de Riancey est le fils aîné de Clémentine Pauline Zoé Camusat de Riancey, née Lefebvre des Vaux, et d'Henri-Léon Camusat de Riancey[1], avocat légitimiste et défenseur ce courant royaliste dans la presse puis à l'Assemblée nationale législative de la Deuxième République. L'un des frères d'Adrien est Emmanuel Camusat de Riancey (1846-1905), zouave pontifical et grand-père maternel d'Henry de Montherlant[2].

Licencié en droit, Adrien de Riancey fait ses débuts dans le journalisme dans les dernières années du Second Empire. Il rédige en effet des articles pour L'Union, journal légitimiste dirigé par son père jusqu'à sa mort, survenue en 1870[3]. Il se charge alors de publier plusieurs manuscrits inédits de son père, dont le dixième volume de l’Histoire du monde, auquel il ajoutera seize ans plus tard un onzième volume écrit en collaboration avec Alfred Rastoul[2].

En 1871, Adrien de Riancey participe à la fondation d'un nouveau quotidien catholique et légitimiste, La France nouvelle, dont il devient le rédacteur en chef[4].

Le 15 mai 1872, le comte Adrien de Riancey épouse Berthe de La Barre de Nanteuil (1841-1917), veuve d'Antoine Arson de Cadusch[5]. Ils auront une fille, Yvonne (1873-1920), qui épousera le vicomte Le Bourdais des Touches en 1902 puis Georges de Buysieulx en 1912[2].

Lors de l'élection législative partielle de 1873 dans la Seine, le rédacteur en chef de La France nouvelle prend part au lancement de la campagne conservatrice et soutient la candidature du colonel Stoffel. À la fin de la même année, La France nouvelle, déficitaire, cesse de paraître[6].

Outre ses travaux littéraires, le comte de Riancey mène une courte carrière de haut fonctionnaire sous la présidence du maréchal de Mac Mahon. Il est ainsi successivement nommé sous-préfet dans les arrondissements de Carpentras (1874), de Belley (1876) et d'Aix-en-Provence (1877). Le 9 mars 1876, il est nommé officier d'académie[7].

Entre 1879 et 1896, le comte de Riancey assume les fonctions de secrétaire particulier ou « secrétaire des commandements » du duc de Nemours[8].

Après une courte maladie, Adrien de Riancey meurt à l'âge de 55 ans, le 17 juillet 1898, dans son appartement de la rue de la Pompe[9]. Il est inhumé au cimetière de Passy[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris, état civil reconstitué, naissances du 17 janvier 1843 (vue 10 sur 50).
  2. a b et c Henri de La Perrière, p. 125-126.
  3. Le Figaro, 13 mars 1870, p. 1.
  4. La Gazette de France, 4 août 1871, p. 4.
  5. Archives de Paris, état civil du 9e arrondissement, registre des mariages de 1872, acte no 528 (vue 6 sur 31).
  6. Le Droit, 25 décembre 1873, p. 1262-1263
  7. Manuel général de l'instruction primaire, 29 avril 1876, p. 173.
  8. Le Voltaire, 11 octobre 1879, p. 2.
  9. Archives de Paris, état civil du 16e arrondissement, registre des décès de 1898, acte no 757 (vue 15 sur 31).
  10. Abbé Carpon, « Le comte de Riancey », La France illustrée, 30 juillet 1898, p. 108.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri de La Perrière, « Deux hommes de lettres d'origine troyenne : Denis Camusat (1700-1732) et Henry Camusat de Riancey (1816-1870) », Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, t. XCV, 1932, p. 125-126 (consultable en ligne sur Gallica).

Liens externes[modifier | modifier le code]