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Abel Pavet de Courteille

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Abel Pavet de Courteille
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Pavet de Courteille (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Collège de France (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Distinction
Vue de la sépulture.

Abel Jean Baptiste Michel Pavet de Courteille, né le 23 juin 1821 à Paris, mort le 12 décembre 1889 également à Paris, est un orientaliste français, spécialisé dans l'étude des langues turques.

Carrière

Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Par sa mère, Sophie Silvestre (1793-1877), il était le petit-fils d'Antoine-Isaac Silvestre de Sacy. Il enseigna le turc au Collège de France, comme professeur extraordinaire en 1854, puis comme titulaire d'une chaire ordinaire en 1861. En 1873, il succéda à Emmanuel de Rougé à l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Il était également membre de la Société asiatique. Il orienta la turcologie vers l'étude des langues d'Asie centrale et est l'auteur d'un dictionnaire du turc oriental et de plusieurs éditions et traductions de textes.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (44e division)[1].

Publications

  • Dictionnaire turk-oriental, destiné principalement à faciliter la lecture des ouvrages de Bâber, d'Aboul-Gâzi et de Mir-Ali-Chir-Nevâï, Paris, Imprimerie impériale, 1870 (562 pages).
  • (avec Abdolonyme Ubicini) État présent de l'Empire ottoman : statistique, gouvernement, administration, finances, armée, communautés non musulmanes, etc., d'après le Salnâmèh (Annuaire impérial) pour l'année 1293 de l'Hégire (1875-76) et les documents officiels les plus récents, Paris, J. Dumaine, 1876.

Éditions et traductions de textes

  • Conseils de Nabi Efendi[2] à son fils Aboul Khair, publiés en turc avec la traduction française et des notes, Paris, Imprimerie impériale, 1857.
  • Histoire de la campagne de Mohacz, de Kemal Pacha Zadeh[3], publiée pour la première fois avec la traduction française et des notes, Paris, Imprimerie impériale, 1859.
  • Mémoires de Baber (Zahir-ed-Din-Mohammed), fondateur de la dynastie mongole dans l'Hindoustan, traduits sur le texte djagataï, Paris, Maisonneuve, 1871.
  • Miràdj-Nàmeh, publié d'après le manuscrit ouïgour, traduit et annoté, Paris, E. Leroux, 1882.
  • Tezkereh-i-Evliâ. Le Mémorial des Saints, traduit sur le manuscrit ouïgour de la Bibliothèque nationale, Paris, 1889-90 (2 vol.).
  • (avec Charles Barbier de Meynard) Maçoudi. Les Prairies d'or, texte arabe et traduction française, Paris, Imprimerie impériale (nationale), 1861-77 (9 volumes[4] ; collection d'ouvrages orientaux publiée par la Société asiatique).

Notes et références

  1. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 271
  2. Nabi Efendi (° 1642- † en 1712 à Alep), plus grand poète turc de son temps, apprécié notamment par le sultan Moustapha II, auteur d'un Divan et d'un recueil de lettres.
  3. Kemal Pacha Zadeh († 1534), chroniqueur et poète, auteur d'un récit de la campagne de Soliman le Magnifique qui aboutit à la bataille de Mohacz (1526).
  4. Il s'est occupé des trois premiers volumes.

Lien externe

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